ARGU FLASH LA CRISE GRECQUE POUR UN GOUVERNEMENT ÉCONOMIQUE DE LA ZONE EURO Après des mois de tergiversations, l’accord trouvé en vue d’un troisième plan d’aide à la Grèce stabilise la zone euro, en dépit du louvoiement de M. Tsipras et de l’attentisme de M. Hollande. EN DÉPIT DES POSTURES, TSIPRAS A FINALEMENT ACCEPTÉ UN ACCORD SUR LES RÉFORMES EN CHIFFRES l Nouvelle aide : plus de 80 milliards d’euros. l Au total : plus de 400 milliards d’euros ont été accordés à la Grèce depuis 2010. La Grèce d’Alexîs Tsîpras a sîgné l’accord avec les pays de la zone euro, apportant aînsî uncInglant démentI à toutes les démagogIes.Après avoîr aît campagne contre le plan proposé à Athènes, M. Tsîpras a finalement accepté de aîre les eforts qu’îl reusaît hîer. « La très grande question qui est posée c’est :peuton ou non avoir confianceen M. Tsipras, dans sa parole et dans ses engagements ? »,soulîgnaît Nîcolas Sarkozy, le 12 juîllet, à l’îssue du sommet du PPE. M. Tsîpras doîtImpératIvement tenIr ses engagementsalors même qu’îl déclaraît, le 14 juîllet, qu’îl « ne croyaît pas » en cet accord. En efet, l’accord ne suit pas à résoudre la crîse. Les moîs à venîr seront détermînants pour savoîr sî cet accord garantît vérîtablement la sortîe de la crîse grecque. LES LOUVOIEMENTS FRANÇAIS ONT ENTAMÉ LE COUPLE FRANCO-ALLEMAND Après avoîr reçu M. Tsîpras à l’Élysée, M.
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ARGU FLASH
LA CRISE GRECQUE POUR UN GOUVERNEMENT ÉCONOMIQUE DE LA ZONE EURO
Après des mois de tergiversations, l’accord trouvé en vue d’un troisième plan d’aide à la Grèce stabilise la zone euro, en dépit du louvoiement de M. Tsipras et de l’attentisme de M. Hollande.
EN DÉPIT DES POSTURES, TSIPRAS A FINALEMENT ACCEPTÉ UN ACCORD SUR LES RÉFORMES
EN CHIFFRES lNouvelle aide : plus de 80 milliards d’euros. lAu total : plus de 400 milliards d’euros ont été accordés à la Grèce depuis 2010.
La Grèce d’Alexîs Tsîpras a sîgné l’accord avec les pays de la zone euro, apportant aînsî uncInglant démentI à toutes les démagogIes.Après avoîr aît campagne contre le plan proposé à Athènes, M. Tsîpras a finalement accepté de aîre les eforts qu’îl reusaît hîer.
« La très grande question qui est posée c’est :peuton ou non avoir confianceen M. Tsipras, dans sa parole et dans ses engagements ? »,soulîgnaît Nîcolas Sarkozy, le 12 juîllet, à l’îssue du sommet du PPE.
M. Tsîpras doîtImpératIvement tenIr ses engagementsalors même qu’îl déclaraît, le 14 juîllet, qu’îl « ne croyaît pas » en cet accord. En efet, l’accord ne suit pas à résoudre la crîse. Les moîs à venîr seront détermînants pour savoîr sî cet accord garantît vérîtablement la sortîe de la crîse grecque.
LES LOUVOIEMENTS FRANÇAIS ONT ENTAMÉ LE COUPLE FRANCO-ALLEMAND Après avoîr reçu M. Tsîpras à l’Élysée, M. Hollande a aît preuve, pendant cînq moîs, d’unattentIsme regrettable,laîssant la sîtuatîon grecque sedétérIorerjusqu’à la crîse. Pour ne pas roîsser les rondeurs socîalîstes, sa posîtîon concîlîante avec M. Tsîprasn’étaIt pas à la hauteur des enjeux.
Il n’étaît pas responsable d’airmer, le 29 juîn dernîer, que l’économîe rançaîse «n’a rIen à craIndre » de la crîse grecque, alors que la sîtuatîon se dégradaît dangereusement, etfinalement dIre le contraIre.
EN CHIFFRES L’AIDE DÉJÀ APPORTÉE Quî peut croîre qu’une catastrophe économîque en Grèce n’aura pas de À LA GRÈCE graves conséquences en France ? lMai 2010 : Premier La zone euro devaît avant tout être protégée de la crîse grecque, plan d’aide de raîson pour laquelle les règles de la solîdarîté collectîve devaîent 110 milliards d’euros. s’applîquer, en adoptant uneattItude ferme et exIgeante à l’égard de lMars 2012 : Deuxième M. TsIpras.C’étaît la lîgne partagée par les pays de la zone euro. C’étaît plan d’aide de égalementla posItIon des RépublIcaIns airmée par NIcolas Sarkozy.130 milliards d’euros. Le présîdent des Républîcaîns soulîgnaît aînsî dans une întervîew au erlEfacement partiel Monde, le 1 juîllet dernîer, que« donner raison à M. Tsipras reviendrait de la dette (privée et à déjuger tous les gouvernements européens qui ont fait lechoix de la publique) : 200 milliards raison». d’euros au total. Au final, les socîalîstes se sont élîcîtés de l’accord trouvé, à l’îmage de M. Hollande lors de l’întervîew du 14 juîllet. Pourtant, lesmensonges sur les conséquences d’un « Grexît », sur l’attîtude de Tsîpras, sur l’état du couple ranco-allemand ont été nombreux. Il est éton-nant de voîr les socîalîstes saluer un accord exîgeant des réormes à Athènes, alors même qu’îls ne sont pas capables de mener de telles réormes en France.
RENFORÇONS LA ZONE EURO ! La crîse grecque îllustre la nécessîté de revoîr proondément le onctîonnement des înstîtutîons euro-péennes. Alors quela France devraIt être à l’orIgIne de proposItIons pour renforcer la gouvernance de la zone euro, on ne l’entend pas !
Proposer des réormes de la zone euro ace à la crîse, c’est l’attîtude adoptée par Nîcolas Sarkozy, quî souhaîte une vérîtablerefondatIon de la zone euro :
l« Il aut profiter de cette crîse pourmodernIser l’euro, luI donner un présIdent dIgne de ce nom quî ne peut qu’être Françaîs et Allemand car îl n’y a pas d’alternatîve au leadershîp de l’Allemagne et de la France », a déclaré Nîcolas Sarkozy, sur TF1, le 8 juîllet dernîer.
lCréatîon d’unFonds monétaIre européenpour que l’Europe ne soît plus à la traïne du FMI.
Alors que la perspectIve d’une sortIe de la Grèce de la zone euro semble s’être éloIgnée pour un temps, Il appartIent à présent à M. TsIpras de respecter scrupuleusement les engagements prIs pour sortIr durablement la Grèce de la crIse. La France, quant à elle, doIt assumer son rôle en Europe, aux côtés de l’Allemagne, pour réformer la zone euro.