Photos : Thierry Valletoux Marie-Castille Mention-Schaar et Pierre Kubel présententun film de Marie-Castille Mention-SchaarPRESSEMOTEUR !Dominique SegallNicolas Weiss28, rue de Mogador75009 Paris Esther Comar Martin Cannavo Vincent Perez Judith El ZeinTél. : 01 42 56 95 95 Lilly-Fleur Pointeaux Lolita Chammah Anne Loiret Xavier MalyDISTRIBUTIONMARS DISTRIBUTION Delphine Olivier66, rue de Miromesnil 24 Tour d’Aygosi 75008 Paris 67, Cours Gambetta sortie le 18 janvier 2012Tél. : 01 56 43 67 20 13100 Aix-en-ProvenceFax. : 01 45 61 45 04 Tél. : 04 42 59 19 15 / 06 89 09 57 95delphine.olivier5@wanadoo.frPhotos et dossier de presse téléchargeables sur www.marsdistribution.com Durée : 1h35SynopsisZachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires.Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce à une maîtrise parfaite de sa vie.Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l’année du bac, durant six mois, ils vont vivre un amour contre lequel on ne peut rien, le vrai, le grand, celui qui marque une vie pour toujours.Entretien avecMarie-Castille Mention-SchaarréalisatriceQuel est votre parcours et d’où vous vient votre envie de cinéma ?Au départ, j’étais journaliste d’investigation en agence aux États-Unis, mais à Los Angeles, le reportage de société ne se vendait pas trop. Par contre, les interviews clés autour d’un film répondaient à une demande.
DISTRIBUTION MARS DISTRIBUTION 66, rue de Miromesnil 75008 Paris Tél. : 01 56 43 67 20 Fax. : 01 45 61 45 04 Photos et dossier de presse téléchargeables sur www.marsdistribution.com
PRESSE MOTEUR ! Dominique Segall Nicolas Weiss 28, rue de Mogador 75009 Paris Tél. : 01 42 56 95 95 Delphine Olivier 24 Tour d’Aygosi 67, Cours Gambetta 13100 Aix-en-Provence Tél. : 04 42 59 19 15 / 06 89 09 57 95 delphine.olivier5@wanadoo.fr
Marie-Castille Mention-Schaar et Pierre Kubel présentent
un film de Marie-Castille Mention-Schaar
Esther Comar Martin Cannavo Vincent Perez Judith El Zein Lilly-Fleur Pointeaux Lolita Chammah Anne Loiret Xavier Maly
sortie le 18 janvier 2012
Durée : 1h35
Synopsis
Zachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires.
Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce à une maîtrise parfaite de sa vie.
Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l’année du bac, durant six mois, ils vont vivre un amour contre lequel on ne peut rien, le vrai, le grand, celui qui marque une vie pour toujours.
Entretien avec Marie-Castille Mention-Schaar
réalisatrice
uel est votre arcours et d’où vous vient votre envie de cinéma
Au départ, j’étais journaliste d’investigation en agence aux États-Unis, mais à os Angeles, le reportage de société ne se vendait pas trop ar contre, les intervies clés autour d’un film répondaient à une demande u coup, j’ai commencé à aire des intervies e suis rentrée au ollood eporter, et j’ai découvert l’industrie du cinéma ’ai rencontré des producteurs, des scénaristes… et des histoires sur lesuelles j’ai eu envie de travailler C’est une approche très émotive, sans aucune stratégie Après doue ans là-as, je suis rentrée en rance ’avais ait du développement, travaillé pour des producteurs rançais, canadiens et pour un studio uand je suis revenue, je ne connaissais rien à l’industrie rançaise, mais je suis entrée che un producteur rançais ue j’avais rencontré à os Angeles et ui m’a proposé de produire pour lui de ean-ierre ergne, avec acues illeret et Martin amotte ’ai tout appris sur ce film ’ai toujours aimé produire ’adore agencer, mettre des talents en contact, découvrir, pousser les gens à leur maximum, être au déut d’un projet, d’une idée et tout aire pour u’elle devienne un film Mais je n’ai jamais produit en vue de réaliser A MÈ É de ucien ean-aptiste a changé les choses parce ue cela a été ma première expérience de scénariste Être scénariste change tout car lorsu’on écrit, on voit encore plus le film ue uand on produit n visualise les scènes, avec des idées très précises
u’est-ce ui vous a oussée à écrire
’histoire elle-même me plaisait ucien ne voulait et ne pouvait pas écrire ce film seul n l’aidant, j’ai découvert autre chose Au départ, on s’était dit u’on allait simplement écrire uine pages, ariuer une histoire à partir de ses souvenirs, d’anecdotes u’il avait à raconter nsuite, j’ai contacté un ou deux scénaristes ue je connaissais et ui me semlaient à même de traiter ce sujet ’un d’eux nous a suggéré d’écrire nous-mêmes le scénario, puisue nous avions déjà toute l’histoire n s’est lancés et le film a eu le succès ue l’on connaît…
Comment est né MA PEMÈE F C’est une histoire ui m’est proche puisu’elle raconte eaucoup de choses de ma première histoire d’amour – ma grande histoire d’amour e suis une asolue romantiue, j’ai eaucoup de mal avec le cnisme de notre époue e me souviens encore des émotions éprouvées en découvrant des films comme S, MA, SSS, toutes ces histoires romantiues et fleur leue mais ui ont du ien Ma fille me demandait souvent pouruoi je n’écrivais pas uelue chose sur mon histoire d’amour à moi, celle ue j’avais vécue avec son père, mort très jeune ’histoire de MA MÈ
S est simplement inversée ’ai eectivement connu un garçon dont j’ai été très amoureuse dans un internat, et ui est décédé e crois ue les histoires d’amour sont essentielles, ondatrices arois, on a la chance d’en vivre une grande e personnage de achar, c’est mon mari – son contexte, son côté reelle sans être un mauvais garçon, sa relation très mauvaise avec son père et très tendre avec sa mère ui et moi nous sommes rencontrés dans cet internat où j’aurais voulu tourner, à uill, en Seine-et-Marne ous étions au lcée, dans la même classe de première ous avions la même relation ue les personnages du film, un peu chien et chat, une ascination teintée d’irritation entre la première et le dernier de la classe ui sortait tous les soirs alors ue nous étions en internat, il allait à aris… ous étions les deux extrêmes d’un monde t puis il s’est ait renvoer – il avait giflé le censeur – et on ne s’est pas revus pendant dix ans… uand on s’est retrouvés, on s’est mariés presue tout de suite t puis il est mort très jeune ous avons eu une fille ui va ientôt avoir ans C’est aussi une aventure humaine pour elle e film a une résonance à ce niveau également ourtant, MA MÈ S n’est pas une thérapie
u’est-ce ui vous a décidée à aire de cette histoire votre remier film
l est parois très dificile de produire, de se relever de gros échecs, surtout uand on a travaillé très dur et u’on croit n se dit ue l’on n’a rien compris, ue l’on doit changer de métier t puis on rencontre uelu’un, dans le pulic ou lors d’une avant-première en province, ui vous remercie, ui vous dit u’il a vraiment passé un on moment C’est pour ces gens-là ue je travaille Modestement, j’espère aussi laisser une toute petite trace dans la vie des gens, une de ces empreintes auxuelles, uand on est spectateur, on va repenser dix ans après, en se rappelant ce u’avait ait l’héroïne de ce film ui nous avait tant plu… eut-être ue dans une salle, une jeune fille se dira en voant MA MÈ S u’il a des histoires à côté desuelles il ne aut pas passer parce u’elles peuvent vous maruer pour toute votre vie… e crois aux histoires éternelles
Êtes-vous consciente de la distance ue vous mettez entre cette histoire et la vôtre
l le allait ’ai le regard extérieur de gens autour de moi pour m’ aider ien sûr, je ais aussi ce film pour ma fille, pour les gens de ma amille, mais l’idée est de ne pas être trop proche de moi, de aire du vrai cinéma ’étincelle est là, mais ce n’est pas la finalité ’ai travaillé pour le pulic
Votre film raconte un amour extrêmement ur au-delà de tout contexte Comment avez-vous défini son univers e l’ai raconté comme je l’ai ressenti e lieu, le contexte, la nature des personnages se sont imposés naturellement ’endroit ue nous avons trouvé pour tourner le film, le château de errières, a aussi nourri l’histoire ous n’avons pas pu tourner à uill à cause de ce plan d’ouverture aérien ue l’on voulait asolument et ui était impossile à réaliser à uill, trop proche de oiss es intérieurs ont été recréés en studio, mais les salles de classe ont été construites dans les salles de réception C’est un cadre idéal, merveilleusement romantiue
ous vos acteurs sont déutants au cinéma Comment les avez-vous trouvés
our le rôle de achar, j’avais une idée très précise de ce ue je voulais l allait ue l’interprète dégage ce ue moi j’avais ressenti en voant mon mari entrer pour la première ois dans cette salle de classe C’était uelu’un d’hors norme ’ai ait un casting de garçons de à ans en cherchant une présence a eauté n’était pas orcément un critère, il allait u’ils soient impressionnants phsiuement, avec ce côté mi-ange mi-démon, très pur mais potentiellement imprévisile ’ai découvert Martin Cannavo sur nternet e aisais une recherche et un andeau pulicitaire pour une marue de vêtements s’est afichée en haut de l’écran avec ce garçon… e l’ai immédiatement remarué e l’ai appelé, mais il n’était pas très intéressé ’ai uand même insisté pour u’il asse des essais l dégageait vraiment uelue chose du personnage l a travaillé, et je le trouve ormidale dans le film ’ai trouvé sther Comar par casting C’est sa gravité et sa densité ui m’ont séduite lle a un regard incroale lle possède ce côté un peu classiue, première de la classe et en même temps, on décèle dans ses eux une sensiilité à fleur de peau Ce mélange m’intéressait lle peut aire très dure, très en contrôle, et en même temps être ragile lle pourrait être moi…
Ce n’est pas moi ui ai eu l’idée de incent ere, mais je me suis vite aperçue ue eaucoup d’éléments, dans sa vie et dans sa personnalité, l’approchaient du rôle e le trouve remaruale d’humanité, de douceur et de présence C’est un grand acteur et je pense ue ce personnage lui permet aussi d’exprimer uelue chose d’autre de lui-même ui lui va ormidalement ien ’ai découvert l’interprète de auline, ill-leur ointeaux, dans la série «os années pension» lle avait ce côté solaire ue je cherchais pour le personnage, associé à uelue chose de plus délicat our moi, elle est un soleil dans la vie de Sarah e rôle de uliette, la sœur de achar, n’est pas acile l devait exister en très peu de scènes olita Chammah amène uelue chose de concret, de réel lle dit avoir été très touchée par sa relation avec Martin et le ait ue n’aant jamais joué, il était eaucoup plus pur dans sa manière d’interpréter Martin était très généreux, il donnait tout e rapport a été tout de suite très on entre eux
’étais dans le film ’ai oulié mon histoire lle revenait ien sûr de temps en temps Une de mes séuences préérées est celle où le personnage de incent ere parle avec Sarah de sa première ois à lui ’ ai retrouvé la relation avec mon propre eau-père Mon père iologiue, comme celui de Sarah, est parti uand j’avais un an… C’est encore un doule sens ’ai eu un eau-père ui représente exactement cela pour moi out d’un coup, sans le prévoir, le ait u’un acteur vous renvoie votre musiue et
se mouait gentiment de moi sur le plateau parce ue je pleurais souvent l aut dire ue je pleure acilement
ue je pleure acilement
En énéral le coule scénariste-réalisateur est assez intuiti mais le coule roducteur-réalisateur eut être lus schizohréniue… Comment avez-vous vécu votre trile onction
C’est ma première ois au cinéma comme réalisatrice e ne savais pas du tout comment j’allais me sentir C’est ien eau de dire «je réalise», mais c’est une responsailité e suis également productrice e me disais ue pour le pulic, il allait remplir le cahier des charges, aire le film dont on serait contents éjà, dans le scénario, j’essaie toujours d’éuilirer entre le désir u’on peut avoir comme auteur et l’aspect concret du tournage l a comme ça une espèce de raison e n’ai jamais eu l’impression u’avoir trois casuettes était contraignant, je n’ai pas l’impression de m’autocensurer, mais davantage de trouver des solutions e par mon parcours, je suis intuitivement prévenue de la réalité du métier l aut aussi s’entourer des onnes personnes
Étiez-vous imatiente de tourner certaines scènes
e film propose surtout des ace-à-ace, avec eaucoup d’enjeux, et l’intime est parois extrêmement dificile à travailler, on est sur des choses délicates, tellement ténues… ’étais à la ois impatiente et un peu inuiète e plateau, les techniciens, le cadre, tout cela ne me aisait pas peur, je me disais ue je pouvais le travailler en amont, et u’il existait des solutions à tout ar contre, je me posais des uestions sur la direction d’acteurs, sur ma capacité à communiuer les éléments pour restituer le on niveau d’émotion ’ai découvert ue cela ne dépend pas ue de moi et ue parois, on se retrouve ace à des acteurs généreux avec ui tout se passe mieux
Auourd’hui vous sentez-vous davantae roductrice scénariste ou réalisatrice éaliser sans écrire, je ne l’imagine pas Écrire sans réaliser, peut-être e film ue je viens de aire après MA MÈ S, ui s’appelle , n’était pas pour moi au départ e n’avais même pas réalisé mon premier film lorsue j’ai écrit le deuxième t uand j’ai réalisé le premier, je ne savais pas encore si j’allais me sentir légitime ou pas Maintenant, je sais ue je suis à ma place
Le film est très esthétiue n retrouve votre oût du classicisme romantiue…
e voulais proposer uelue chose de eau, ui corresponde à mes goûts de spectatrice dans les décors, les costumes ’allais aire le shopping moi-même – en tout cas pour Sarah our moi, un film romantiue est un écrin pour les sentiments es acteurs, les lieux doivent être eaux, il doit avoir une dimension de rêve Comme dans la scène du traîneau, tournée à Megève ’ai la chance d’avoir un directeur de la photo doué
En tournant étiez-vous uniuement dans le film ou ien étiez-vous consciente d’être aussi dans votre histoire