La liste deTOUTES LES FORMATIONS de votre région Place du Capitole, à Toulouse. TESTPour quelles études êtes-vous faite ? ( ) 2017 I Occitanie Vivre et étudier en JOURNÉE PORTES OUVERTES Samedi 04 mars 2017 9h30 - 16h30 Site de Richter JAMAIS UNE FORMATION N’A ÉTÉ AUSSI PROCHE D’UN EMPLOI. Crédits photos : Kurhan / alotofpeople - 10/2016 institut-montpellier-management.fr Nos formations se situent au croisement des sciences de gestion (finance, marketing, stratégie...), de l’économie et du droit. Notre objectif : former des m anagersde haut niveau dotés de compétences solides. 84% de nos diplômés ont trouvé un emploi six mois après l’obtention de leur diplôme 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris cedex 09, tél. 01.75.55.40.40, www.letudiant.fr●Société éditrice : l’Etudiant SAS, SA de 20 809 298 €, Siège social : 29, rue de Châteaudun, 75009 Paris, tél. 01.75.55.10.00, RCS 814 839 783 Paris ●Président :Groupe l’Express ●Directeur de la publication :François Dieulesaint●Directrice générale de l’Etudiant :Chrystèle Mercier.
JOURNÉE PORTES OUVERTES Samedi 04 mars 2017 9h30 16h30 Site de Richter
JAMAIS UNE FORMATION N’A ÉTÉ AUSSI PROCHE D’UN EMPLOI.
Crédits photos : Kurhan / alotofpeople 10/2016
institutmontpelliermanagement.fr
Nos formations se situent au croisement des sciences de gestion (finance, marketing, stratégie...), de l’économie et du droit. Notre objectif : former des m anagers de haut niveau dotés de compétences solides.
84% de nos diplômés ont trouvé un emploi six mois après l’obtention de leur diplôme
23, rue de Châteaudun, 75308 Paris
cedex 09, tél. 01.75.55.40.40,
www.letudiant.fr●Société éditrice :
l’Etudiant SAS, SA de 20 809 298 €,
Siège social
: 29, rue de Châteaudun,
75009 Paris, tél. 01.75.55.10.00,
RCS 814 839 783 Paris ●Président :Groupe l’Express ●Directeur de la publication :François Dieulesaint●Directrice générale de l’Etudiant :Chrystèle Mercier.
●Directrice de la rédaction:
MarieCaroline Missir●Directrice adjointe de la rédaction:Yaël Didi ●Rédactrice en chef déléguée: MarieAnne Nourry●Rédaction: Thibault Franceschet, Nathalie Helal ●Secrétaire général de la rédaction: Thierry Gibrat●Secrétaires de rédaction:Valérie Canale, Martine Favier, Mireille Fenwick ●Directrice artistique:Isabelle Glomaud●Rédacteurs graphistes: Elsa Daillencourt, Éliane Degoul, Nicolas Lounda●Rédactrice iconographe:Amandine Bollard
●Rédactrice en chef documentation:Delphine Pietton ●Rédactrices documentalistes: Laure Antoine, Manon Codis, Véronique Curély, Fanny Guillerme,
sans accord de la rédaction ●Photo de couverture : Frédéric Scheiber/Hanslucas.
ÉdIto
NotrE métIEr : votre avenir ! ’orientation : depuis la fin du collège, vous y pensez. L MétIErS, fIlIèrES, formatIonS, étudES En FrancE ou à l’étrangEr, unIvErSItéS ou grandES écolES… difficile de se projeter alors que le tudiant monde avance à toute allure, que les métiers d’aujourd’hui ne E
seront peut-être pas ceux de demain, et que réussir les années
qui vous séparent encore du bac vous occupent déjà à plein
temps. Et pourtant, dès la classe de première, vos souhaits
d’orientation devront être assez clairs dans votre esprit pour
s’inscrire dans la procédure Admission postbac, sésame vers
l’enseignement supérieur. Prendre le temps de s’informer,bIEn SE connaîtrE Et êtrE à l’écoutE dE SES déSIrS Et dE SES talEntS : telles sont les clés d’une orientation maîtrisée. L’Etu-
diant met toute son expertise au service des collégiens, lycéens
sommaIrE TEStEz-vouS ! Pour quelles études êtesvous fait(e) ? page 4 ......................................................................................................
RéuSSIr En OccItanIE JeanLouis Étienne..............................................................................................................................................................page 8
ÉtudIEr En OccItanIE L’autre Sud..................................................................................................................................................................................page 10
L’EnSEIgnEmEnt SupérIEur dE A à Z À chacun sa filière..............................................................................................................................................................page 12
Pour allEr pluS loIn Guides de l’Etudiant : les incontournables page 16 ........................................................................................
ChoISIr votrE fIlIèrE Les formations de votre région........................................................................................................................page 18 Les établissements de votre région..........................................................................................................page 49
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Testezvous
Pourquelles études êtesvous fait ? La fac ? Un BTS ? Une école spécialisée ? Une prépa ? Vous hésitez… Ce test va déterminer votre profil de futur étudiant et vous aidera à y voir plus clair.
our chacune des 15 ques-P tions suivantes, choisissez spontanément une proposi-tion – celle qui vous corres-pond le mieux –, puis repor-tez-vous au tableau des résultats pour faire le décompte de vos A, B, C, D. Vous découvrirez votre ou vos profils de futur(e) étu-diant(e). Sans prétention scientifique, ce test est, avant tout, conçu pour susciter votre réflexion.
1. De vos années lycée, vous vous souviendrez avant tout… A.De la vie hors du lycée avec les copains. B.Des profs toujours prêts à vous venir en aide. C.Des cours qui vous ont passionné. D.Des projets extrascolaires menés avec la classe.
2. Vous vous sentez plus à l’aise… A.Dans un amphi. B.Face à un cas pratique. C.À l’écrit. D.Avec de la pâte à modeler.
3. On dit que vous êtes… A.Mûr. B.Pragmatique. C.Bosseur. D.Déterminé.
4. Vous oublierez très vite… A.Les trous dans l’emploi du temps. B.Les révisions du bac. C.La discipline et les heures de permanence. D.Les cours qui ne servent à rien.
5. Les études à bac + 2 ou à bac + 3, c’est… A.Trop court. B.Trop bien. C.Concret. D.Trop professionnalisant.
6. Pour pouvoir financer vos études, vous êtes prêt à… A.Trouver un petit job à mi-temps. B.Suivre une formation en apprentissage. C.Demander de l’argent à vos parents. D.Souscrire un emprunt à rembourser dans cinq ou dix ans.
7. Le CDI (centre de documentation et d’information) de votre lycée, vous vous y rendez… A.Jamais. B.Très peu. C.Souvent. D.Parfois.
8. Les premières années d’études doivent… A.Être très générales. B.Être professionnalisantes. C.Stimuler les neurones. D.Être mixtes avec une dominante professionnelle.
9. À propos de votre projet professionnel. A.Vous hésitez entre plusieurs métiers et secteurs. B.Vous avez déjà une idée de métier. C.Vous vous laissez un peu de temps pour réfléchir. D.Vous savez quel métier vous voulez exercer.
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10. Quitter le lycée signifie… A.Gagner en autonomie. B.Entrer dans le vif du sujet d’un métier. C.Donner le meilleur de vous-même dans les études. D.Combiner activités associatives et études.
11. Quand vous entendez « cours théoriques », vous vous dites… A.« Au secours ! » B.« Pourquoi pas… » C.« Faut bien en passer par là ! » D.« Cool ! »
12. Quel terme vous semble le mieux adapté pour qualifier la fac ? A.Le savoir. B.Un pis-aller. C.Une impasse. D.Un passage obligé pour mes études.
13. Quand vous rentrez le soir à la maison… A.Vous relisez vos notes. B.Vous avez du mal à faire vos devoirs. C.Vous vous y mettez très facilement. D.Vous ne travaillez que ce qui vous intéresse.
14. Un de vos camarades de classe réussit le bac avec mention très bien, vous vous dites… A.« Tant mieux pour lui ! » B.« Le plus important, c’est de l’avoir ! » C.« C’est mérité! » D.« Que de sacrifices pour en arriver là! »
15. Et les classes prépas ? A.Du bourrage de crâne. B.Des études trop générales. C.La meilleure manière d’obtenir une solide culture générale. D.Des années perdues.
VOS RÉSULTATS Pour chacune de vos réponses, reportez-vous au tableau ci-dessous et faites le total desABCD.
VouS êtES plutôt faIt pourla fac ous aimez avant tout une discipline V (lettres, langues, médecine, droit…) et vous avez envie de vous y consacrer plei-nement, sans pression. Le changement ne vous fait pas peur ni l’anonymat. L’univer-sité n’a plus rien à voir avec le lycée. Vous allez vous retrouver pour les cours magis-traux dans des amphis de plusieurs cen-taines de personnes. Les premiers temps, vous pourrez vous sentir perdu. Face à ce nouveau monde, vous devrez être auto-nome, savoir vous organiser et apprendre à travailler seul.
Votre formation Les études universitaires sont organisées en trois cycles : licence (trois ans), master (deux ans), doctorat (trois ans). Vous aurez une vingtaine d’heures de cours par semaine, qui se diviseront en cours magistraux en amphi et en travaux dirigés ou pratiques en plus petits comités. L’année universitaire est diviséeendeuxsemestres.Lesexamens–les partiels – ont lieu à la fin de chaque semestre. Pour le contrôle des connaissances, sont prises en compte les notes de contrôle continu et du contrôle terminal de fin de semestre. Une ses-
sion de rattrapage est prévue à l’issue du second semestre. Les disciplines enseignées sont découpées en modules, baptisés UE (uni-tés d’enseignement). Chaque UE validée donne droit à des crédits ECTS (European Credit Transfert System), dans la limite de 60 crédits par année universitaire. Ils ont pour but de faciliter votre départ pour un semestre d’études à l’étranger.◗
VouS êtES plutôt faIt pourun BTS ou un DUT ous avez déjà une idée du secteur d’acti- en STS, au moins dix semaines en IUT au V vité, voire du métier qui vous plairait. En cours des deux ans de formation. S’y ajoutent revanche, vous n’avez ni l’envie, ni peut-être des travaux pratiques et dirigés et… une dose les moyens, de vous éloigner du domicile de cours théoriques. L’enseignement est le familial pour vos études. Avec la centaine plus souvent un peu plus généraliste en IUT d’IUT (instituts universitaires de technolo- qu’en STS. Dans les deux voies, on vous propo-gie) et les 2 000 STS (sections de techniciens sera des modules d’aide à la vie profession-supérieurs) qui maillent le territoire, vous nelle et de découverte des métiers. En DUT, n’aurez pas trop de problèmes à trouver une ces dispositifs consacrés au « projet profession-formation proche de chez vous. Vous resterez nel personnalisé » représentent désormais dans l’ambiance du lycée : classe d’une tren- 20 % du volume horaire global de la forma-taine d’élèves, obligation d’assister aux cours, tion. Résultat, vous serez confronté à un proximité avec les enseignants. Ce n’est pas rythme pour le moins soutenu : une trentaine pour vous déplaire! d’heures de cours par semaine sont au pro-gramme.Vous serez en outre soumis à des éva-Votre formationluations régulières. Mais, alors que le contrôle Les stages constituent l’une des clés de voûte continu est de mise en IUT, seul compte en des formations courtes : huit à douze semaines STS le résultat à l’examen final.◗
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Testezvous
Vous êtes plutôt fait pourune école spécialisée rchitecte, kiné, assistante sociale… vous savez déjà préci A sément quel métier vous voulez exercer. Parfois depuis des années. L’important aujourd’hui ? Que votre formation vous y conduise le plus directement possible.Transformer votre passion en métier et côtoyer des personnes qui partagent vos centres d’intérêt : c’est ainsi que vous envisagez votre avenir proche. De toute façon, vous ne pouvez travailler intensé ment que des matières qui vous intéressent.Vous vous êtes déjà frotté à la profession de vos rêves par le biais de stages au lycée, pendant les vacances scolaires ou à l’occasionde loisirs associatifs. Tant mieux ! Car dans les écoles spéciali sées, talent et motivation priment souvent sur les résultats scolaires, excepté dans les écoles d’ingénieurs ou de commerce, où la sélection est drastique. Autre atout selon vous : les écoles spécialisées sont pour la plupart à taille humaine.
Votre formation Il existe plusieurs centaines d’écoles spécialisées dans tous les domaines (architecture, art, audiovisuel, communication, in formatique, journalisme, tourisme…) et pour tous les niveaux de formation, du bac + 2 au bac + 5. Une partie des enseigne ments est assurée par des professionnels qui décortiqueront avec vous toutes les ficelles du métier. Au programme de
votre cursus : des travaux pratiques avant tout. La quantité de travail personnel varie énormément d’une spécialité à l’autre. Il en va de même pour vos chances d’accéder à la formation de vos rêves. Les modes de recrutement vont en effet du simple examen de dossier à des concours hypersélectifs.◗
Vous êtes plutôt fait pourla prépa ous ne souhaitez pas vous lancer trop vite dans le V concret et vous n’avez pas encore de projet profes sionnel.Vous avez surtout soif d’apprendre. Bon élève, vous pensez capitaliser sur vos acquis avant de vous décider. Résistant au stress, vous possédez un moral d’acier et vous serez capable d’affronter les premières notes qui seront bien inférieures à celles que vous aviez en terminale. Les profs ne s’appuient plus sur les grilles d’évaluation du lycée, mais sur celles des concours… que vous passerez dans deux ans.
Votre formation Les classes prépas sont pluridisciplinaires. Vous étudierez entrecinqetdixmatièrespendantlesdeuxans.Celarepré sente une trentaine d’heures de cours par semaine. S’y ajoutent autant de travail personnel et les « colles ». Ces interrogations orales ont lieu plusieurs fois par mois dans différentes matières. Leur objectif : vous préparer aux concours.◗
Êtesvous fait pourl’alternance? Pour savoir si vous avez ou non le profil de l’alternant idéal, répondez à ces quelques questions.
Votre définition de l’entreprise. A.La vraie vie qui commence, enfin! B.Une machine à broyer l’esprit libre qui sommeille en vous.
Les études, pour vous, c’est d’abord… A.Trop de théorie, pas assez de pratique. Si seulement vous pouviez vous en passer ! B.Un temps unique pour se cultiver, s’ouvrir au monde et approfondir des sujets variés.
Si vous deviez choisir entre ces deux groupes de métiers. A.Chargé de communication, chef d’entreprise, ingénieur. B.Professeur, sociologue ou architecte.
En matière d’examen, vous préférez… A.Le contrôle continu, c’est plus rassurant. B.Une série d’épreuves regroupées en fin d’année, on s’y met une bonne fois et on n’en parle plus.
L’alternance, pour vous, c’est d’abord… A.La solution idéale pour préparer un diplôme et mettre un pied dans l’entreprise. B.De la maind’œuvre bon marché pour les patrons.
Pour financer vos sorties… A.Vous comptez encore sur vos parents pour vous aider. B.Babysitting, télémarketing and co.
Vos résultats :Plus deA: foncez ! L’alternance, c’est fait pour vous ! Plus deB: fuyez l’alternance. Les études classiques sont plus adaptées à votre profil. Autant deAque deB, ou presque : prenez le temps de vous renseigner, l’alternance peut peutêtre vous convenir.
Pour en savoir plus sur les formations qui ont la cote, lire des témoignages d’étudiants, profiter des conseils de recruteurs pour décrocher un contrat en alternance, rendezvous dans la rubrique « Guide des études/Alternance » sur www.letudiant.fr.
5 thèmes : les 5 sens Le toucher14/11/16 au 04/12/16 La vue19/12/16 au 08/01/17 L’ouïe14/01/17 au 05/02/17 L’odorat13/0 2/17 au 05/03/17 Le goût13/03/17 au 02/04/17
er Rendezvous à partir du 1 décembre 2016 sur letudiant.fr concours photo
riel Alzial Concours photo de L’Etudiant 2016
Réussir en Occitanie
L’enfant du pays : JeanLouis Étienne
Entre deux expéditions, l’explorateur JeanLouis Étienne revient sur ses années lycée et la manière dont il a réussi ses études de médecine à Toulouse après un bac technique.
Quel genre d’élève étiezvous au collège, puis au lycée ? Pas vraiment doué ! Comme je n’avais pas les notes suffisantes pour intégrer la sixième, mes parents m’ont mis au collège technique de Maza-met, dans le Tarn. Le but était que je décroche un CAP [certificat d’aptitude professionnelle] de tourneur-fraiseur. J’étais loin de chez moi, donc je suis devenu pensionnaire. Le pensionnat, c’est un lieu de discipline. On n’avait pas d’autres choix que de travailler. Heureusement, je me suis fait des copains, et j’ai surtout pris goût aux études.
Comment vous êtesvous retrouvé en fac de médecine ? Moi qui ne devais pas dépasser en principe le CAP, j’ai été orienté vers un bac technique. La section s’appelait à l’époque « TM », ce qui
j’«étais gamin, Quand j’avais une illustration représentant le massif du Mont-Blanc sur le mur de ma chambre. Je me voyais explorateur.
➥Retrouvez l’intégralité de l’interview de JeanLouis Étienne sur
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voulaitdire:«technique-mathématiques». C’était un mélange de matières classiques et d’ateliers techniques. J’ai adoré. Tout était possi-ble. Et c’est comme ça que je me suis retrouvé à faire médecine !
Quand avezvous commencé à voyager ? Ma première expédition a consisté à me rappro-cher des montagnes ! J’avais 26 ans et déjà pas mal d’expériences en milieu hospitalier. Quand j’étais gamin, j’avais une illustration représentant le massif du Mont-Blanc sur le mur de ma cham-bre. Je voulais être alpiniste. Je me voyais explora-teur. La première étape était de déménager à Grenoble,cequej’aifait.Jemesuisfaitembau-cher à l’hôpital en radiologie, une spécialité que je savais beaucoup plus « tranquille », et où surtout il n’y avait pas de gardes à effectuer. J’habitais à l’au-bergedejeunessedeGrenoble,remplied’Améri-cains parce que les jeux Olympiques venaient de s’y dérouler. Je m’y suis rapidement fait des copains et c’est avec eux que j’ai démarré l’alpi-nisme. Peu de temps après, j’ai organisé moi-même une expédition en Patagonie. Nous étions trois, je gagnais un peu d’argent en exerçant sur place la médecine générale.Après, la bougeotte ne m’a plus jamais quitté, sur terre comme sur mer !
À votre avis, un parcours comme le vôtre estil encore possible aujourd’hui ? Oui, j’en suis certain. Il faut se donner la liberté de faire ce qu’on a envie de faire, tout en étant capable de s’engager. C’est important, l’engage-ment, et c’est basé sur la confiance en soi. On a souvent envie d’abandonner parce qu’on est dans un environnement hostile. Or il faut justement résister à la tentation de l’abandon quand cela devient difficile.◗ Propos recueillisparNathalie Helal
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Étudier en Occitanie L’autreSud Avec Toulouse et Montpellier l’Occitanie constitue un pôle universitaire attractif. Le climat ensoleillé la vie culturelle de haut niveau et le dynamisme économique sont de précieux atouts pour attirer et donner envie de rester à quelque 240 000 étudiants. parThibault Franceschet
Sébastien Billi,20 ans, en première année à l’ISAE Supaéro, à Toulouse (31).
« Un studio, à Toulouse, coûte entre 400 et 450 € par mois » Son premier choix.« Originaire du Val-d’Oise (95), j’ai effectué une classe prépa MPSI [maths, physique, sciences de l’ingénieur]en région parisienne avant d’entrer à l’ISAE-Supaéro. J’avais passé les principaux concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs, mais j’ai toujours été passionné par l’aéronautique, et c’était mon premier choix. » Des week-ends au ski.« Toulouse m’a toujours attiré. Mes parents, qui ont tous deux fait leurs études dans la Ville rose, me l’ont beaucoup conseillée. Le coût de la vie, moins élevé qu’à Paris, est un autre avantage. Un studio, par exemple, coûte entre 400 et 450 € par mois. Et la situation géographique, entre mer et montagne, est idéale. On a la possibilité de faire des week-ends de ski pour moins de 100 € ! » Un campus un peu excentré.« L’école est à quinze minutes en vélo du centre-ville, mais le réseau de transports est correct : deux métros, deux trams et les bus, avec un abonnement annuel à 100 € pour les étudiants. Le seul inconvénient, pour moi, reste le trajet en train jusqu’à Paris, très long. »
Y VIVRE Martin Saltel, LOGEMENT « Je suis allé à l’opéra pour 5 € ▲ 24 ans, La Région compte un grand grâce au pass culture de l’université » en licence 3 AES nombre de cités universitaires, à Paul-Valéry-concentrées à Montpellier et Ressources humaines.« Oriinaire du ard, j’ai commencé une licence AES Montpellier 3. Toulouse,ainsi qu’à Albi, Alès, à Paul-Valéry après mon bac ES. C’était l’université la plus proche à proposer Castres, Fieac, Millau, Nîmes, cette formation. J’aimerais poursuivre avec un master en Perpinan et Tarbes. Certaines ressources humaines et, pourquoi pas, créer un jour mon entreprise. » sont accessibles aux personnes Bons plans culturels.« À Montpellier, des événements culturels sont oranisés tout handicapées. Comptez entre au lon de l’année. La carte d’étudiant accorde de nombreuses réductions, pour 400 et 450 € pour un studio les musées par exemple, et l’université propose un pass culture à 9 € qui donne droit dans les randes villes, 300 € à des tarifs intéressants pour le cinéma et les concerts : l’année dernière, je suis allé dans les plus petites. à l’opéra pour seulement 5 €. » Tout à proximité.« Côté loement, la demande pour les studios est très forte en TRANSPORTS centre-ville, mais cela reste possible à la périphérie. Il faut compter environ 450 € pour ▲ À Montpellier, le contrat 2 un 20 m . Le campus de Paul-Valéry est situé à quinze minutes à pied du centre, ce qui Mobilité jeune donne accès est pratique. Et le réseau de transports est bien développé : quatre trams et neuf lines au réseau TaM, aux parcs de bus quadrillent la ville. » à vélos, aux parkings, etc., pour 196 € par an. L’offre s’adapte à vos besoins, avec des prix réduits sur les « vélostations » Où sont inscritsles étudiants et l’« autopartae ». LOISIRS de la région ?Chaque saison apporte ▲ son lot de week-ends au ski, Voici la répartition des étudiants en Occitanie dans les principales filières en randonnée ou à la plae. de l’enseignement supérieur public et privé sous contrat. Si Montpellier et Toulouse concentrent la majorité des soirées étudiantes, les férias et festivals (notamment celui des arènes de Nîmes) en IUT en STS offrent aussi de bons moments. en CPGE Le patrimoine culturel local à l’université permet de voyaer dans le temps, depuis les Romains 10 684 24 011 6 860(Nîmes) jusqu’au Moyen Âe en écoles spécialisées en écoles d’ingénieurs (Carcassonne). Albi et Fieac, en écoles de commerce où se trouve la maison 148 914 natale de Champollion, raviront les amateurs d’architecture. 27 290 13 676La proximité avec le olfe 10 365 du Lion et l’Espane plaira à ceux qui aiment lézarder sur la plae !
CPGE :classe préparatoire aux grandes écoles. IUT :institut universitaire de technologie. STS :section de techniciens supérieurs. Source : Repères et références statistiques 2016, MENESR.