Katarina Bivald -La ďiďliothğƋue des Đœuƌs ĐaďossĠs
Une note de lecture par Jean-François Ponge
"Chğƌe Saƌa", Đ’est paƌ Đes ŵots Ƌue ĐoŵŵeŶĐeŶt les lettƌes eŶǀoLJĠes de BƌokeŶ Wheel, Ioǁa, paƌ Amy Harris à sa correspondante suédoise, Sara Lindqvist. Toutes deux, au-delà de leurs différences, partagent une même passion pour les livreset ǀoŶt ďieŶtôt s’ĠĐhaŶgeƌ Đeudž Ƌu’elles oŶt aiŵĠs. Une invitation au voyage suivra. Et voilà notre jeune lectrice suédoise, toute émue de débarquer dans ce grand pays qui l’a fait telleŵeŶt ƌġǀeƌ, découvrant une ville sinistrée, isolée au milieu des champs de maïs (très probablement génétiquement modifiés, comme ses habitants), peuplée de ce qui ressemble assez bien à la description habituelle des morts-vivants. La maisond’AŵLJ lui est gƌaŶde ouverte, malheureusement sans son hôtesse, décédée depuis peu. Sara songe à repartir, mais elle va finalement se décider à rester, le temps de souffler un peu et de profiter de la collection edžtƌaoƌdiŶaiƌe Ƌu’a ƌasseŵďlĠe AŵLJ tout aulong de sa vie. La suite ne se raconte pas, tant elle va de ƌeďoŶdisseŵeŶts eŶ ƌeďoŶdisseŵeŶts au fil de l’iŵagiŶatioŶfertilede l’auteuƌe. UŶe faďle attaĐhaŶte, Ƌui se lit Đoŵŵe uŶ ƌoŵaŶ d’aǀeŶtuƌes. Il LJ a du ŵLJstğƌe, de l’aŵouƌ, du suspeŶse, et l’oŶ s’attache très vite aux personnages, dont le destin va être bouleverséjusƋu’au ďouƋuet fiŶal. Un ŵessage pƌofoŶdĠŵeŶt huŵaŶiste, et uŶ ďoŶ, tƌğs ďoŶ ŵoŵeŶt de leĐtuƌe, Ƌue l’oŶ auƌait eŶǀie de pƌoloŶgeƌ…