Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné Lettres de Madame de Sévigné, de sa famille et de ses amis Hachette, 1862(p. 404).
522. —— DE MADAME DE SÉVIGNÉ AU COMTE DE BUSSYRABUTIN.
Un mois après avoir écrit ce billet (n° 512, p. 378), je reçus celui-ci de Mme de Sévigné.
e À Chaseu, ce 10avril 1676.
Enfin me voilà de retour à la bonne ville, mon pauvre cousin. Je vous écris avec une main encore enflée de mon rhumatisme, et comme c’est avec beaucoup de peine, je finirai promptement. J’embrasse mille fois ma nièce, et je la remercie de son amitié et de ses soins.
[1] Voilà une lettre de ma fille, qui m’est venue en Bretagne: que dites-vous de tout [2] le chemin qu’elle a fait?
1. ↑LETTRE 522. — C’est la lettre donnée plus haut, p. 383, en date du 15 mars. 2. ↑Ce billet est tout autre dans le manuscrit de l’Institut : « J’ai failli à mourir depuis trois semaines, mon pauvre cousin. Il m’en reste un grand rhumatisme, et je vous écris avec une main fort enflée, et comme c’est avec beaucoup de peine, je finirai promptement. J’embrasse mille fois ma nièce de Coligny et vous. « Voilà une lettre de ma fille ; elle est allée en Bretagne avant que de revenir à moi. » La différence du commencement tient à ce que Bussy a omis er dans le manuscrit de l’Institut le billet du 1mars, où Mme de Sévigné lui apprend qu’elle vient d’être malade.