POURQUOI LES UNIVERSITÉS PRODUISENT DES COMMUNISTES OU LA MYSTIFICATION DE L’ÉVOLUTION DÉVOILÉE A.N. FIELD Table des matières 1 PRÉFACE 5 2 THÉORIE CONTRE RÉALITÉ 7 3 LE SQUELETTE DANS LE PLACARD 11 4 LE DOSSIER « ÉVOLUTION » AUJOURD’HUI 19 5 EMPREINTES SUR LES SABLES DU TEMPS 29 6 LA FABLE DE L’HOMME-SINGE 41 7 COMMENT NAQUIT L’ÉVOLUTIONNISME 59 8 DE L’ESSOR AU RACKET 71 9 TOUS À BORD POUR L’ATHÉISME 85 10 LES ENFANTS DE L’ÉVOLUTION 97 11 CE QUE LA SCIENCE DÉCOUVRE 109 12 L’HOMME ET LA CIVILISATION 121 13 CONCLUSION 137 14 APPENDICE LES SCIENTIFIQUES QUI REJETTENT L’ÉVOLUTIONNISME 145 3 1 PRÉFACE Premièrepublicationde1941 L’Évolutionnisme est le sujet examiné par l’auteur. C’est un sujet dont les implications sont, pour certains, rendues obscures par les rodomontades de certains scientifiques. Mais plus dangereusement, le vrai caractère de l’Évolutionnisme est obscurci pour beau- coup par les exhalaisons des religieux professionnels, et en particulier par ceux qui ont choisi de dispenser ce mélange bizarre de prêtrise et de marxisme connu sous le nom d’Évangile Social. Dans les mass médias d’Angleterre, la TV, la presse et la radio, l’Évolu- tionnisme est sacrosaint, et sa base spéculative ne doit pas être discutée. Les plus vocaux des propagandistes de ce culte, cependant, ont obtenu un accès aux écoles et aux uni- versités.
POURQUOI LES UNIVERSITS PRODUISENT DES COMMUNISTES OU
LA MYSTIFICATION DE L’VOLUTION DVOILE
A.N. FIE L D
Table des matires
1PR FA C E 2 THORIE CONTRE RALIT 3 LE SQUELETTE DANS LE PLACARD 4 LE DOSSIER«VOLUTION»AUJOURD’HUI
5 EMPREINTES SUR LES SABLES DU TEMPS
6 LA FABLE DE L’HOMME-SINGE
7 COMMENT NAQUIT L’VOLUTIONNISME
8 DE L’ESSOR AU RACKET
9 TOUS á BORD POUR L’ATHISME
10 LES ENFANTS DE L’VOLUTION
11 CE QUE LA SCIENCE DCOUVRE
12 L’HOMME ET LA CIVILISATION
13 CONCLUSION
14 APPENDICE LES SCIENTIFIQUES QUI REJETTENT L’VOLUTIONNISME
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1 PR FA C E
PremiÈre publication de 1941
L’volutionnisme est le sujet examin par l’auteur. C’est un sujet dont les implications sont, pour certains, rendues obscures par les rodomontades de certains scientifiques. Mais plus dangereusement, le vrai caractre de l’volutionnisme est obscurci pour beau-coup par les exhalaisons des religieux professionnels, et en particulier par ceux qui ont choisi de dispenser ce mlange bizarre de prtrise et de marxisme connu sous le nom d’vangile Social. Dans les mass mdias d’Angleterre, la TV, la presse et la radio, l’volu-tionnisme est sacrosaint, et sa base spculative ne doit pas tre discute. Les plus vocaux des propagandistes de ce culte, cependant, ont obtenu un accs aux coles et aux uni-versits. C’est en tant qu’ducateurs salaris que ceux-ci ont maintenant la licence de promouvoir leur athisme Ā des audiences captives, partout oÙ cela est possible, afin d’abolir la foi des enfants.
Dans cette enqute serre, M. Field dmontre que l’volutionnisme constitue une fraude scientifique. Il avance les faits qui lui ont permis de dmasquer les universits modernes comme tant des machines Ā dchristianiser et Ā dmoraliser la communaut.
Dans son chapitre « Les enfants de l’volution », l’auteur ouvre une ligne de recherche trs fructueuse et rvle l’origine de la plupart des troubles spirituels et intellectuels de notre poque. Ces derniers sont gnrs par l’abandon volontaire des critures; pourtant, il y a des signes indiquant que la roue a tourn. Une fois de plus, l’un ici et l’autre lĀ, chacun est invit Ā retourner vers ce que Dieu a crit et Ā oser y croire .
Puisse ce livre jouer un certain rÔle dans l’encouragement Ā ce retour.
Les diteurs.
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2 THORIE CONTRE RALIT
Le but de ce livre est de dmontrer la fausset d’une thorie qui, depuis trois-quarts de sicle, a domin toutes les penses des Britanniques. Nominalement, la thorie de l’volution organique n’est rien d’autre qu’une proposition de la science biologique. En ralit, elle est le parent et le support de tout un tas de thories subsidiaires – politiques, conomiques et scientifiques – toutes accep-tant comme vrit tablie des choses totalement non prouves, dont la plupart peuvent tre dmontres fausses.
Lors du vingt-et-unime anniversaire de l’volution en 1880, Thomas Huxley, chef propagandiste de l’vangile Darwinien, fit la remarque suivante :
« C’estle destin habituel des nouvelles vrits que de commencer comme des hrsies et de finir comme des superstitions» (Huxley’s Life and Letters, ii, 12).
L’volution a fait son chemin, dguise en vrit, et elle est Ā bout de souffle. á la lumire de tous les faits, ce n’est pas une exagration que de dire qu’elle a transform les universits et les hautes institutions ducatives de l’Empire Britannique, non pas en centres d’veil spirituel mais en repaires pour la super-stition et pour les tnbres intellectuelles. La thorie de l’volution ne peut tre propage que par une distorsion constante des faits observs, et son rsultat principal est une pense confuse concernant tous les aspects de la vie.
Dans les universits de Grande-Bretagne, de l’Empire Britannique et des tats-Unis, un fort courant d’influence subversive a opr sur les esprits des tudiants depuis de nombreuses annes. Bien des gens, n’ayant jamais eu l’occasion d’exa-miner ce problme en profondeur, voient ce phnomne comme rien de plus que les bullitions mal avises d’un enthousiasme juvnile. Il existe cependant des
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preuves d’un effort organis sur de nombreuses annes dans une œuvre de dif-fusion dlibre de la subversion dans les universits britanniques. Il y a Ā peine une gnration, il apparut clairement en Nouvelle-Zlande que la petite pince de professeurs d’universit venus de Grande-Bretagne apportait avec elle une in-sinuation constante d’ides matrialistes et subversives qui taient verses dans les esprits des tudiants. Depuis le dclenchement de la guerre actuelle, le sen-timent public en cette matire a trouv une expression nergique dans certaines parties de la nouvelle-Zlande. L’enseignement volutionniste prpare la voie de la subversion.
Il est bien reconnu que cette infection mentale est Ā mme de colorer le point de vue sur l’existence de ceux qui en souffrent. Deux professeurs de l’Universit de Londres en 1933 furent tellement impressionns par ce phnomne qu’ils tablirent des statistiques sur la faon dont des tudiants avancs, soutenant un mouvement « avanc », « progressif » ou « non-orthodoxe », tendaient Ā soutenir d’autres mouvements quivalents. Le questionnaire ne demandait pas Ā l’tu-diant s’il croyait en l’volution, car aujourd’hui cela est considr comme ac-quis. Selon leLondon Patriotdu 25 mai 1933, les divers mouvements recueillis dans ce questionnaire professoral incluaient le contrÔle des naissances, l’avor-tement, la libert sexuelle, la nouvelle ducation (sans contrainte), le rationa-lisme (l’athisme), le nudisme, la psychanalyse, l’anarchisme, le communisme, le socialisme, le refus de service militaire, la strilisation, etc. Les universits ne furent pas tablies pour constituer des foyers de propagande pour des mouve-ments tels que ceux lists ci-dessus, mais elles le sont devenues.
Aux tats-Unis, en 1934, un questionnaire similaire circula, tabli par une orga-nisation tudiante de l’Universit de Harvard. Les nombreuses questions poses dans ce questionnaire concernaient cependant principalement des sujets lis Ā la sexualit version psychanalytique, avec des questions sur les habitudes des tu-diants et leurs faons de voir ce sujet (Boston Evening Transcript, 14 et 15 mars 1934). Ces deux questionnaires apportent un tmoignage suffisant quant Ā la mme tendance infectieuse prsente dans les institutions ducatives principales en Grande-Bretagne comme aux tats-Unis.
Le rsultat principal de l’ducation universitaire aujourd’hui est la production d’individus remplis d’une croyance illimite en toutes sortes de thories invri-fies et souvent invrifiables. Au mme moment, le public en gnral est habit
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d’une croyance tout aussi illimite et tout aussi infonde en tout ce qui porte l’tiquette de «Science ».La notion d’exprience est jete par la fentre, tant vue comme un matre inutile, et certains petits imbciles, sortis gradus d’une universit, avec leur sac plein de thories, sont chargs de la tche consistant Ā refaire les Cieux et la Terre.
Dans les affaires du monde, nous voyons les fruits de l’ducation universitaire dans les difficults actuelles en lesquelles l’Empire Britannique se retrouve im-pliqu, difficults que le simple peuple, avec son courage et sa rsolution, est pri de rsoudre par lui-mme. á travers tout le dix-neuvime sicle, avant que les thoriciens ne prennent tout en charge, la politique trangre britannique tait base sur des principes intelligents et pragmatiques. Une force arme suffi-sante et une interfrence minimale dans les affaires europennes tait la rgle. Et de longues priodes de paix en furent le rsultat.
á la fin de la Guerre Mondiale, en 1918, nos thoriciens duqus prirent le mors aux dents et l’difice connu sous le nom de « Ligue des Nations » fut exactement le produit que l’on pouvait attendre de ces gens Ā l’esprit universitaire. Cette intrigue, destine Ā la mise en place de la paix sur Terre, n’tait rien d’autre que de la thorie, dont aucune partie, de toute faon, ne pourrait jamais fonction-ner. Son promoteur principal au Ministre Britannique durant la dernire guerre obtint un rapport du Foreign Office en 1916 sur l’bauche de ce plan, rapport crit par Sir Eyre Crowe, qui indiquait dans les dtails pourquoi cette Ligue pro-jete ferait tout ce que l’on voudrait except faire ce pourquoi elle tait faite. Ce dfaut insignifiant, cependant, ne pouvait en rien abaisser la beaut thorique d’un plan destin Ā refaire l’humanit. Le texte de ce rapport instructif peut tre trouv dans lesMÉmoires de Guerrede Lloyd George (vol. iii).
Dans leur culte vou Ā ce Palace des Discours Ā Genve, nos volutionnistes et intellectuels universitaires taient prts Ā ngliger et Ā sacrifier tous les intrts britanniques. La cacophonie de ces thoriciens amena la Grande-Bretagne Ā se dbarrasser de ses armements et ds lors Ā se retrouver emptre de toutes les faon possibles et impossibles dans les affaires des autres peuples, en Europe et partout ailleurs.
Aprs quatre annes de souffrance et d’endurance du peuple, les Britanniques mergrent victorieux de la dernire guerre. Tous les fruits de la victoire furent
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jets au panier par les thoriciens. Une incroyable politique financire fut pour-suivie sous les ordres d’une corporation prive dont les propritaires taient secrets et possiblement trangers : et le rsultat en fut des travailleurs au chÔ-mage par millions sur une priode de vingt ans – exactement comme prdit par leLondon Timesen 1918, lorsque cette politique fut voque la premire fois. Aucun effort mritant d’tre mentionn ne fut poursuivi pour dvelopper l’hri-tage mondial de la nation. Une grande partie du temps des dirigeants politiques fut consacre Ā se ruer d’une confrence internationale Ā la suivante et Ā si-gner pacte aprs pacte, chacun de ces derniers se rvlant compltement inutile avant mme que l’encre qui avait servi Ā les rdiger fut sche.
Finalement ces vingt annes de politique irrelle, base sur une ducation ir-relle, s’effondrrent comme le chteau de cartes qu’elles taient. La Grande-Bretagne se retrouva plonge dans une guerre dans des circonstances encore plus dsavantageuses, en ce qui concerne les quipements comme les allis, que jamais auparavant dans son histoire. Dans cette lutte, la masse de la nation rvle, comme toujours, les hautes qualits de la race Britannique.
En ce qui concerne les intellectuels, ils ont profit de la guerre pour produire une construction thorique encore plus flamboyante que leur Plan de la Ligue des Nations aprs la guerre prcdente. Sous le nom d’« Union Fdrale », ce plan propose une restauration de l’talon-or pour le plus grand bnfice des finan-ciers internationaux possdant le stock mondial de l’or, la dissolution de l’Em-pire Britannique et, tant qu’Ā faire, son absorption virtuelle dans les tats-Unis. L’auteur espre passer en revue ce projet remarquable Ā une date ultrieure.
Tels sont les fruits de notre ge adorateur de thories. Et la source de ces rves et de ces imaginations divorcs de la ralit est sans aucun doute la thorie de l’volution organique produite par Charles Darwin il y a un peu plus de quatre-vingts ans. Voici la grande rivire de fausset et de corruption par laquelle tous les aspects de la vie nationale ont t irrigus d’eaux de contre-vrits. Les ef-fets de cette thorie sont tellement profonds qu’ils mritent l’attention de tous. Dans les pages qui suivent, nous dcrirons la position actuelle sur le dossier de l’volution, l’origine et le dveloppement de la thorie et certaines de ses consquences.
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3 LE SQUELETTE DANS LE PLACARD
Avec des chnes sortis des glands, des larves devenant des papillons et des pou-lets sortant d’œufs Ā coups de bec, il n’est pas surprenant que l’imagination humaine ait jou ds les temps anciens avec la notion d’espce vivante se trans-formant en une autre. Cette ide a constitu le fond de commerce du folklore et des contes de fes en tous temps et en tous lieux. En faire la fondation de la science biologique moderne fut l’exploit ralis par Charles Darwin.
á la fin du dix-huitime sicle se passa un vnement important connu sous le nom de « Rvolution Franaise », qui fut dcrit dans certains milieux comme tant l’vnement marquant de la libration de l’esprit humain. Au passage, l’tudiant peut apprendre, en lisantHistory of Europepar Alison, comment au cours de cet pisode historique, les masses des rues de Paris rÔtirent et man-grent les corps massacrs des Gardes Suisses du Palais royal, le 10 aoÛt 1792, et comment quinze mois plus tard la multitude s’assembla dans la Cathdrale de Notre-Dame pour y adorer la Desse Raison personnifie par une actrice, bien connue du public par d’autres capacits, place nue par dcret gouvernemental sur l’autel de l’Abbaye de Westminster franaise. L’tat et le peuple ayant rejet le Christianisme comme superstition dmode, l’attention fut dirige dans les cercles scientifiques sur la dcouverte de la manire dont le monde aurait pu apparatre sans intervention du Tout-Puissant.
La thorie volutionniste moderne date des crits de deux scientifiques Franais de cette priode : le Comte de Buffon et M. Lamarck, ce dernier ayant propos une thorie de l’volution par hritage des caractres acquis. Les ides volu-tionnistes furent galement amenes par un homme de Derby, de profession mdicale et auteur, le docteur Erasmus Darwin, correspondant et admirateur de Jean-Jacques Rousseau, philosophe en chef de l’re rvolutionnaire franaise.