1 • La lumière et l’optique géométrique 114. L’OPTIQUE GÉOMÉTRIQUELes différents exemples abordés illustent bien le fait que l’observation d’un phénomènelumineux est possible si l’on dispose d’une source de lumière, d’un milieu dans lequelelle se propage et d’un récepteur qui peut-être un écran, l’œil... Afin d’expliquer les phé-nomènes observés, l’optique propose plusieurs formalismes que nous allons rappeler.4.1. Cadre général de l’optiqueLe mot optique est la transcription du mot grec qui signifie « je vois ». Il nous rappellequ’à l’origine on ne distinguait pas nettement l’étude des sens de la vue de celle de lalumière. Aujourd’hui, c’est l’optique physiologique qui s’occupe des sensations visuelles.Dans cet ouvrage, nous appliquons principalement l’optique à des sources lumineusesdu domaine visible. Cependant, l’optique ne se limite pas seulement aux phénomèneslumineux proprement dits mais englobe aussi les rayonnements invisibles comme l’infra-rouge (IR), l’ultraviolet (UV), les rayons X..., qui obéissent aux mêmes lois. La lumièrepourra donc être éventuellement définie dans un sens plus large que celui de rayonne-ment visible.Historiquement, l’optique couvre trois domaines différents : l’optique géométrique, l’op-tique ondulatoire et l’optique quantique, qui sont apparus en ordre de difficulté crois-sante tant expérimentale que mathématique. Il ne s’agit pas d’outils contradictoires maisde trois visions différentes des mêmes phénomènes ...