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Description
« Quelques plumes flottantes de vagues éthyliques transpiraient leurs brumes piquantes de glaces froides. J'ouvre les paupières et mon âme respire de toi. Déprisonne mes entrailles... Je t'aime. »
L’amour est très sincèrement concret, neutre, simple, cohérent et universellement accessible. Différencier l’amour, tel qu’il est, de la façon dont on le vit, permet de prendre conscience des enjeux. Probablement perçoit-on l’amour à travers le filtre de nos états d’âme, de nos contextes, des personnes, du moment, du but recherché...
Ressentir l’amour comme un océan d'échanges, de ressentis, tour à tour rassurants, obsédants, déstabilisants ou addictifs.
Aimer, c'est aussi accepter de se perdre, de quitter puis se réjouir du vide, dans cette vaste mer magique. S'ébattre et contempler.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 17 novembre 2017 |
Nombre de lectures | 5 |
EAN13 | 9782414140947 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-14092-3
© Edilivre, 2017
Écrire consiste, pour moi, à mettre au propre ce que je « vois » passer dans mon esprit. Flots pourpres de mots voletants, successions d’images à raconter… Je ne cherche rien, pendant mes cycles circadiens ; il s’agit de création spontanée.
Jamais je n’oublierai cet instant magique où le mot « sérendipité » est venu à moi, sans que je le connaisse. Nous ne nous étions jamais présentés et le voilà, me disant spontanément : « Bonjour, j’existe ». Peu importe sa définition ; je l’aime tel qu’il est, pour sa sonorité et son odeur de camélia immaculé, empreint de magie.
Comment ne pas céder à l’exquise tentation de poser des mots pour raconter ces « scènes de films » émanant de l’inconscient ; voluptueuses volutes et vagues de couleurs, rythmes sensuels, sycomores aériens…
Chère lectrice, cher lecteur, pour apprécier au mieux ces textes, accordez-leur votre silence intérieur, si beau et magique. Offrez-leur un temps de vie, en recréant ressentis, à travers et pendant la lecture…
Contact : fiors@bluemail.ch
Un
Ninon,
Ta main est si grande
Que lorsque tu sauves ton âme,
Tu emportes l’éther dans ton onde.
Deux
Je séchais le sel de mes paupières,
Plage de Langrune,
Seule avec moi-même,
L’écume blanche,
Le vent dans les roseaux
Et le cri d’un goéland tournoyant au-dessus,
Fondu dans l’élément bleu.
Voilà.
Je sèche quelques larmes salines d’un revers de main sur mes lèvres,
Crispées.
Soudain !
Cette ombre apparaît dans l’image de mon cristallin.
– Hey ! Chuut. C’est lui…
Je raie le silence encore trop bruyant.
Réflexe prédateur ; je me cache à plat ventre. Il m’a vue.
Je ne bouge pas.
– Non, non. Attends !
… Trop tard.
Parti.
Trois
Fermer les yeux et sentir les grains de sable
Glisser entre les orteils
Gonfler ses poumons en lentes respirations
Figer le temps en cette suspension infiniment éternelle
Sourire tristement, laisser retomber la nuque en arrière
Serrer fort les paupières, éjecter ces gouttes de larmes
Que le vent bruyant patiemment sèche
...