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Description
L'érotique balancement des Saules verts, l'illusoire pureté des Iris blancs déclinent un art d'aimer, la liberté d'une jeunesse vagabonde jusqu'à l'exil aux marches de l'Orient, à ce cruel et marécageux Rivage des Gètes où Lune Lin vit se perdre et mourir Ovide.
Une nostalgie qui s'étiole, des plaisirs qui s'éloignent, des amis qui vous oublient, tous ces brûlots de l'âme d'une poésie qui vous envahit, vous consume et vous livre sa langue de contrebande, comme une danse onirique sur les reflets de l'eau.
Nos corps fous s'éteignent
Le ciel dresse sa cape de satin
Et nos ombres se baignent
Dans l'océan de Lune Lin.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 05 juillet 2021 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782414524075 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-52408-2
© Edilivre, 2021
Du même auteur
Du même auteur
Sur les pas des Symbolistes , Millas-Martin, 1976
Levantines , La Pensée universelle, 1988
De l’autre les choses , édition BC, 1995
Les jours lents sans retour , édition BC, 1998
Carnets de mousson , Publibook, 2012
De sable et d’eau , L’Harmattan, 2017
Dédicace
A la mémoire de Françoise Y.,
tes musiques sur ces poèmes,
nos souffles, ton amour,
Exergue
Toute la journée le désir
pénètre le cœur des hommes
Les femmes du village
marchent le long des vérandas
munies de clochettes
L’haleine jaillie de la bouche
de cette lune
Des flèches de silex
dans leurs cheveux
Michael Ondaatje
Conduisez-moi là-bas, je vous en prie
vers les lointains rivages
au-delà du chagrin.
Chandogy a Upanishad, 7. I
Les saules verts
La statuette
d’un vieillard oriental
ricane de sa voix fluette
sur mes amours de santal
Drapé
Sortie d’une chaumière, un vase à la main
partant pour l’infini sans regrets apparents
une femme superbe m’apportera du vin
dont l’ivresse isolée commencera le chant
Je pense à ce symbole qui nous rend inutiles
sans me préoccuper pour autant de l’artiste
que nos instincts, guidés par des âmes faciles
depuis la nuit des temps l’imaginent fataliste
Elle resterait bien sûr sur ce lit drapé d’argot
si des êtres difformes, loin de toutes convenances
s’acharnaient à lui laisser une dignité de mots
par laquelle un navire érodé lui peindrait les nuances
Conversion
Je ne sais plus pleurer depuis l’enfance
Ce désir d’éclater s’est envolé soudain
pour s’agripper à de piètres vengeances
que seul dans une pièce j’étouffe de mes mains
Hymne capricieux
glisse sur une mer
où de nombreux bateaux
vogueront vers les cieux
J’espère qu’une mouette, survolant les naufrages
les termes de jouissance accrochés à son bec
pourra, par des vents dénués de tapage
s’élancer vers les côtes et prévenir La Mecque
Eve
...