Jacques Cartier : Découvreur du Saint-Laurent , livre ebook

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«Jacques Cartier prépare minutieusement son premier voyage. Comme il est soutenu par le roi de France, il parvient à lever son équipage. Le 20 avril 1534, il assiste à la messe et au sortir de l’église, toute la ville l’accompagne sur les quais. La foule en liesse veut assister au départ de ce grand personnage auquel rien ne résiste. Il appareille avec deux navires ornés du drapeau fleurdelisé, symbole de la royauté. C’est le départ pour la grande aventure. En moins de trois semaines d’une traversée assez tranquille, Jacques Cartier passe au large de Terre-Neuve. Comme les glaces lui barrent le chemin, il se réfugie dans une crique. Le 21 mai, il repart plein nord. Il découvre alors une île couverte d’oiseaux, qu’on nomme aujourd’hui Fous de Bassan. Un peu plus tard, le navigateur croise un ours sur son chemin. Dans son premier récit de voyage, il le décrit comme “grand comme une vache, aussi blanc
qu’un singe”.
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Date de parution

27 avril 2014

Nombre de lectures

7

EAN13

9782924309131

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Alain Raimbault
JACQUES CARTIER
Découvreur du Saint-Laurent
JACQUES CARTIER
Découvreur du Saint-Laurent
Direction éditoriale : Angèle Delaunois Édition électronique : Hélène Meunier Révision linguistique : Jocelyne Vézina Éditrice adjointe : Rhéa Dufresne
Adaptation ePub : Studio C1C4
Illustration de la couverture : Sybiline Illustrations intérieures : Adeline Lamarre
© 2012 : Alain Raimbault et les Éditions de l’Isatis
Collection Bonjour l’histoire n o 4 Dépôt légal : 3 e trimestre 2012 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Raimbault, Alain
Jacques Cartier, découvreur du Saint-Laurent
(Bonjour l’histoire ; 4) Comprend des réf. bibliogr. et un index. Pour les jeunes de 10 à 12 ans. ISBN 978-2-923234-84-7
1. Cartier, Jacques, 1491-1557 - Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse. I. Titre. II. Collection : Bonjour l’histoire ; 4.
PS8585.A339J32 2012 jC843’.6 C2012-941919-2 PS9585.A339J32 2012
Aucune édition, impression, adaptation ou reproduction de ce livre par quelque procédé que ce soit, ne peut être faite sans l’autorisation écrite des Éditions de l’Isatis inc.
Nous reconnaissons l’aide financière du Gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication et la SODEC pour son appui financier en vertu du Programme d’aide aux entreprises du livre et de l’édition spécialisée et du programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres.
* Les mots d’époque suivis d’un astérisque sont expliqués dans le glossaire du dossier Alexander Graham Bell.
Fiche d’activités pédagogiques téléchargeable gratuitement depuis le site www.editionsdelisatis.com
À mes enfants, à Sandra
Chapitre 1 DES DÉBUTS PROMETTEURS
Les rives de Saint-Malo sont animées d’une grande effervescence en ce matin d’été de l’an 1500. Un navire de pêche, la cale remplie de morues salées, revient des Grands Bancs de Terre-Neuve. Jacques Cartier a neuf ou dix ans. Il tend l’oreille aux dialogues des marins.
S aint-Malo, la cité jalouse de sa liberté, la cité corsaire, surnommée aussi « le rocher », vit au rythme des violentes tempêtes que seule la Bretagne* connaît sur ses côtes déchirées. Elle vibre aux récits des grandes découvertes comme celle de Christophe Colomb qui a ouvert la route des Indes par l’ouest, huit ans auparavant, ou de Vasco de Gama qui, le premier, a contourné l’Afrique. Ou encore de Jean Cabot, qui a navigué jusqu’au Labrador. Jacques Cartier écoute. Il se demande si ces grands marins ont rencontré les fameux Cannibales. Ont-ils été attaqués par les monstres de la mythologie ? Ont-ils découvert l’Eldorado, ce pays merveilleux où les pépites d’or coulent dans les ruisseaux ? Le garçon rêve de prendre la mer.
O ui, il tend l’oreille, car les marins fréquentent une autre planète qu’il rêve lui aussi d’habiter. Celle des légendes. Lui aussi, il découvrira des îles. Lui aussi, il rencontrera les Cannibales. Lui aussi, tout comme les navigateurs espagnols, portugais ou génois sur leurs caravelles, il trouvera la route des Indes. Il reviendra de ses voyages en héros.
L e futur explorateur reçoit une éducation religieuse à Saint-Malo. C’est un élève très studieux.
I l sait que pour devenir pilote de navire, il doit entreprendre une solide formation et naviguer le plus souvent possible. Au port, il apprend à construire des navires. Seul ou avec l’aide de ses précepteurs*, il découvre l’astronomie* et toutes les sciences utiles à la navigation. Il étudie également la cartographie*.
E t le temps court. Comment a-t-il appris le portugais ? Mystère. Peut-être a-t-il déjà fréquenté les côtes du Brésil ou les colonies portugaises d’Afrique ? Peut-être a-t-il guerroyé en Méditerranée contre les Barbaresques* ou contre les Anglais ? Il a certainement participé à des campagnes de pêche au large de Terre-Neuve. Une chose est sûre : alors qu’il est à peine âgé de vingt ans, on salue déjà ses grandes qualités de navigateur.
C atherine des Granges est une amie d’enfance. Elle est la fille du gouverneur civil de Saint-Malo, un homme riche et influent. Comme les parents de Jacques ne sont que des petits commerçants, son mariage avec Catherine constitue une promotion sociale considérable. Les noces sont célébrées en avril 1520. Jacques devient un homme très important, d’abord par ses connaissances et ses qualités de marin reconnues par tous, ensuite grâce à ses relations avec les bourgeois de la ville.
I l attend patiemment son heure pour réaliser ses grands desseins* de conquêtes. Pour l’instant, il sert d’interprète entre les pirates portugais prisonniers et les autorités de la ville. Sa présence est recherchée lors de cérémonies de baptêmes, par exemple, ou lors de procès. Il connaît les lois bretonnes et les coutumes. On l’invite souvent comme témoin ou juré dans quelques affaires judiciaires. C’est un homme sage, cultivé, qui continue probablement à naviguer beaucoup.
Chapitre 2 UNE RENCONTRE ROYALE
Le grand jour tant attendu arrive. À quelques lieues* de Saint-Malo, le roi de France, François 1 er , visite le mont Saint-Michel* afin d’y affirmer son autorité. Nous sommes en 1532. À une époque où l’on atteignait rarement la cinquantaine, Jacques Cartier a presque l’âge d’un vieillard. Il a quarante ans. Il est vêtu d’un pourpoint recouvert d’une cape bleue. Il baisse les yeux devant le roi, puis il s’incline profondément.
F rançois 1 er le toise. Il a en face de lui un personnage à la réputation sans tache. De plus, le grand aumônier* de France, Jean Le Veneur, lui a fait part en termes élogieux de son projet d’expédition.
— Monsieur, demande le roi à Jacques Cartier, pourquoi voudrions-nous aller à Cathay* quand toute la politique nous pousse vers l’Italie ? Aussi, l’Anglais, notre ennemi naturel, menace sans cesse nos côtes. Pourquoi risquer les deniers* de la couronne dans une aventure aussi risquée ?
L e navigateur a prévu les questions. Ses arguments sont préparés.
— Parce que, Sire, répond-il de sa voix ferme en mesurant ses mots, nos autres ennemis, les Portugais et les Espagnols sont déjà installés dans les Indes. Ils en tirent de grandes richesses qui ne servent qu’à nous affaiblir.
— C’est exact, dit le roi.
— Les richesses du nord-ouest restent à découvrir. Je connais la route vers Terre-Neuve et, à l’Occident, de grands espaces sont encore libres. J’imagine sans peine un passage direct vers l’Asie. Sa découverte imminente, Sire, nous donnerait un grand avantage sur nos concurrents. Nous en rapporterions de l’or et des épices.
— Très bien, fit le roi.
— Et puis, conclut le navigateur, nos hommes de Dieu y conduiraient les Sauvages qui peuplent ces contrées vers la vraie foi catholique et romaine.

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