Le Guide Photo du 14/05/2024
148 pages
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Le Guide Photo du 14/05/2024 , magazine presse

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Date de parution 14 mai 2024
Langue Français
Poids de l'ouvrage 222 Mo

Extrait

ÉTÉ 2024 leguidepDES SPhÉCIALISoTES DtE L’IMoAGE
TESTS 12 appareils et objectifs à l’essai
LA PHOTO CET ÉTÉ Nos conseils pour bien préparer vos sorties
JUMELLES Faire le bon choix
LE VIRTUOSE EN PHOTO  ET VIDÉO Vitesse, sensibilité, autofocus et vidéo de qualité professionnelle. Profitez du meilleur de la technologie Canon avec l’EOS R6 Mark II.
4
TESTS
16CANON RF 100-300 MM F/2,8L IS USM 20CANON RF-S 10-18 MM F/4,5-6,3 IS STM 26FUJIFILM X100VI 34LUMIX S 100 MM F/2,8 MACRO 40NIKKOR Z 28-400 MM F/4-8 VR 44NIKKOR Z 180-600 MM F/5,6-6,3 VR 55OM SYSTEM OM-1 MARK II 59OM SYSTEM 150-600 MM F/5-6,3 IS 63SONY A9 III 67SONY FE 300 MM F/2,8 G MASTER OSS 74SIGMA 70-200 F/2,8 DG DN OS I SPORTS 76SIGMA 500 MM F/5,6 DG DN OS I SPORTS 108BENRO CYANBIRD TCBH15N00P 116SHIMODA URBAN EXPLORE 25L
GAMME (HYBRIDES, REFLEX, OBJECTIFS)
22CANON 31FUJIFILM 38LUMIX 48NIKON 61OM SYSTEM 70SONY 78SIGMA 81TAMRON 82SAMYANG & LAOWA
PHOXDISTRI SASU 37 rue de l’entreprise 69380 Lozanne Tél : 01 49 22 01 10 Directeur de la publication : Lilian Rodriguez Direction de projet et réalisation : Vincent Trujillo - 06 10 73 66 27 Impression : Imprimerie MORDACQ Rue de Constantinople– 62120 Aire-sur-la-Lys – France Diusion : Dans les magasins Phox. Les prix sont des prix publics TTC, avec Éco contribution et taxe copie privée incluses, indicatifs et valables jusqu’au 30 juin 2024 en France métropolitaine, dans la limite des stocks disponiblesetsousréserved’erreurstypographiques. Certainsproduits sont disponibles uniquement sur commande. Textes et photos non contractuels. Pour connaître la durée de dispo-nibilité des pièces détachées essentielles de votre équipement, renseignez-vous dans votre magasin Phox ou auprès des marques. Chaque magasin Phox est un commerçant indépendant libre de pratiquer le prix qu’il entend en fonction des évolutions du marché. PHOXDISTRI SASU à capital variable de 9 700 000 € R.C.S Villefranche 823 093 950
137 CHOISIR SON APPAREIL INSTANTANÉ
© Fujifilm
84CAMÉSCOPES86DRONES98AUDIO100STABILISATION 112CARTES MÉMOIRE120NETTOYAGE
S’ÉQUIPER © BF08 POUR L’ÉTÉ
BERTRAND 06BERNAGER Découvrez ce qu’il y a dans le sac photo de cet ambassadeur Sony, passionné de street photo, d’architecture et de voyages. PHOX SERVICE 13 Focus sur les appareils de collection, grâce aux conseils avisés d’un expert en la matière. CANON IXUS 14 Retour sur la saga de ces compacts emblématiques du début des années 2000. JUMELLES 94 Tous les naturalistes le savent parfaitement : une paire de jumelles est un accessoire aussi important que le matériel photo. FLASH & 122ÉCLAIRAGE Il existe de nombreuses solutions d’éclairage, en intérieur, ou en lumière du jour. Suivez les conseils de PHOX !
90
CHOISIR UN FILTRE ND & POLARISANT
110
CHOISIR SON SAC PHOTO
103 CHOISIR SON TRÉPIED
CHOISIR 130BRIDGES 132COMPACTS EXPERTS 135COMPACTS ÉTANCHES
SOMMAIRE
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Bertrand Bernager Jeune photographe talentueux, fasciné par la photo de rue et l’architecture, Bertrand Bernager
parcourt le monde en quête d’aventures et de rencontres. Ambassadeur Sony,il détaille le contenu
de son sac, qui fait la part belle aux focales fixes, autour de son boîtier de prédilection, l’A1.
SONY FE 1224 MM F/2,8 GM
« C’est le modèle que j’utilise le plus. Une optique géniale. Cette plage de focale oblige à se rapprocher du sujet. Il faut faire preuve de rigueur, faire attention aux lignes verticales pour ne pas trop les déformer, ou bien au contraire, jouer sur cet aspect. J’aime beaucoup travailler au grand-angle en reportage ou sur de l’événementiel, pour englober tout le contexte de la scène. L’ouverture constante à f/2,8 est un réel atout, par rapport à des équivalents à f/4, aussi bien en basse lumière qu’en termes de bokeh. »
t o li o J y n o h t n A ©
COKIN NUANCES ND1024 « Dans mon travail personnel, je fais beaucoup de projets en poses longues, sur le Marathon de Paris par exemple. Avec le bon angle et la bonne vitesse d’obturation, j’obtiens des sortes de rivières arc-en-ciel, car les coureurs ont souvent des tenues fluo.»
SONY A1 « L’avantage de ce boîtier, c’est qu’il me permet de répondre à n’importe quel type de commande : reportage, du sport, architecture, vidéo, etc. La définition de 50 Mpxl est idéale, cela me laisse une latitude susante pour recadrer, et je ne préfère pas aller au-delà, pour ne pas alourdir la post-production. C’est un outil professionnel tout-en-un, qui reste très compact. J’utilise beaucoup le grip, mais je l’enlève quand je veux être le plus discret possible, en photo de rue ou sur un plateau de tournage. C’est un vrai boîtier pro qui résiste aux chocs, je l’ai aussi utilisé sous la pluie, sous la neige, ou dans la Vallée de la mort par 50°, en hiver en Islande par -25°… Je travaille souvent en obturation électronique. J’aime avoir un boîtier qui ne produit aucun bruit. Il y a un côté zen. Je l’utilise en portrait, car le sujet ne perçoit pas le moment où je prends la photo, c’est une manière plus naturelle de travailler. J’ai vraiment l’impression de contrôler le rythme du shooting. »
Bertrand Bernager est un photographe reelance vîvant à Parîs. Dans sa amîlle, le flambeau de la photographîe se transmet à chaque génératîon et c’est lors d’un voyage au Japon le long de la route du Tokaîdo à 14 ans que sa flamme pour la photo est vraîment née. L’envîronnement urbaîn devîent son sujet de prédîlectîon et son travaîl personnel va se concentrer sur un dîalogue entre archîtecture et aspect humaîn dans dîérents pays à travers
le monde. Suîvant les sérîes, l’ambîance alterne entre clîmat austère avec une seule présence humaîne sans mîse en scène ou oules en mouvement au moyen de poses longues et de photomontages. Au-delà de la photo de rue et d’archîtecture, îl s’ouvre à d’autres pratîques varîées à l’occasîon de commandes proessîonnelles comme la photo sportîve, de paysage, culînaîre ou encore de plateau. Depuîs 2018, Bertrand Bernager est ambassadeur Sony et réalîse
SONY FE 50 MM F/1,4 GM « Pendant des années j’ai travaillé avec le Zeiss 55 mm f/1,8. Une très bonne optique, mais sur des boîtiers comme l’A1, la motorisation, un peu ancienne, montre ses limites. Ce 50 mm f/1,4 GM est un vrai bonheur. Il est compact, léger, très piqué dès la pleine ouverture. La prise en main est excellente. Pour moi, c’est vraiment la focale naturelle. Je trouve ce modèle plus intéressant que le 50 mm f/1,2. Il est plus compact, moins encombrant. Je l’ai toujours avec moi. »
PEAK DESIGN TRAVEL TRIPOD
« Le trépied Peak Design en carbone est un allié essentiel pour mes poses longue. De par sa grande compacité et sa légèreté, il peut se caler dans le portebouteille du sac à dos et se faire oublier ! »
de nombreux projets avec la marque japonaîse, îl devîent alors le plus jeune photographe à représenter une marque d’appareîls photo. Curîeux et toujours en quête de nouvelles aventures, Bertrand Bernager prend plaîsîr à transmettre sa passîon. www.bertrandbernager.com
bertrandbernager
SONY FE 24 MM F/1,4 GM « Je l’utilise lorsqu’il y a très peu, voire pas de lumière. Il m’est arrivé de faire de la photo dans le désert de l’Arizona, une nuit de pleine lune. L’ouverture à f/1,4 est précieuse dans de telles conditions. Une situation extrême,où le flash était interdit. J’aime la polyvalence, la qualité du piqué et la compacité de ce 24 mm. J’apprécie que la taille de filtre soit standard entre les 24 et 50 mm f/1,4. »
SONY FE 135 MM F/1,8 GM « La Mona Lisa des focales fixes. J’adore cette optique. Je m’en sers beaucoup. Lors d’un événement où je ne pourrai pas avoir un gros sac photo, je me contente de prendre les 24 et 135 mm. C’est une optique incroyable en portrait, mais pas seulement. J’aime beaucoup l’utiliser en architecture ou en photo de rue. Le niveau de piqué est stratosphérique et je peux recadrer autant que je le souhaite. L’autofocus est silencieux, réactif. Le rendu du bokeh est tellement beau, quasiment tournoyant, il a un côté « rendu à l’ancienne » que j’adore. »
SONY FE 70200 MM F/2,8 GM II « Le couteau suisse. En reportage, c’est un zoom ultra polyvalent. Le Mark II est beaucoup plus léger que la première version. Je peux travailler longtemps, j’oublie son poids, que je trouve très bien réparti : l’optique est équilibrée, elle ne bascule pas vers l’avant. C’est un critère important je trouve. Le zooming interne permet de travailler sereinement quelle que soit la météo, car aucun élément extérieur ne peut s’introduire ; le fait qu’il n’y ait pas de déplacement du fût permet aussi d’être plus discret. Enfin, la couleur blanche a un avantage en été, lors de fortes chaleurs : le fût reste à température ambiante par rapport aux optiques noires. »
SONY CFEXPRESS TYPE A « J’utilise les CFexpress Type A pour tirer le meilleur de l’A1. Les cartes Tough sont très résistantes. Aucun risque qu’elles s’abîment avec le temps. J’aime beaucoup les modèles 80 et 160 Go. En reportage, j’aime avoir une carte par jour. Je ne supprime jamais les données tant que je n’ai pas livré les photos au client. »
LOWEPRO FLIPSIDE TREK BP 450 AW « J’ai fait le tour du Monde avec ce sac. Pour moi, c’est le parfait compromis entre sac à dos de randonnée et sac photo. J’y glisse mon A1 avec trois focales fixes et le 70-200 mm et parfois le 200-600 mm. L’ouverture au niveau du dos met le matériel à l’abri des pickpockets dans les transports en commun. La ceinture lombaire permet de ramener le sac devant soi et d’accéder au matériel, sans le poser au sol. »
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S’ÉQUIPER
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LA PHOTOEN ÉTÉ
Les beaux jours s’annoncent et avec eux les conditions d’un nouveau terrain de jeu où les lumières de l’été deviennent un enjeu de tous les instants pour magnifier les sujets de ses prises de vue. Explications.
La photographîe, au sens étymologîque le plus orthodoxe, sîgnîécrire avec lafie « lumière ». Elle est la matière première dont tout photographe a besoin pour réussir ses clichés. En comprendre les enjeux et les moyens pour la maîtriser afin d’obtenir une juste exposition et le rendu artistique
de s’aranchir mécaniquement de l’absence de lumière. Mais quand celle-ci est abondante, comme c’est souvent le cas en été, le photographe doit faire appel à son bagage technique pour choisir les réglages adéquats et faire face à la situation à laquelle il est confrontée.
« Le flare peut prendre les traits d’un halo, de taches colorées voire d’un voile qui nuit au piqué et au contraste de l’image »
espéré est une étape déterminante du processus de création d’un cliché. Il est vrai que les développements technologiques de ces dernières années sur les capteurs modernes, notamment au niveau de la gestion des hautes sensibilités, ont permis au photographe
LES HAUTES LUMIÈRES Si l’aurore ou les fins de journée voire le crépuscule sont des moments privilégiés pour photographier – la lumière est alors plus chaude, les rayons moins incidents – cela ne veut pas dire qu’il est impossible de pouvoir tirer
un exemple par l’image pour tirer profit d’un portrait en contrejour. Le soleil en arrièreplan est matérialisé par une représentation en étoile et le are au premier plan s’inscrit dans la composition pour évoquer l’été.
avantage d’une lumière moins propice durant l’été. Les hautes lumières se caractérisent par leur intensité et une orientation (les photographes fuient par exemple les rayonnements intenses et zénithaux de milieu de journée) qui ont un impact direct sur le sujet. Elles révèlent des nuances dans les matières ou produisent des ombres perturbantes. Tout l’art consiste à identifier ces contrastes pour en diminuer les influences. En l’occurrence le mode de mesure matricielle pondérée est souvent pris en défaut puisqu’il est basé sur une analyse médiane sur tous les plans de l’image. Des contrastes trop forts sont alors impossibles à restituer sans avoir une exposition faussée (sousexposition ou surexposition) sur certains plans. Fermer le diaphragme de son objectif
© Eva I AdobeStock
pour diminuer la quantité de lumière qui vient exposer le capteur est une solution mais cette technique a ses limites car le piqué de l’image sera moindre donnant l’impression d’un manque de contraste. Bien sûr il est possible de forcer au moyen du correcteur d’exposition la mesure du capteur par incrémentation de 1/3 d’IL mais ce n’est pas toujours aussi juste qu’on le voudrait et un rapide examen de l’histogramme montrera des disparités rédhibitoires dans l’enregistrement des tons clairs et des tons foncés. Selon la nature du sujet (mobile ou immobile), le photographe peut être contraint à maintenir une vitesse minimale impossible à obtenir à de telles ouvertures pour fixer ou non le mouvement de celui-ci. C’est le cas par exemple lorsqu’on photographie une
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cascade pour obtenir un flou vaporeux qui suggère le mouvement de l’eau et ore un rendu très apprécié chez les photographes de paysage. Une petite ouverture a également un impact sur la profondeur de champ qui à ces valeurs devient plus étendue. Basculer sur la mesure spot pour privilégier la mesure sur une zone de l’image et équilibrer l’exposition est une alternative intéressante, mais fonctionne au cas par cas et demande un peu d’expérience
Cidessus un aperçu des accessoires permettant de façonner un éclairage sur votre sujet au moyen 1 d’un paresoleil (Nikon HB34) 2 d’un diuseur (Godox AK-R22) 3 d’un réflecteur souple (Godox 5en1) ou 4 d’un filtre.
à l’usage. Autre astuce, la technique de l’exposition à droite dès la prise de vue pour privilégier l’enregistrement des tons clairs au détriment mesuré des tons foncés afin de permettre via des retouches ciblées de faire ressortir détails et contraste en post-production. Toutefois, ces techniques peuvent ne pas sure ; l’utilisation de filtres est alors recommandée. Il existe deux grandes catégories. Les filtres polarisants restent inégalés pour faire ressortir le contraste
ACCESSOIRES Pensez à prendre quelques accessoires pour photographier en conditions de hautes lumières. Un flash pour des captures en mode fill-in, un diuseur pour adoucir son éclair voire un réflecteur pour rediriger l’éclair sur un visage et ce bon vieux pare-soleil qui de nos jours n’est pas systématiquement fourni avec votre objectif. Ces accessoires sont le gage de clichés plus homogènes et créatifs et représentent finale-ment un encombrement raisonnable.
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S’ÉQCUOINPFIEGURRATION N°1 2000-2100 €
10
Canon EOS R7 + RF-S 18-150 mm f/3,5-6,3 IS STM + Filtre HOYA PROND EX 1000
CONFIGURATION N°2 2300-2500 €
Fujifilm XT5 + 16-80 mm f/4 R OIS WR
CONFIGURATION N°3 5000-5100 €
Nikon Z6II
+ Nikkor Z 24-70 mm f/2,8 S + Flash Godox TT350
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d’un ciel ou d’une étendue d’eau dans un paysage ; tandis que les filtres ND sont précieux pour réduire les contrastes lumineux dans les plans d’une image. Ainsi les modèles dit dégradés orent la possibilité de bénéficier de plusieurs grades de densité sur un même filtre pour favoriser à la fois l’exposition du ciel (très lumineuse) avec celle d’un paysage (moins lumineuse) afin d’obtenir l’équilibre tonal recherché. Notez que certains appareils du marché proposent directement ce rendu à travers l’incorporation d’algorithmes de simulation dans leurs menus. C’est le cas de l’OM-1 Mark II (voir test page 55). Enfin la possibilité de réaliser plusieurs images d’une même scène pour exposer par « tranche » les diérents plans de
l’image et donc les multiples gammes tonales en vue de les assemblera posteriorison logiciel de retouche via pour compenser leurs écarts est une ultime solution. De même, si vous n’êtes pas sûrs de vos réglages, la fonction bracketing qui consiste à enregistrer jusqu’à 5 expositions diérentes d’une seule photo est alors précieuse pour assurer sa prise de vue.
LE FLARE Lorsque la lumière est aussi directe, il est important de connaître les eets du flare qu’un rayonnement trop direct sur la lentille frontale de votre objectif peut provoquer sur votre image. Celui-ci prend les traits d’un halo, de taches colorées, voire d’un voile qui nuit au
OPTER POUR LE NOIR ET BLANC Si la lumière est vraiment trop dure ou trop zénithale pour compenser ses eets sur la scène, envisagez d’opter pour un traitement noir et blanc via une conversion réalisée avec votre logiciel de retouche photo. Les contrastes trop marqués deviennent alors un atout pour obtenir des clichés monochromes du meil-leur eet avec des variations de plus en plus fines sur la profondeur des noirs, un grain éventuel rappelant les rendus argentiques d’autrefois ou encore le sépia. N’hésitez pas non plus à farfouiller dans les menus de votre appareil dont certains proposent des filtres ou des simulations de films du meilleur eet en noir et blanc. Fujifilm en a fait sa spécialité.
piqué et au contraste de l’image. L’emploi d’un pare-soleil est alors indispensable pour casser l’incidence du rayon et si cela ne sut pas (surtout si vous utilisez un grand-angle) il faudra vous déplacer pour éviter de placer votre objectif dans l’axe du soleil.
LE CONTREJOUR À cette période de l’année, le photographe peut être amené à devoir gérer des contre-jours. Une situation périlleuse, mais qui peut avoir certains avantages pour obtenir des rendus spécifiques et créatifs. Ainsi il est parfois intéressant de montrer la silhouette de son sujet plutôt que tous ses détails. En privilégiant un rendu sombre pour le démarquer d’un paysage qui est lui correctement exposé est du meilleur eet comme la photographie d’un randonneur ou d’un chamois sur la crête d’un col de montagne. Le cas est plus hasardeux quand on souhaite faire un portrait. Une lumière trop directe, avec une incidence à son pinacle est la promesse d’ombres disgracieuses sur le visage, surtout si votre sujet porte une casquette. Sous
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