Fraternité Matin du 17/05/2024
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Fraternité Matin du 17/05/2024 , magazine presse

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Date de parution 17 mai 2024
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Extrait

Musique /40 ans après Ce qui reste Pp. 16-17 de l’héritage PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALESde Bob Marley Dossier Vendredi 17 mai 2024 / N°17 814 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € Sila 2024 Alassane Ouattara encourage les auteurs Le Chef de l’État rend hommage à Béchir Ben Yahmed La Première dame achète plus de 300 livres P 2.3 PH : PRÉSIDENCE Africa Ceo forum à Kigali
L’appel de Beugré Mambé aux investisseurP.s12
Ifc prévoit des investissements de 300 milliards de F Cfa par an en Côte d’Ivoire
Nouveau système d’impôt
P. 13
90%des salairesvont connaître une hausse Le ministre Adama Coulibaly était devant les députés
Examens à grand tirage
P. 6
Plus de 1,6 million de candidats cette année
PHOTO : DR
2
N ation
Vendredi 17 mai 2024
Sila 2024 / Cérémonie d’hommage à Béchir Ben Yahmed La mémoire de l’ami de 40 ans du Président Alassane Ouattara célébrée
Le Président de la République et son épouse ont pris part à la cérémonie d’hommage à Béchir Ben Yahmed e qui s’est tenue, hier, lors de la 3 journée du Sila.
La longue amitié entre les familles Ouattara et Ben Yahmed a été célébrée au cours de l’hommage à BBY.(PHOTOS : PORO DAGNOGO)
e 3 mai 2021, s’est éteint Béchir Ben Yahmed, fondateur et propriétaire du magazine panafri-saL disparition le jour qui cé-cain Jeune Afrique. Si lèbre la liberté de la presse ne le canonise pas, il laisse dans la mémoire de millions d’Africains une empreinte in-délébile. La mémoire de cet au-thentique patron de presse, pour qui chaque lettre tra-cée à son sujet est trempée dans un encrier de respect, a été célébrée, hier, dans le cadre du Salon international du livre d’Abidjan (Sila). Le Président de la République Alassane Ouattara, en com-pagnie de son épouse, a as-sisté à la cérémonie d’hom-mage de son ami de 40 ans.Ally Coulibaly, Grand chan-celier de l’Ordre national et ancien journaliste, a brossé le portrait de celui que tous appelaient par ses initiales
BBY. « Béchir Ben Yahmed était un redoutable entrepre-neur qui a su bâtir un empire médiatique. (...) Béchir a in-carné l’essence de l’homme de presse passionné, dévoué à son métier de journaliste et habité par une ambition sans borne. À l’école supérieur de journalisme de Dakar, la lecture de l’hebdomadaire était pour nous un rite obligé », a-t-il dit. Françoise Re-marck, ministre de la Culture et de la Francophonie, a sa-lué « un visionnaire ». Puis, elle a rappelé les liens forts qui unissent les familles Ouattara et Ben Yahmed. « Il y a des liens tellement forts qui survivent et se renforcent parfois dans les situations de douleurs innommables », a-t-elle afrmé. Tour à tour, se sont succédé amis et ex-collaborateurs de l’illustre défunt qui ont célé-bré la mémoire d’un homme « d’une grande exigence in-
Danielle Ben Yahmed a annoncé l’institution du Prix Béchir Ben Yahmed.
tellectuelle », « son endurance et son opi-niâtreté », « son talent, dans le choix des hommes et des femmes qui l’ont accompa-gné », « un homme qui a su composer, d’un point de vue journalistique et intel-lectuel, un hebdomadaire qui est pour les historiens du dernier demi-siècle, une source majeure ». Émue par la présence d’amis et les témoignages à l’endroit de son époux, Danielle Ben Yahmed, veuve de ce grand homme de presse, a annon-cé l’institution du Prix « Bé-chir Ben Yahmed » qui célè-brera les jeunes journalistes africains qui s’inscrivent dans la démarche de rigueur et d’excellence. Un lm d’une dizaine de mi-nutes relatant l’itinéraire sin-gulier de Béchir Ben Yahmed a également été projeté
MORIBA SANOGO
Vendredi 17 mai 2024
• Alassane Ouattara, Abdou
Diouf et Béchir Ben Yahmed
ussi bien le côté jardin de Béchir Ben Yahmed (BBY) que ses temps A de travail pour des in-terviews ou des repor-tages portent le voile de ses amitiés solides qu’il tisse dans le monde des personnalités politiques de renom, tel que le décrit Francis Kpatindé sur la page internet du journal Le Monde : « Ce bourreau de travail venait au journal à pied, à vélo et, avec l’âge, en voiture avec un chauffeur. Il y arrivait tôt et retournait chez lui en début d’après-mi-di. Il aimait la bonne chair, le bon vin et s’offrait un cigare en n de repas à domicile, tout en zappant avec la télé-commande de son récepteur de télévision, comme s’il ne voulait pas louper une miette de l’actualité. A la maison, il avait table ouverte, et pas que pour des célébrités. Les invi-tés délaient rue de Varenne, avenue Foch, rue Descamps, rue de l’Université, dans ces beaux quartiers parisiens où vécut BBY. Parmi les person-nalités dont il appréciait la compagnie, Alassane Ouat-tara, Abdou Diouf, Michel Rocard ou encore François Mitterrand, reçu plusieurs fois à dîner alors qu’il était à l’Ély-sée. Engagé pour la cause du tiers-monde sans pour autant être un militant, Béchir Ben Yahmed a rencontré et par-fois interviewé Gamal Abdel Nasser, Ahmed Ben Bella, Ahmed Sékou Touré, Patrice Lumumba, Mehdi Ben Barka,
Che Guevara et Fidel Castro, à Cuba, tout comme Ho Chi Minh au cours d’un voyage au Vietnam en 1967. Il a assis-té en 1957 à l’indépendance de la Gold Coast (le Ghana) au côté de « l’osagyefo » Kwame Nkrumah. Homme de paradoxe, il a noué une bien étonnante amitié avec le très controversé « homme de l’ombre » du général de Gaulle, Jacques Foccart, dont Jeune Afrique a co-édité les mémoires avec Fayard. Après avoir longtemps résisté, le fondateur de Jeune Afrique a nalement été naturalisé fran-çais en 1994. Avant son départ dénitif de « la terre des hommes », Bé-chir Ben Yahmed consacrait l’essentiel de son énergie à l’animation du bimestriel La Revue, lancé en 2003 et dont il était l’unique actionnaire. Il avait aussi commencé à « ranger ses affaires » dans la perspective d’organiser sa succession. Plusieurs solutions s’offraient à lui : coner la gestion du groupe Jeune Afrique à une fonda-tion d’Afrique subsaharienne ; transmettre le témoin au directeur de la rédaction et dèle compagnon de route, François Soudan ; procéder à une succession héréditaire en remettant le gouvernail à ses deux ls, Amir et Marwane Ben Yahmed. C’est, nale-ment, cette dernière solution qu’il a choisie »
BRIGITTE GUIRATHE
N ation 3 • Dominique Ouattara achète des livres d’une valeur de 2 millions de F Cfa presse jouent des coudes. Pen-dant 30 minutes, la Première dame va arpenter les allées du Salon et échanger avec chacun des exposants. Elle se prête même à des conversations avec les tenanciers de stands et les visiteurs. Sans protocole et avec bonhomie, elle a échangé avec tout le monde. Aussi, elle a acheté de nombreux ouvrages,pour un montant de 2 millions de F Cfa. Une heure plus tard, le Président de la République Alas-sane Ouattara fait son entrée au Parc des expositions et visite à son tour les stands. Certains exposants heureux de le voir re-hausser de sa présence la 14e édition du Sila lui ont offert des bouquins en souvenir PHOTOS : CABINET DE MA PREMIÈRE DAME Dominique Ouattara a échangé avec chaque exposant et acheté de nombreux ouvrages. MORIBA SANOGO e Première dame est là «, s’exclame étonnée la tenancière d’un stand. Il est 17 heures, ce 16 mai, taLra, Première dame de Côte lorsque Dominique Ouat-d’Ivoire, commence sa tournée des stands au Parc des expo-sitions, à Port-Bouet. Avec elle, Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francopho-nie, ainsi que plusieurs person-nalités du monde de la culture et des lettres. Dès son arrivée, surprise et joie s’emparent des festivaliers. Les écrivains, édi-teurs, libraires et simples vi-siteurs sont contents de voir l’épouse du Président de Ré-publique. À l’entame de la visite des stands, les téléphones por-tables des badauds s’illuminent Le Président de la République au stand de Fraternité Matin.(PHOTO: PORO DAGNOGO) tandis queles cameramen de la
• Un hommage mérité au fondateur du magazine panafricain « Jeune Afrique »
’homme à qui la 14e édition du Sila rend hommage n’est autre hLomme d’affaires franco-tu-que Béchir Ben Yahmed (BBY), journaliste et nisien, fondateur du célèbre magazine panafricain Jeune Afrique. Décédé le lundi 3 mai 2021 laissan une richesse in-commensurable constituée d’amitiés solides avec de nombreuses personnalités de renom, mais aussi de biens économiques, intellectuels et moraux, tel que le décrit le journal «Le monde». Né le 2 avril 1928 à Mahdoudine sur l’île de Djerba, l’homme est décédé le lundi 3 mai 2021, dès suites de la Covid-19, à l’âge de 93 ans. Maître ab-solu à la tête d’un groupe de presse qui comptait à un mo-ment donné plusieurs titres à savoir une maison d’édi-tion, une agence de voyages et même un magasin de meubles, cet homme engagé pour la cause du tiers-monde a de cette façon donné corps à l’entreprise lancée en 1960. L’aventure commence effecti-vement à Tunis, le 17 octobre
1960 (année-phare de l’in-dépendance de 17 pays afri-cains) sous la dénomination Afrique Action, avant de se poursuivre l’année suivante, après une escale à Rome, à Paris sous l’appellation Jeune Afrique. Depuis, au gré des périodes fastes ou de vaches maigres, des attentats ter-roristes, des crises internes et des controverses, notam-ment autour des publi-repor-tages ou de la complaisance supposée de l’hebdomadaire vis-à-vis de certains régimes africains, le groupe de presse a tenu le coup. Et « 1960 » est même devenue autant une année fétiche qu’un socle pour son fondateur, souvent désigné par ses initiales « BBY ». «Jeune Afrique», lieu de formation de journalistes et d’auteurs connus. Plusieurs journalistes et au-teurs de renom ont démarré leur carrière ou ont long-temps collaboré à Jeune Afrique : Frantz Fanon, l’écri-vain Kateb Yacine, le futur académicien Amin Maalouf (Prix Goncourt 1993 pour Le
Bechir Ben Yahmed
Rocher de Tanios), Josette Alia, Guy Sitbon, Leïla Sli-mani (Goncourt 2016 pour Chanson douce)... Et surtout Jean Daniel, qui raconte dans ses mémoires combien il doit la vie à Béchir Ben Yahmed, venu à sa rescousse alors qu’il était gravement blessé
lors d’affrontements entre sol-dats tunisiens et français en juillet 1961 à Bizerte. Il s’en est suivi une longue amitié entre les deux patrons de presse jusqu’à la disparition du fondateur du Nouvel Ob-servateur, en février 2020. Au cours de son histoire
sexagénaire, le journal a connu quatre attentats ou tentatives d’attentat terro-riste. Le premier, en 1961, fut attribué à l’Organisation de l’armée secrète (OAS), favo-rable à la présence française en Algérie. Le deuxième au groupuscule d’extrême-droite Charlemagne. En 1979, des pains de dynamite ont été dé-couverts et désamorcés à la rédaction. Et en mars 1986, une partie des locaux a été soufée par la déagration d’une bombe.
Exigeant, mais aussi com-préhensif et généreux
Jusqu’au début des années 2010, il régna en maître ab-solu à la tête d’un groupe de presse qui compta un mo-ment jusqu’à plusieurs titres, une maison d’édition, une agence de voyages et même un magasin de meubles. L’homme était exigeant avec lui-même comme avec ses collaborateurs. Il soumettait avant publication ses édito-riaux – intitulés « Ce que je crois » – à un petit cercle de
journalistes et n’hésitait pas à intégrer leurs avis, critiques et corrections. Sous sa houlette, les conférences de rédaction, généralement ouvertes à des invités extérieurs (ministres, diplomates, écrivains et confrères), étaient spartiates, bien souvent tendues. Il dis-tribuait les bons et mauvais points, décrétait qui méritait le label de « vrai journaliste » et qui était « journaliste moins complet ». Il faisait calculer la produc-tion des journalistes et le plus stakhanoviste au sein de la rédaction se voyait oc-troyer, en n d’année, un quatorzième mois de salaire. L’homme était avenant, à l’écoute, compréhensif et néreux. Il pouvait tout aussi bien être sentencieux. Ainsi n’hésita-t-il pas à lancer un jour, devant une assemblée médusée, la formule « être ma-lade est une faute profession-nelle », sans que l’on sache s’il s’agissait ou non d’une (mau-vaise) plaisanterie
BRIGITTE GUIRATHE IN LE JOURNAL LE MONDE
4
P olitique
Vendredi 17 mai 2024
Lutte contre le terrorisme Les experts préparent des stratégies de défense depuis Jacqueville
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, dans le cadre du programme de renforcement de l’État de droit organise du 15 au 17 mai, dans la cité balnéaire, un atelier avec les acteurs impliqués dans la lutte contre cette menace. a coopération, la for-(...) Il est essentiel que notreprésentant résident du Pnud mation et le renfor-stratégie de lutte soit le reet (Programme des Nations cement des capaci- de notre réalité commune et unies pour le développe-L tés demeurent des de nos aspirations partagées ment), a, quant à lui, salué instruments essentiels à vivre dans un pays sûr et les efforts du gouvernement de lutte contre le terrorismestable », a-t-il lancé en direc-pour la consolidation de la et la criminalité organisée. tion des participants. paix et de la stabilité en Côte C’est la conviction de BakoLe collaborateur du ministred’Ivoire. Il s’est dit persuadé Jean Fructueux, le directeur de l’Intérieur et de la Sécu-que les recommandations de de cabinet adjoint du ministre rité a tenu à rappeler que ces assises seront décisives, de l’Intérieur et de la Sécuri-la lutte contre le terrorisme relativement aux décisions à té, le général Vagondo Dio- et la criminalité organiséeprendre pour lutter efcace-mandé. C’est pourquoi, hier,ment contre la menace ter-ne se limite pas aux actions au cours d’un atelier à Jac- de répression, mais s’étendroriste. Le corps préfectoral queville, il a indiqué que face également aux initiatives de était fortement représenté à à la menace, il est impératif prévention, de réinsertion cet atelier. Les participants non seulement d’avoir uneà cette rencontre sont issuspour une stratégie inclusive compréhension commune contre la menace. des directions de la police, de la situation pour coordon-Traoré Wodjo Fini, coordon-de la surveillance du terri-ner les efforts, mais aussinateur du programme d’ap-toire, des renseignements Les participants au séminaire ont été invités à être attentifs, en vue de faire des d’assurer une coopération pui au renforcement de l’Étatgénéraux, des centres de recommandations idoines.(PHOTO : JOSÉPHINE KOUADIO) renforcée entre différentes de droit, justice, sécurité et traitement des informations institutions et les forces dela formation continue ancriminalité transnationale. «outre, soutenu que l’objectifde droits humains pour lapolicières, des informations sécurité. Selon lui, ce sémi-d’aboutir à des actions com-En nous réunissant ici, nous de cet atelier est de parve-nancières, de l’unité decohésion sociale, s’est, pour naire arrive à point nommé munes pouvant renforcerfaisons un pas très importantnir à fournir un cadre cohé- sa part, félicité de la tenue lutte contre la criminalité pour un partage d’infor-les capacités des uns et des vers la consolidation de cetterent et intégré pour d’autrestransnationale organisée, dede ce séminaire dont le but mations, la mise en œuvreautres à prévenir, contenir etcoopération », a-t-il assuré.la direction de la police desactions plus dures. « Vos est de rechercher des solu- d’opérations conjointes etneutraliser le terrorisme et laBako Jean Fructueux a, encontributions, au cours destions face à l’injustice pour stupéants et des drogues, . échanges pendant cettebâtir une société où règnentetc Épiphane Zoro Ballo,président de la Habg :Kof Sil-droits de l’homme. session, seront donc inesti- la sécurité et le respect desKANATÉ MAMADOU mables pour orienter et enri-chir le processus participatif.vère, le représentant du Re-« La corruption est le terreau du terrorisme » fragilisé», a souligné le pré-Obsèques du Président Bédié sident de la Haute autorité pour la bonne gouvernance. Il a exhorté les populations à Traoré Adam-Kolia rassure les populations sur les préparatifs dénoncer et collaborer avec la raoré Adam-Kolia, le Haute autorité pour la bonne président du comité gouvernance à travers une local d’organisation plateforme mise à la dispo-pratique des obsèques qu’il ne s’agit pas d’avoir zéroKoTnan Bédié, était hier, face sition de la population. Épi-phane Zoro Ballo a indiquéde l’ex-Président Henri corruption mais plutôt zéroaux populations du départe-tolérance. «La digitalisationment de Daoukro, pour leur est un moyen de lutte contredonner les dernières informa-la corruption. La digitalisationtions relatives aux préparatifs peut faciliter la vie aux popu-de cet évènement. Face au lations et réduire la corruption.corps préfectoral, aux élus, En modernisant les servicescadres et les forces vives de Le président Épiphane Zoro Ballo préconise la modernisation avec la digitalisation desla localité, Traoré Adam-Kolia des services pour lutter contre la corruption.(PHOTOS : DR) données, les possibilités des’est montré rassurant quant corruption disparaissent. Laà l’avancée des différents e président de la Haute région du Tonkpi. À travers Le président du comité d’organisation local a eu des échanges avec les digitalisation est une solutiontravaux en cours. Après avoir autorité pour la bonne des exemples simples et cas forces vives de la localité concernant les obsèques de l’ex-Chef d’État. à la corruption. J’appelle àégrené le programme des gouvernance, Épiphane pratiques quotidiennement L votre collaboration pour lutterobsèques et particulièrementses environs, il a égalementtronçon très dégradé M’Ba-Zoro Ballo, est catégo- vécus par la population, le contre la corruption», a concluson déroulé à Daoukro, il asouligné que l’Onad (Ofcehiakro-Ananada, voie qui rique. Selon lui, la cor- président Épiphane Zoro Bal-le président de la Haute au-abordé les différents cha-national de l’assainissementsera empruntée par tous les ruption est un terreau fertile lo a démontré comment la cor-terrorisme qui menaceruption favorise l’entrée destorité pour la bonne gouver-pitres relatifs aux travaux.et du drainage) et l’Anagedvisiteurs provenant du Nord pour le la Côte d’Ivoire depuis learmes, la drogue, les produits nance.Qui, selon lui, se déroulentde la Côte d’Ivoire et transi-(Agence nationale de la ges- Sahel. Aussi, invite-t-il toutescontrefaits et bien d’autres surPour leur part, le présidenttion des déchets) sont égale-bien, grâce à la collabora- tant par Bouaké. Enn, il a les forces vives de la nation le territoire national. «La cor-de l’université polytechniquetion des différents ministèresment à Daoukro, pour épauler demandé aux populations à faire barrage à ce éau qui,de Man, Coulibaly Lacina etruption constitue une menace de se mobiliser, d’être dispo-la mairie et les bénévoles, an impliqués. Il a signié qu’en non seulement met en périlterroriste que nous avons Coulibaly Yssouffou, repré-ce qui concerne le problème d’assainir le cadre environne-sées et disciplinées pour que a-t-la paix sociale, mais tue l’éco- nous-mêmes favorisée », sentant Gilbert Kafana Koné,récurrent des coupures in-ces obsèques se déroulentmental de ces obsèques. En- ont salué l’initiative du Haut nomie nationale. C’était hier, il déploré. Ajoutant que «c’esttempestives d’eau et d’élec- n, il a déclaré que l’Ageroutesans incidents majeurs. Le représentant du Président de lors d’une conférence qu’il pour tout ça que l’intégrité esttricité, les responsables desest à pied d’œuvre, pour lesénateur du Rhdp, El Hadj la République, initiateur de animait sur la « Lutte contre laessentielle».différentes entreprises sontLamine Konaté s’est réjouirastolage de tous les points cette rencontre qui permet au corruption et gouvernance en «La lutte contre la corruptionà pied d’œuvre, pour offrir unde cette initiative et a promiscritiques dans la ville et sur président Épiphane Zoro Ballo Côte d’Ivoire », à l’universitéest une thématique émer-meilleur service, pendant cesle tronçon Kotobi-Daoukro yde jouer sa partition, pour des d’aller à la rencontre des étu-polytechnique de Man. Ce, en gente. Mais en même tempsobsèques. « Les agents de lacompris Daoukro-Pepressouobsèques réussies. Quant au diants pour leur présenter son présence de l’ambassadeurune thématique transversale.Cie et de Côte d’Ivoire Éner-préfet de région, préfet du dé-et Pepressou-Ananda. Pour institution et leur expliquer le Yssouffou Coulibaly, repré- La corruption a des effets né-Traoré Adama-Kolia toutgie d’une part comme ceux partement de Daoukro, Djiké bien-fondé de la lutte contre la sentant du Haut représentant gatifs sur le développementde la Sodeci et l’Onep d’autre avant lesera n prêt Claude Raymond, il a dit sa corruption. La rencontre a pris du Chef de l’État, Gilbert Ka-durable. Elle fragilise le tissupart sont sur le terrain et nous26 mai, date de l’arrivée desatisfaction de voir la locali-n après des échanges francs fana Koné, du corps préfecto- social. Il est important queont rassuré d’apporter satis- la dépouille mortelle de l’ex- té en chantier, pour l’évène-. entre le président Épiphane ral, de la hiérarchie des forces la jeunesse comprenne. Lafaction dans la fourniture duPrésident Henri Konan Bé-mentde défense et de sécurité, des corruption est un terreau pour.courant et de l’eau potable dié. Il a surtout plaidé pour Zoro et les étudiants organisations de la société le terrorisme. Quand il y a la», a-t-il indiqué. Pour l’assai- que l’État fasse un effort, anEDGAR YÉBOUÉ SAINT-TRA BI civile et des étudiants de lacorruption, l’État de droit estde traiter un tant soit peu lenissement de la ville et de
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