Fridolin, l'homme de paille - Rutina, l'ânesse , bd

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Fridolin, l’homme de paille
Dans un grand potager, Fridolin vient d’élire domicile. Il n’a pas choisi de vivre ici, c’est monsieur Pigeon, le jardinier, qui lui a imposé ce lieu de résidence. Fridolin a reçu la mission de faire peur aux oiseaux. Monsieur Pigeon l’a fabriqué avec le manche à balai de sa femme, du foin, du fil de fer et de vieux vêtements. Mais malheureusement, l’homme ne lui a fait qu’une jambe. Comment pourra-t-il courir après les corneilles ? Planté au bout de son champ, Fridolin s’ennuie et subit les chauds rayons du soleil, puis la tempête le malmène et lui arrache la moitié de ses habits. Monsieur Pigeon doit absolument le réparer, mais cette fois, il écoute et lui façonne deux pattes solides. Et pour que l’épouvantail ne trouve le temps trop long, il lui donne une gentille compagne.
Rutina, l’ânesse
Tous les jours, le jeune Diego aide son père à travailler dans les montagnes du Mexique. C’est lui qui est responsable de charger Rutina de feuilles de maïs séchées et de la suivre sur le sentier rempli de cactus. Mais Diego traîne en chemin et laisse la petite ânesse continuer sa route jusque chez le señor Domingez qui fait le commerce du maïs. La journée terminée, Diego attache Rutina au milieu d’un champ. Rien à manger, rien à boire, la pauvre bête subit les chauds rayons du soleil et pleure pour qu’on lui apporte un peu d’eau. Son nouvel ami, Anatolo, imagine pour elle un pré où le vent frais fait danser les fleurs entremêlées à l’herbe verte et tendre. Au lieu de se plaindre de ce qui ne va pas, Anatolo enseigne à Rutina comment rêver et réinventer sa vie.
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Publié par

Date de parution

17 décembre 2012

Nombre de lectures

17

EAN13

9782924187067

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

14 Mo

Fridolin, l’homme de paille
texte
Lina Savignac

illustrations
Michèle Lessard
collection
La petite caboche
Éditions la Caboche
Fridolin, l’homme de paille


Dans un grand potager, Fridolin vient d’élire domicile. Il n’apas choisi de vivre ici : c’est monsieur Pigeon, le jardinier, quilui a imposé ce lieu de résidence. Fridolin a reçu la mission defaire peur aux oiseaux. Comment pourra-t-il courir après lescorneilles s'il est planté au milieu du champ, les deux jambesdans le vide ?

Dans un grand jardin, Fridolin, l’homme de paille vient d’éliredomicile. Il faut avouer que son champ n’est pas très beau etpour ainsi dire plutôt laid. Quelle idée a bien pu lui traverser latête pour s’installer là durant cinq longs mois ? L’épouvantail n’apas choisi de vivre ici. C’est monsieur Pigeon, le jardinier, quil’a planté là. Fridolin a reçu la mission de faire peur aux oiseaux.
Tous les printemps, monsieur Pigeon est tenaillé par l’ambition. Il veut gagner un concours et tient à ce que son potager soit l’un des plus beaux et ses légumes les plus savoureux. L’an passé, il a remporté le premier prix pour son maïs et cette année, il convoite celui de la plus grosse tomate. Pour arriver à son but, monsieur Pigeon s’est fabriqué un associé.
Avec le manche à balai de sa femme, monsieur Pigeon court derrière la remise chercher un peu de foin, sort du grenier de vieux vêtements démodés et un chapeau de paille qui tient par quelques fils. Dans son jardin, monsieur Pigeon donne naissance à Fridolin. Déjà, l’esprit de l’homme de paille existe, errant dans le monde des épouvantails, mais où donc se trouve son corps ? Du haut des airs, Fridolin regarde le jardinier luidonner vie et lui suggère quelques détails qui lui feraient plaisir.
— S’il vous plaît, monsieur Pigeon, demande Fridolin, faites-moi beau, donnez-moi une allure convenable. Je n’ai pas le goûtde ressembler à un vulgaire épouvantail à moineaux. Je veuxêtre bien vêtu, car bien que je doive faire preuve de méchanceté envers les corneilles, j’aimerais bien que les sizerins, leschardonnerets et les mésanges viennent me tenir compagnie.
— Tu seras comme je le veux, dit le jardinier. Quelle coquetterie !
Et l’homme croise les morceaux de bois pour compléter lemaigre squelette de son épouvantail : une tête, deux bras,deux jambes.


— Monsieur Pigeon, ne me dites pas que je devrai me tenir debout sur ce bâton durant tout l'été, supplie Fridolin.

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