Paris.15, rue de la Paix 66, av. des Champs Elysées Information points de vente : 01 80 18 15 90 Liste complète des points de vente sur www.mauboussin.fr/boutiques
ConIdentiel
Nicolas Houzé, directeur général des Galeries Lafayette et du BHV Marais, prend la tête de l’International Association of Department Stores.
ThIerry Breton(Atos) est e patron e pus écouté de Matîgnon : « Parce qu’il a été ministre des Finances et a des idées. »
Le carrossîer nordîste DurIsottI(28 mîîons de chîffre d’affaîres) est à vendre. Un îndustrîe bege tîendraît a corde, devant un aemand.
DS(PSA) a comme objectîf de réaîser 30% de ses ventes avec des modèes éectrîques ou hybrîdes rechargeabes à ’horîzon 2025.
BIg Mammava ouvrîr son pus grand restaurant début 2018 e à Statîon F (Parîs XIII ). Xavîer Nîe faît partîe de ses actîonnaîres.
Saxo Banque, spécîaîste du tradîng pour partîcuîers, réléchît à une offre încorporant des bîtcoîns.
Seon une étude Fortuneo-OpînîonWay à paraïtre, Tououse, Nantes et Lyon sont, dans ’ordre, es vîes où es întentîons d’achats ImmobIlIerssont es pus éevées.
Parîs et Berîn présenteront bîen e 23 octobre à Bruxees des amendements « corédîgés » sur etravaIl détaché.
Safran E & Dva faîre passer de 20 à 70 a cadence mensuee de productîon de ses bombes aîr-so AASM.
Bercy prépare en open space la «transformation de l’économie»
Avec moIns de secrétaIres d’Etat et des cabInets plus resserrés,le quatrième étage de l’Hôtel des ministres à Bercy est vide. Il va être réaménagé en open space pour accueillir les parlementaires et les chefs d’entreprise invités à plancher sur une grande loi de « transformation de l’économie ». Annoncé pour le printemps 2018, le texte vise notamment à poursuivre la déréglementation et l’ouverture à la concurrence de différents secteurs d’activité prévues par la loi d’août 2015 sur la croissance, l’activité et l’égalité des chances.
FraIkIn est dans une sItuatIon délIcate Avec 518 millions d’euros de dettes, dont une partie est devenue exigible, pour 663 millions d’euros de chiffre d’affaires, le loueur de véhiculesFraIkIn(contrôlé par le fonds CVC) est dans une situation înancière tendue. L’admi-nistratrice judiciaire Hélène Bourbou-loux pilote une procédure de concilia-tion visant à trouver un accord avec les créanciers. Bercy a été informé de la situation, sachant que le groupe em-ploie 2 800 salariés.
Wîfrîed Maîsy/Rea
KIssKIssBankBank apporte des défauts à LBP Le pionnier du înancement participatif KissKissBankBank, vendu en juin à La Banque postale (La Poste), enre-gistre un taux de défaut de 17 % sur Len-dopolis, sa plateforme de crédit aux entreprises réservée aux particuliers.
Un dIvIdende de 279 mIllIons pour Decathlon Les actionnaires du groupe Decathlon, les familles Leclercq et Mulliez, vont se partager un dividende de 279 millions d’euros au titre de 2016 pour un chiffre d’affaires qui a franchi les 10 milliards d’euros, en hausse de 4,4 %.
PIgasse passe au théâtre Après les médias (Le Monde,Les Inrocks, Radio Nova…), les fes-t i v a l s d e m u -sique (Rock en SEBASTIEN BOZON/AFP Seine) et la production (Groupe AB), MatthIeu PIgasse(Lazard) va mettre la main sur le Théâtre de l’Atelier à Paris, en association avec Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton via Mediawan. Pour 5,5 millions d’euros.
UnIbaIl afiche ses ambItIons porte MaIllot Unibail-Rodamco est en négociation avec la ville de Paris dans le cadre de la refonte de la porte Maillot. La foncière propose de prolonger son offre com-merciale du Palais des Congrès avec un grand hôtel, de nouvelles boutiques et plusieurs restaurants. Le tout au-dessus de la future gare du RER Eole.
Beaucoup de « non » pour la CDC Pour trouver un direc-teur général à la Caisse des dépôts, Emmanuel M a c r o n a s o n d éVéronIque Bédague-kenzo Trîbouîard/AfpH a m I l I u s ( N e x i t y ) ,Antoine Gosset-Grainville (BDGS) ou Nicolas Dufourcq (Bpifrance). Tousont refusé, limitant le choix pour le fu-tur « manager de la transformation ».
S o m m a i r e e n p a g e s 1 6 e t 1 7
Annoncé par e gouvernement, e versement des allocatIons famIlIales en fonctîon du dernîer revenu mensue va nécessîter queque 20 mîîons d’euros d’învestîssement.
Un audît poussé a étabî e vraî résutat d’expoîtatîon de WIllIam SaurIn(ex-FTL) en 2016 : une perte de 30 mîîons.
Oîvîer Marîon (PwC) va prendre a tête de ’AssocIatIon pour le retournement des entreprIses.
Bpîfrance, prîncîpa actîonnaîre avec 9,3%, votera pour e pan de restructuratîon inancîère deCGGors de ’assembée générae du 31 octobre.
Fabrîce Brégîer (Aîrbus) et Caros Tavares (PSA) partîcîperont mî-novembre auSommet de l’économIeduSüddeutsche Zeitung, à Berîn.
LeQuaI d’Orsayouvrîra en janvîer un sîte Internet et un compte Twîtter en russe.
19 OCTOBRE 2017 - CHALLENGES N°5385
Politique Par Ghislaine Ottenheimer
Après celle accrochée dans le bureau du président, une autre tapisserie de Pierre Alechinsky –Le Volturno– va venir égayer la salle des fêtes.
EDITORIAL Jalousie
Dans leSpiegel, Emmanuel Macron, accusé de favoriser les riches, a dénoncé cette jalousie française qui paralyse le pays. Mais lors de son interview télévisée, il a au contraire affirmé ne pas croire à la jalousie à l’encontre des riches… Quoi qu’il en soit, gare à cette« passion triste ». Selon le philosophe américain John Rawls, c’est ce sentiment qui a été déterminant dans la Révolution française, plus que la misère du peuple. Les bourgeois, disposant du même niveau de vie et d’éducation que la noblesse, n’ont plus supporté les privilèges dont elle bénéficiait. D’où la nuit du 4 août. Sur ce sujet, le chef de l’Etat a lancé une véritable bataille pour changer la mentalité française. C. Lebedinsky/Challenges
Emmanuel Macron, bien seul en son donjon
Le chef de l’Etat a parlé.Enfin. Car le fil de l’action du gouvernement commen-çait à s’effilocher. A se ré-duire à la simple assertion qu’il conduit une politique de droite (en détricotant les protections des travail-leurs), et qu’Emmanuel Macron est le président des riches (en allégeant la fis-calité du capital). Lui seul pouvait reprendre la main. Js/Afp Personne d’autre n’est ca-pable de faire vivre cette fragile alchi-mie, où le« en même temps »n’est pas toujours perceptible. Du coup, comme il détient toutes les clés, on attend beau-coup de lui. Et il déçoit. Forcément. Impossible d’être à la fois président, Premier ministre, patron du parti, lea-der des parlementaires. Impossible de parler à tout le monde. Selon l’analyste Jérôme Jaffré, le chef de l’Etat pratique« un réformisme autoritaire ». Et le macronisme est « une pyramide inversée qui repose sur la pointe ». C’est intenable. Macron doit faire émerger des relais, des porte-parole… Cette révolution est en marche. Elle va prendre du temps. Un poids lourd va prendre la direction du
parti LREM. Les ministres sont priés de sortir de leur couloir technique et de parler politique. Reste un point faible dans le dispositif : Edouard Philippe, qui passe son temps à assurer qu’il assume d’être juste un exécutant. Il a du mal à incarner cette politique. Parce qu’il n’a pas fait partie de l’équipe qui a conçu, élaboré, défen-du le programme, il n’en a pas la gram-maire.« Ça viendra », assurent les proches du chef de l’Etat. Encore fau-drait-il que le Premier ministre prenne la dimension de la révolution intellec-tuelle que cela implique. Macron ne veut pas« réparer »la France, comme il le répète, mais la transformer. Un abysse sémantique les sépare encore.
LE CHIFFRE % 78 des sympathisants LR préfèrent Laurent Wauquiez.
Selon une étude réalisée par Odoxa, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes est le grand favori de l’élection pour la présidence de LR, dont le premier tour se déroulera le 9 décembre.14% des sympathisants voteraient pour Florence Portelli, 4% pour Danielle Fasquelle, 2% pour Maël de Calan. Mais, comme le fait remarquer le président d’Odoxa, ce sondage concerne les sympathisants; or ce ne sont pas eux qui votent, mais les militants. Ces derniers sont plus au fait des différentes candidatures et seront sensibles à la campagne interne.
La fondation Concorde mise sur la réindustrialisation
Think tank d’inspiration libérale,la fondation Concorde est plutôt satisfaite de la politique menée par Emmanuel Macron : réformes de la fiscalité du capital, du Code du travail… « Il a fait en quelques mois ce qu’aucun gouvernement n’avait fait en vingt ans », affirmeMichel Rousseau, son président. Mais la vraie préoccupation de la fondation, c’est la réindustrialisation du pays, la revitalisation
Hamilton/Rea
des territoires.« Sans cela, iln’y aura pas de retour à la prospérité. Pas de rattrapage avec l’Allemagne. Pas de souveraineté retrouvée. »Et il faut, pour y arriver, que
l’industrie revienne à 20 % du PIB, contre 12 % aujourd’hui. A cette fin, la fondation plaide pour un renforcement des écosystèmes (travail en réseau, formation), mais elle préconise surtout une réduction des taxes de production. Taxe foncière, cotisation foncière des entreprises (CFE), cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), versement transports… Elle évalue à 9,5 milliards d’euros ces charges
qui entravent la compétitivité de l’industrie. Pour amplifier l’action de son organisation, Michel Rousseau a confié le conseil d’orientation à Hervé Novelli. Outre la question de la réindustrialisation, l’ancien ministre entamera une réflexion sur le périmètre de l’Etat et la poursuite de la réforme des collectivités locales. Deux autres angles morts de la politique de Macron, selon la fondation Concorde.
19 OCTOBRE 2017 - CHALLENGES N°5387
SERVICE DES ABONNÉS Tél. : 03-28-38-47-68
Pour joindre la rédaction Tél. : 01-58-65-03-03 Pour avoir un poste en direct : 01-58-65 suivi du numéro de poste. Fax : 01-58-65-03-04. Challenges, 41 bis, avenue Bosquet, 75007 Paris. E-mail : redaction@challenges.fr ou, directement, tapez l’initiale du prénom, le nom puis @challenges.fr DIRECTION-RÉDACTION DirecteurClaude PERDRIEL. Directeur de la rédaction Vincent BEAUFILS (03-01). Directeur délégué de la rédaction Pierre-Henri de MENTHON (03-08). Rédacteurs en chef Ghislaine OTTENHEIMER (09-74), Laurent UBERTIN-VALLERON - édition (03-48). Rédacteur en chef délégué Gilles FONTAINE (03-52). Rédacteurs en chef adjoints Thierry FABRE (03-12), Kira MITROFANOFF (03-24), Thuy-Diep NGUYEN (03-25), Grégoire PINSON (03-13). Directeur artistiqueThierry VERRET (03-56). CouvertureDominique PASQUET. Conseillers de la rédactionPatrick FAUCONNIER, Airy ROUTIER, Nicolas DOMENACH. RÉDACTION Anne-Marie ROCCO - grand reporter (03-30). FranceDavid BENSOUSSAN (09-76), Laurent FARGUES (03-21), Florian FAYOLLE (09-96), Gaëlle MACKE - grand reporter (03-59), Alice MÉRIEUX (03-23). InternationalSabine SYFUSS-ARNAUD - chef de rubrique (03-15), Jean-Pierre DE LA ROCQUE - grand reporter (09-91). Industrie - FinanceDelphine DÉCHAUX (03-20), Vincent LAMIGEON - grand reporter (03-19), Nicolas STIEL - grand reporter (03-32), Alain-Gabriel VERDEVOYE - grand reporter (03-31). High-tech - MédiasMarc BAUDRILLER - chef de rubrique (03-51), Capucine COUSIN (09-78), Véronique GROUSSARD - chef de rubrique (01-44-88-35-95), Léa LEJEUNE (09-97), Paul LOUBIÈRE - grand reporter (03-22). Services - Grande consommation Jean-François ARNAUD - grand reporter (09-72), Claire BOULEAU (03-28), Pauline DAMOUR (03-11). Finances privéesEric TRÉGUIER - chef de rubrique (03-34), Héloïse BOLLE (03-27), Damien PELÉ (03-26). Affaires privées Bertrand FRAYSSE - chef de rubrique (03-18). CorrespondantPhilippe BOULET-GERCOURT (New York). Assistantes Isabelle JOUANNY (03-01), Marina RÉGENT (03-06).
CHALLENGES.FRThiébault DROMARD - rédacteur en chef (03-07), Rémi CLÉMENT (01-55-35-56-71), Laure CROISET (01-55-35-56-74), Jean-Louis DELL’ORO (09-77), Antoine IZAMBARD (09-98), Héloïse de Neuville (03-10), Marion PERROUD (03-09), Adrien SCHWYTER (09-92), Valérie XANDRY (01-55-35-56-72) et la rédaction deChallenges. Automobile : Eric BERGEROLLE (01-55-35-56-68) et Nicolas MEUNIER (01-55-35-56-69). Vidéo : Habib ACHOUR.
Marion WYSS - directrice numérique déléguée (09-71), Stéphanie HEUNTHEP - responsable technique (03-29), Aurélien JESSON - responsable marketing (03-49), Valentin COLLIAT-DANGUS -community manager (01-55-35-56-70). EDITION Secrétariat de rédaction Christophe BAZIRE et Stéphanie IONNIKOFF -premiers secrétaires de rédaction, Emmanuelle HAMOU. Chef de studioDominique CONTENT. MaquetteIsabelle ATLAN, Armelle DUBREIL, Corine POULARD. PhotoIsabelle PACOREL (03-57), Laurent VERDIER (03-50). PUBLICITÉ Mediaobs, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, 75002 Paris. Tél. : 01-44-88-97-70. Fax : 01-44-88-97-79. Poste en direct : 01-44-88 + numéro de poste. E-mail : initiale du prénom + nom@mediaobs.com. Directeur généralCorinne ROUGÉ (93-70). Directeur déléguéPhilippe LÉONARD (89-18). Directeur de publicité Benjamin COURCHAURE (97-50), avec Céline CLAMAGIRAND (89-17) et Théodora COCOZZA (89-15). Directrice de publicité digitaleMathilde GIRARDEAU (93-75). ImmobilierYves LE GRIX (36-29). LittérairePauline DUVAL (97-54). Marketing directXavier PERSONNAZ (97-76). Planning/ADVAmélie CRUNEL (89-11). Studio/ExécutionCédric AUBRY (89-05). GestionCatherine FERNANDES (89-20). www.mediaobs.com
DIRECTEUR DÉLÉGUÉElisabeth DESCOMBES. ADMINISTRATIONSecrétaire généralJean-Claude ROSSIGNOL. Directeur commercial et numérique Valéry SOURIEAU. Direction administrative et RHJaye REIG. AbonnementsLuc BONARDI - directeur. Ventes aux entreprisesJoëlle HEZARD. FabricationChristophe PERRUSSON, Thibault QUÉRÉ. ImprimerieRoto France, Lognes.
Confidentiel
Vincent Feltesse, ancien de l’Elysée, sort le 9 novembreEt si tout s’était passé autrement(éd. Plon, 412 pages).
En toute indiscrétion Par Nicolas Domenach
Wauquiez refuse le débat avec Le Pen, pas Darmanin Laurent Wauquiez a refusé d’être le contradic-teur de Marine Le Pen pendantL’Emission politiquequi lui sera consacrée le 9 novembre. Le genre de défi qui ravit Gérald Darmanin, issu des rangs des Républicains et devenu ministre de l’Action et des Comptes publics d’Emmanuel Macron. Il a donc, lui, accepté de croiser le fer enprime timesur France 2 avec la présidente du Front national, qui va mobi-liser une bonne partie de son entourage pour préparer ce rendez-vous considéré comme « déterminant ».Surtout après le fiasco tra-gique de sa prestation de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle.
Philippe estpar« obsédé ses anciens amis de droite » Pour le chef de file de la France insoumise et député des Bouches-du-Rhône Jean-Luc Mé-lenchon, non seulement le Premier ministre Edouard Philippe est« réduit à rien », mais « il paraît obsédé par ses anciens amis de droite, et ne parle qu’à eux à l’Assemblée na-tionale, alors qu’il devrait s’adresser à toute la majorité dont il est censément le chef ».
Sauvé dit stop aux lois« longues comme des trains sibériens » Vice-président du Conseil d’Etat,Jean-Marc Sauvés’inquiète del’inflation « croissante que subissent les textes des lois au parle-ment ».Le coefficient mul-tiplicateur entre le projet et Bonaventure/AFPle texte final est ainsi passé de 1,2 à 5 depuis les années1970.« Le Parle-ment est plus sensible aux lobbys et le gouver-nement en profite pour glisser des amende-ments longs comme des trains sibériens sans le contrôle du Conseil d’Etat,confie Sauvé.Quand on songe que l’abolition de la peine de mort faisait trois articles. »
Jean-Luc Mélenchon@JLMelenchon(15 octobre). @RaquelGarridoFIn’est coupable de rien. C’est une suite de calomnies qui font pschit les unes après les autres.
8CHALLENGES N°538 - 19 OCTOBRE 2017
Quand la droite ménage Hidalgo Certains à droite ne montent pas à l’assaut contreAnne Hidalgo. Par exemple la députée e et ex-maire du XVIII arrondissement :« Nous avons nos désaccords, mais elle a des convic-tions réelles, et comme moi, elle se bat », confie Brigitte Kuster. Plus surprenant encore, Laurent Wauquiez ménage la maire de Paris : « Je fais du vélo, et beaucoup. Alors je ne vais quand même pas lui reprocher de faire des pistes cyclables ! »
Castaner en pole pour le parti « Une tête, une incarnation, des impulsions et un suivi ».Telle est la feuille de route ély-séenne pour le futur patron du parti LREM, qui doit avoir« la confiance du président et des marcheurs afin de bâtir une stratégie pour les prochaines échéances ».Le tiercé est, pour l’instant, dans l’ordre : Christophe Castaner, Benjamin Griveaux, Gérald Darmanin.Ce der-nier étant soutenu par plusieurs députés LREM, qui le trouvent« bluffant ».
Debré reste bon pied, bonne langue Lors de ses marches dans la capitale (11 kilo-mètres par jour), Jean-Louis Debré, 73 ans, continue de croiser des Parisiens qui l’inter-pellent :« J’ai bien connu votre père ! »Ce qui lui permet cette éternelle réplique :« Ça tombe bien, moi aussi. »
AFP
Eric Woerth@ericwoerth(16 octobre). Je ne savais pas que#Tf1était une chaîne cryptée. #MacronTF1
Médias Par Marc Baudriller
Les droits sportifs de Canal + sont actuellement estimés à 900 millions d’euros par an, contre 400 millions pour beIN Sports et 150 pour Altice.
Entre 5 et 7 millions d’euros, telle est la somme totale qu’aurait détournée le secrétaire général et patron de la diffusion deValeurs actuellessur de nombreuses années. L’affaire, révélée parLibération, est devant les tribunaux.
Clément Léonarduzzi, nouveau président exécutif dePublicis Consultants, a accompagné Audrey Azoulay, pour sa communication et son lobbying, dans sa conquête de la direction de l’Unesco.
Le blogueurJérémy Gisclon(Jeremstar) afrme toucher de 5000 à 15000 euros par mois avec ses vidéos diffusées sur YouTube, une partie seulement de ses gros revenus.« Je paye 200000 euros d’impôts », dit-il.
L’Obsva fusionner ses sites Le Plus et Rue 89. Le Plus va disparaître au prot de Rue 89. La rédaction comptera huit journalistes. Le nouveau pôle devrait être dirigé par Nolwenn Le Blevennec, ex-chef des infos deRue 89. Les deux sites avaient fondu suite aux plans de départ successifs.
L’Elysée et le gouvernement ont coné à l’entreprise Synthèse et Médiasla tenue de leur revue de presse quotidienne et matinale. Coût : 137664 euros sur quatre ans.
Les grands annonceurs se mobilisent face aux Gafa
Comment éviter que les géants de l’Internet n’assèchent l’offre média ?Accusés de siphonner une part crois-sante du marché publicitaire aux dé-pens des chaînes de télévision, des sta-tions de radio ou des titres de presse, les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple) inquiètent les grands annon-ceurs, qui craignent d’être pieds et poings liés à ces acteurs capables d’imposer leurs espaces publici-taires, leur loi et leurs prix. Ils se la n c e n t ainsi dans la dé-fense d’un pay-Denis Allard/Rea sage média diversifié. « Les médias n’ont pas assez mesuré en quoi le contenu et le contexte [d’insertion de la publicité] ont une valeur particulière pour les marques, tonneJean-Luc Ché-trit,patron de l’Union des annon- le ceurs.Un contenu, une marque média de qualité se paye ». Cette croisade des grands annonceurs s’accompagne d’une volonté de réviser le vocabulaire employé.« Il ne faut plus parler de médias traditionnels mais de médias
tout court, et plus de nouveaux médias mais de plateformes, poursuit Jean-Luc Chétrit.Dans les premiers, la publicité est appréciée alors que dans les se-condes, elle est vécue comme une contrainte, d’où l’usage des bloqueurs de publicité ». Les annonceurs veulent que leurs inves-tissements publicitaires gagnent en effi-cacité et profitent davantage aux mé-dias. Selon la World Federation of advertisers, l’UDA m ondiale, sur 100 euros investis par les annonceurs, seuls 40 euros arrivent aux éditeurs de journaux, de radios ou de télévisions. Insuffisant.« Il faut remettre de la lu-mière dans cet univers opaque », dit Jean-Luc Chétrit, qui lance une grande concertation réunissant leurs agences, les médias et les représentants en France des géants de l’Internet. L’orga-nisme ne dénie pas leur utilité aux inter-médiaires et agences mais veut pouvoir vérifier l’utilisation précise des sommes investies. De leur côté,« les agences ont déjà, en France, largement anticipé cette étape », assure un ex-dirigeant du secteur. Il faudra que la mobilisation soit très forte pour lancer un nuage dans le ciel bleu des Gafa.
La presse spécialisée dans l’art est en pleine renaissance
Alors que la Foire internationale d’art contemporain (Fiac)ouvre ses portes à Paris ce 19 octobre, la presse « artis-tique » ne s’est jamais aussi bien por-tée. Le mensuelBeaux Artsde vient lancer une nouvelle formule. Depuis qu’il a racheté le titre en mai 2016, l’en-trepreneur Fabrice Jousset, par ailleurs fondateur et coprésident de l’entre-prise Webhelp, y a investi« 16 mil-lions d’euros, dont 8 millions pour l’acquisition du futur siège social pa-risien ». Le magazine a atteint une dif-fusion payante de 59 750 exemplaires
10 CHALLENGES N°538 - 19 OCTOBRE 2017
pour la France en 2016-2017. Fort de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016, rentable, le groupe éditeur de Beaux Arts vient d’acquérir la lettre professionnelleLe Quotidien de l’artet a pris 30 % de Artsper, une plateforme d’e-commerce consacrée à l’art. Face à lui,Connaissance des arts(groupe LVMH) affiche 42 100 exem-plaires, alors que Paul-Emmanuel Reif-fers attaque le créneau avec le nouveau Numéro Art, imposante revue bilingue semestrielle consacrée à l’art contem-porain.C. C.
En trois saisons (de 2014 à 2017), C Canteloup,qui a repris la semaine dernière peu avant 21 heures sur TF1, est passée de 27,9% et 7,3 millions de téléspectateurs à 22,9% et 5,9 millions.
Canal+est satisfait de son nouvel accord avec la Sacem : l’assiette sur laquelle est calculée sa redevance a été défalquée du chiffre d’affaires lié au sport.
Pour ne pas galvauder son partenariat avec le Festival de Cannes, David Lisnard, maire de la ville, refuse à certaines marques de luxe le droit de s’associer au premier Canneséries, le festival des séries télévisées prévu du 4 au 11 avril.
La société Wild Bunch, chargée de vendre à l’international la première saison de la série de prestige Médicis,diffusée par Altice, va attaquer le producteur italien qui n’a pas respecté son droit de suite pour la deuxième saison.
Retrouvez la vie des médias par Marc Baudriller à7 h 40dans