Communiqué de presse de M. Léon CLIGMAN

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE M. Léon CLIGMAN Martineet Léon Cligman ont proposé au Service des Musées de France de faire donation, et non pas dation, de leur collection d’œuvres d’art à l’Etat en vue de créer un musée d’art moderne en Touraine. Al’origine, ils souhaitaient également élargir leur mécénat en offrant une propriété de cinq hectares située à dix minutes du centre ville de Tours dans laquelle le musée d’art moderne aurait pu trouver sa place. Devantle manque d’intérêt du Département d’Indre-et-Loire et de l’Agglomération (devenue aujourd’hui Métropole), le Service des Musées de France a sollicité la Ville de Tours avec l’idée de mettre à profit le mécénat proposé par Martine et Léon Cligman en construisant une extension au Musée des Beaux-Arts de Tours. Ce « Pavillon Martine et Léon Cligman » de 1200 m2 était agrémenté d’un jardin de sculptures de 1000 m2 capable d’accueillir celles de la Collection. Ce projet a dû être abandonné après l’avis défavorable de la Commission Nationale du Secteur Sauvegardé. LaDrac de la Région Centre Val de Loire a alors suggéré le 2 décembre 2016 l’installation de la Collection Martine et Léon Cligman dans le Château de Tours : le déplacement des expositions de photographies du Jeu de Paume semblait ne pas poser de problème puisque le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré pouvait accueillir celles-ci sur ses 4500 m2 ouverts en mars 2017.
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13 avril 2017

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE M. Léon CLIGMAN  Martine et Léon Cligman ont proposé au Service des Musées de France de faire donation, et non pas dation, de leur collection d’œuvres d’art à l’Etat en vue de créer un musée d’art moderne en Touraine.  A l’origine, ils souhaitaient également élargir leur mécénat en offrant une propriété de cinq hectares située à dix minutes du centre ville de Tours dans laquelle le musée d’art moderne aurait pu trouver sa place.  Devant le manque d’intérêt du Département d’Indre-et-Loire et de l’Agglomération (devenue aujourd’hui Métropole), le Service des Musées de France a sollicité la Ville de Tours avec l’idée de mettre à profit le mécénat proposé par Martine et Léon Cligman en construisant une extension au Musée des Beaux-Arts de Tours. Ce « Pavillon Martine et Léon Cligman » de 1200 m2 était agrémenté d’un jardin de sculptures de 1000 m2 capable d’accueillir celles de la Collection. Ce projet a dû être abandonné après l’avis défavorable de la Commission Nationale du Secteur Sauvegardé.  La Drac de la Région Centre Val de Loire a alors suggéré le 2 décembre 2016 l’installation de la Collection Martine et Léon Cligman dans le Château de Tours : le déplacement des expositions de photographies du Jeu de Paume semblait ne pas poser de problème puisque le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré pouvait accueillir celles-ci sur ses 4500 m2 ouverts en mars 2017. Martine et Léon Cligman ont approuvé ce site et accepté de rénover à leurs frais ce bâtiment en vue de le transformer en musée habilité à recevoir du public conformément aux normes actuelles.  Le 22 décembre 2016, le Service des Musées de France rédige donc une convention tripartite Etat-Ville-époux Cligman que Martine et Léon Cligman approuvent sans restriction. Il est bien prévu que «la ville de Tours propose la mise à disposition du château dont elle est propriétaire. Le réaménagement intérieur du château, intégrant des espaces de présentation de collections permanentes et d’exposition temporaire et les fonctions liées à la gestion d’un musée sera offert par les mécènes ». Léon Cligman, très confiant dans la proposition faite, dépose le 8 février une demande de permis de construire à la Mairie de Tours. L’instruction de ce dossier est réalisée avec diligence et succès par les services de l’Etat.
 Cependant, le 6 mars 2017, soit deux mois et demi après la première rédaction du Service des Musées de France, la Ville transforme les données de la convention tripartite en apportant des modifications inacceptables, non discutées et notamment : -le partage du Château entre la Collection Martine et Léon Cligman et les expositions du Jeu de Paume, Martine et Léon Cligman devant néanmoins rénover la totalité du Château pour un coût estimé à 5 millions d’,
-
la possibilité d’éclater la Collection entre plusieurs sites.
 Sans succès, Léon Cligman essaye à plusieurs reprises de dialoguer avec le Maire de Tours ou, à défaut, son Adjointe à la Culture, son Directeur de Cabinet ou encore son Directeur Général des Services.  Ainsi, alors que la Ministre de la Culture annonce l’approbation à l’unanimité par le Conseil Artistique des Musées Nationaux de la donation de la Collection et propose un rendez-vous de signature entre l’Etat, la Ville et les époux Cligman le 22 mars, la Ville de Tours ne tient pas ses engagements : elle revient sur sa proposition et n’accorde que deux étages sur quatre, soit moins de 700 m2 (beaucoup moins si l’on retranche la salle pédagogique, la librairie et la salle de documentation). Cet espace est évidemment trop restreint pour proposer les services élémentaires d’un musée actuel et pour présenter 523 oeuvres déposées par l’Etat et plus de 300 œuvres que Martine et Léon Cligman ont prévu de donner directement à la Ville de Tours.
 Inquiété par l’attitude changeante de la Ville, Léon Cligman doit rectifier la convention pour retrouver l’esprit initial de la donation. Il souhaite une organisation pour suivre la vie de ce nouveau musée et l’évolution de la Collection que son épouse et lui-même ont mis plus de soixante ans à constituer avec le plus grand soin.  Devant l’absence de dialogue, Léon Cligman sollicite un rendez-vous avec le Maire de Tours accordé le 3 avril. Celui-ci maintient sa volonté de cantonner la Collection sur deux étages du Château tout en exigeant la rénovation totale des quatre étages du bâtiment. Martine et Léon Cligman regrettent l’attitude attentiste de la Ville devenue négative le 7 avril lors d’une conférence de presse.  Aujourd’hui, ils constatent que le Maire a pris la décision de refuser la donation en invoquant des « exigences inacceptables », alors qu’il s’agit du simple respect du droit moral des donateurs. Léon Cligman constate que cette situation est due à un refus total de dialogue et de concertation.  Martine et Léon Cligman déplorent de voir ainsi la Ville de Tours passer à côté d’une occasion unique de développer son attractivité culturelle pour les générations à venir.
 Ils sont tristes de ne plus entretenir la qualité de relations autrefois suivies pendant plusieurs décennies avec Jean Royer puis Jean Germain.  Ils remercient pour leur diligence Madame la Ministre de la Culture et Mesdames les Directrices du Service des Musées de France et de la Drac Centre Val de Loire.  Ils remercient également vivement M. le Préfet d’Indre-et-Loire. Léon CLIGMAN Paris, le 11 avril 2017
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