27
pages
Français
Documents
2017
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres
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Publié par
Publié le
10 mars 2017
Nombre de lectures
389
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
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10 mars 2017
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En partenariat avec :
CONTACT BVA
Adélaïde ZULFIKARPASIC
Directrice BVA Opinion
Tél : 01 71 16 90 96
Mail : adelaide.zulfikarpasic@bva.fr Enquête BVA-Salesforce pour la Presse Régionale et Orange réalisée par Internet du 8 au
10 mars 2017.
Échantillon de 1419 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d’un échantillon
représentatif de 1501 Français âgés de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas appliquée aux
variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage, région et
catégorie d’agglomération.
INTENTIONS DE VOTE
Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent sur la base des personnes inscrites sur
les listes électorales, certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote.
Les résultats d’intentions de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat
électoral. Ils donnent une indication significative de l’état du rapport de forces à 6 semaines du 1er
er ndtour du scrutin, pour les 1 et 2 tours.
La notice de cette enquête est consultable à la commission des sondages qui la rend publique sur
son service de communication en ligne.
2Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois
statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon
considéré.
INTERVALLE DE CONFIANCE À 95% SELON LE SCORETAILLE DE
L’ÉCHANTILLON 5 OU 95% 10 OU 90% 20 OU 80% 30 OU 70% 40 OU 60% 50%
4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0100
3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1200
2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8300
2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0400
1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5500
1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1600
1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8700
1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5800
1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3900
1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,11 000
1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,22 000
0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,64 000
0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,46000
0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,010 000
erNote de lecture : Dans le cas présent, les intentions de vote de 1 tour sont calculées sur la base des personnes certaines d’aller voter ayant exprimé une
intention de vote, soit 950 individus. Ainsi, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,6. Le pourcentage a donc 95%
de chance d’être compris entre 17,4% et 22,6%.
3Cette semaine de campagne a été marquée par le « retour en piste » de François Fillon, à qui le comité politique Les Républicains a
renouvelé son soutien lundi et par de nouveaux ralliements de poids à Emmanuel Macron, à l’inst ar de Bertrand Delanoë. Les médias se
sont également fait l’é cho des difficultés de Benoît Hamon, qui vient de publier « Pour la génération qui vient » et était l ’in vit é de
l’E mission politique jeudi soir (notre terrain d ’enq u ête a eu lieu entre mercredi soir et vendredi matin ; par conséquent, il ne mesure pas
totalement l’imp ac t de cette dernière séquence médiatique du candidat PS). Au terme de cette semaine, BVA et Salesforce, en
partenariat avec la Presse Régionale et Orange, publient leur 12ème sondage d ’int ent ion s de vote à l’é lec t ion présidentielle. Le rapport
de force électoral a-t-il évolué depuis la semaine dernière ? La dynamique enregistrée par Emmanuel Macron se confirme-t-elle ?
François Fillon reprend-il des couleurs ?
La dynamique réenclenchée la semaine dernière par Emmanuel Macron se poursuit. Il est crédité de 26% des intentions de vote, un
score en hausse de 2 points en une semaine et de 5 points en 15 jours. Cette évolution s’explique sans doute par 3 ressorts
concomitants : les ralliements toujours plus nombreux à sa candidature, la présentation de son programme qui générait de fortes attentes
ainsi que les difficultés de ses concurrents, en particulier Benoît Hamon et François Fillon.
Conséquence, le leader d’En Marche ! fait désormais jeu égal avec la candidate du Front national, créditée également de
26% des suffrages potentiels au premier tour, un score stable depuis notre dernière mesure.
Cette évolution est principalement le fait d’un basculement croissant des électeurs socialistes vers Emmanuel Macron :
les électeurs de François Hollande en 2012 sont désormais majoritaires à avoir l’intention de voter pour
Emmanuel Macron (52% contre 41% la semaine dernière). 30% seulement ont l’intention de voter pour Benoît Hamon
(-8 points). Les électeurs de François Bayrou sont eux aussi encore plus nombreux qu’auparavant à déclarer une
intention de vote en faveur de l’ancien ministre de l’économie (54% soit +6 points en une semaine et +12 points en 15
jours). Les électeurs de Nicolas Sarkozy semblent au contraire faire le chemin inverse et revenir, en partie, vers François
Fillon, même si 15% déclarent encore avoir l’intention de voter pour Emmanuel Macron (-3 points en une semaine).
Emmanuel Macron progresse chez les femmes chez qui il devance désormais nettement Marine Le Pen (27% contre
21%). Il progresse également chez les 25-34 ans, détrônant Marine Le Pen, ainsi que chez les 65 ans et plus, devançant
désormais François Fillon.
4Au-delà de cette progression, il est intéressant de noter que le socle électoral d’Emmanuel Macron se solidifie, même s’il demeure
friable : parmi ses électeurs potentiels, 56% se déclarent désormais sûrs de leur choix, soit 7 points de plus que lors de notre dernière
vague. Il n’en reste pas moins qu’un peu plus de 4 sur 10 de ses électeurs peuvent encore changer d’avis et choisir un autre candidat. Le
socle électoral de Marine Le Pen reste beaucoup plus solide et semble encore se renforcer : 83% de ses électeurs potentiels sont
sûrs de leur choix (+5 points depuis notre dernière vague).
Autre élément intéressant : parmi les éléments incitatifs et explicatifs du vote, les propositions politiques des candidats restent le premier
facteur cité (par 49% des électeurs, +1 point), devant le fait de « choisir le moins pire de tous » (23%, -3 points). Jusqu’à présent,
Emmanuel Macron apparaissait d’abord comme un choix par défaut (36% de ses électeurs le choisissaient pour cette raison, contre 32%
pour ses propositions politiques). Désormais, la tendance s’est presque inversée : 32% le choisissent pour ses propositions, 31% «
par défaut ». La présentation de son programme semble donc avoir permis de rééquilibrer sa structure d’image, renforçant ainsi son socle
électoral et confortant sa position. Pour autant, il reste le candidat que l’on choisit le plus par défaut et le moins pour ses
propositions politiques.
Une semaine après le rassemblement du Trocadéro et la décision du comité politique Les Républicains, François Fillon est parvenu à
stabiliser la situation : il est crédité de 20% des intentions de vote, un score qui progresse d’un point par rapport à la fin de semaine
dernière. S’il a réussi à endiguer la fuite des sympathisants LR, il n’est pas encore parvenu à faire revenir la totalité des électeurs qui
s’étaient tournés vers d’autres candidats : 73% des sympathisants LR déclarent avoir l’intention de voter pour lui, soit 4 points de plus qu’au
plus fort de la crise mais 3 points de moins qu’avant le début de l’affaire.
Parallèlement, son socle électoral se solidifie : les trois-quarts de ses électeurs se déclarent sûrs de leur choix (+6 points depuis notre
dernière mesure).
A noter cependant, cet indicateur progresse pour l’ensemble des candidats et de façon globale. A six semaines du premier tour, les
électeurs sont de plus en plus nombreux à fixer leur choix de vote : 66% se déclarent sûrs de leur choix, soit une hausse de 6 points en
une semaine.
5Benoît Hamon est celui qui pâtit le plus de la dynamique d’Emmanuel Macron.
Crédité de 13,5% des intentions de vote, il perd 2 points en une semaine. On
observe un véritable jeu de vases communicants entre leurs deux électorats,
au détriment du candidat socialiste. Les sympathisants socialistes, à l’image de
certaines grandes figures du parti, sont de plus en plus nombreux à se détourner de
leur candidat « naturel » pour se tourner vers le leader d’En Marche ! Aujourd’hui,
39% seulement déclarent avoir l’intention de voter pour Benoît Hamon contre 52%
pour Emmanuel Macron. Le rapport s’est inversé de façon rapide et brutale :
jusqu’à la semaine dernière, ils restaient plus nombreux à vouloir voter pour le
candidat désigné par la primaire du PS et de ses alliés.