Nouveaux OGM : « La France doit garder une position cohérente » LE MONDE |17.01.2018 à 12h19 Un collectif de députés LRM et MoDem demande, dans une tribune au « Monde », que l'Europe et la France adaptent les législations existantes pour interdire les nouveaux OGM, non concernés par les réglementations actuelles. Tribune.Les Organismes génétiquement modifiés (OGM) sont définis et encadrés par la directive européenne 2001/18. Dans ce cadre, la France a choisi dès 2008 d'exclure toute production OGM sur son sol grâce à l'activation de la clause d'exclusion nationale. Ce choix est aujourd'hui remis en cause par l'apparition de nouvelles techniques de modification du génome appelées NPBT (New Plant Breeding Technics). Elles recouvrent d'autres procédés que la transgenèse, utilisée pour les OGM « classiques », comme la mutagenèse dirigée par oligonucléotides, la cisgenèse, la technologie des nucléases à doigts de zinc, etc. Toutes ces techniques ne sont pas concernées par la directive 2001/18. La Cour de Justice de l'Union européenne a été saisie en 2016 par le Conseil d'Etat français et rendra prochainement un avis afin de déterminer si ces nouvelles techniques entrent dans le champ des OGM. Les « nouveaux OGM » sont généralement développés dans la même logique que les « classiques » (résistance à un herbicide ou production d'un insecticide) et présentent donc des risques similaires pour la santé et la biodiversité.
Voir