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Communiqué de presse «Ma meilleure amie était ma mère, elle était réfléchie, intelligente, patiente, apaisante, raisonnable, délicate, raffinée, indispensable, ordonnée et utile — comme une araignée.“ Louise Bourgeois « Maman » de Louise Bourgeois en tournée Berne, Bundesplatz, 24 mai – 7 juin 2011 Zurich, Bürkliplatz, 10 juin – 31 juillet 2011 Genève, Place de Neuve, 3 août – 28 août 2011 Louise Bourgeois (1911–2010) a été l'une des plus grandes personnalités artistiques de notre temps, l'une des plus influentes aussi.
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Communiqué de presse «Ma meilleure amie était ma mère, elle était réfléchie, intelligente, patiente, apaisante, raisonnable, délicate, raffinée, indispensable, ordonnée et utile — comme une araignée.“ Louise Bourgeois « Maman » de Louise Bourgeois en tournéeBerne, Bundesplatz, 24 mai – 7 juin 2011 Zurich, Bürkliplatz, 10 juin – 31 juillet 2011 Genève, Place de Neuve, 3 août – 28 août 2011 Louise Bourgeois (1911–2010) a été l’une des plus grandes personnalités artistiques de notre temps, l’une des plus influentes aussi. Elle aurait fêté ses 100 ans le 25 décembre 2011. À cette occasion, la Fondation Beyeler expose une sélection concentrée de son œuvre. En préfiguration de cette exposition, et en guise de point culminant, elle présente sa célèbre sculpture d’araignée « Maman » (1999) sur la Bundesplatz de Berne, la Bürkliplatz de Zürich ainsi qu’à Genève. « Maman » pourra ensuite être vue au Berower Park de la Fondation Beyeler à Riehen / Bâle pendant toute la durée de l’exposition (3.9.2011 8.1.2012) La statue de bronze, aussi fascinante que menaçante, de Louise Bourgeois représentant une immense araignée intitulée « Maman » est une œuvre clé pour la compréhension de son œuvre. Depuis les années 1940, elle a représenté ces animaux sous forme de dessins, de gravures ou de sculptures. La plus grande de ces dernières estMaman,une œuvre monumentale dont les dimensions sont de 927,1 x 891,5 x 1023,6 cm. Mamanest une sculpture complexe, aux niveaux de signification multiples. Il s’agit d’une part d’un hommage à la mère de l’artiste, restauratrice de tapisseries à Paris et qui ne cessait, telle l’araignée, de réparer ses toiles. Louise Bourgeois voit d’autre part dans l’araignée un symbole suprême de l’histoire infinie de la vie, dont le principe est de se renouveler constam ment. « Maman » de Louise Bourgeois constitue donc un monument commémoratif grandio se à l’existence du changement. L’aspect la maternité apparaît également avec évidence dans le fait que l’araignée est représentée sous la forme d’une mère : sous son corps, elle porte dix œufs ciselés dans le marbre, contenu dans un réceptacle réalisé en fil de fer. Après d’impressionnantes présentations à la Tate Modern de Londres (2000/2007) et au Jardin des Tuileries de Paris (2007/2008), au Guggenheim Museum de Bilbao (depuis 2001), au Rockefeller Center de New York (2001) et à l’Ermitage de SaintPétersbourg (2001), on pourra voir « Maman » en Suisse pour la première fois. La mise en place de cette sculpture d’araignée à elle seule est déjà impressionnante et partout où elle a été montrée, cette sculpture a suscité l’enthousiasme du public et a attiré beaucoup de monde. Images de presse: http://pressimages.fondationbeyeler.chLe projet « Maman » a été rendu possible grâce au généreux soutien de JTI. Nous remercions également la Fondation René et Susanne Braginsky, la Fondation Georg et Bertha SchwyzerWiniker ainsi que la Galerie Kornfeld et Cie de Berne.
Communiqué de presse Louise Bourgeois À l’infini 3 septembre 2011 – 8 janvier 2012 À l’occasion du centenaire de la naissance de Louise Bourgeois (1911–2010), la Fondation Beyeler rend hommage à l’une des personnalités artistiques les plus remarquables et des plus influentes de notre temps. Cette exposition présente en une vingtaine de pièces un condensé de l’œuvre de Bourgeois qui rend compte des thèmes centraux de sa création : son intérêt pour d’autres artistes, son rapport conflictuel avec sa propre biographie et sa volonté de traduire des émotions dans des créations artistiques. Parallèlement à des œuvres et à des séries conservées dans des musées internationaux de renom et de grandes collections particulières, on pourra découvrir de nouveaux travaux – dont le cycle tardifÀ l’infini(2008) – qui n’ont encore jamais été montrés. Des ensembles d’œuvres appartenant à la Collection Beyeler leur feront face. La rencontre avec les toiles de Fernand Léger et de Francis Bacon est particulièrement enrichissante, tout comme la juxtaposition avec les sculptures d’Alberto Giacometti. Ces artistes, avec lesquels Louise Bourgeois a entretenu des relations personnelles, ont été pour elle des présences marquantes et stimulantes. Cet hommage à Louise Bourgeois accorde une place centrale à l’immense talent avec lequel cette artiste réussit à envoûter le spectateur par des atmosphères poétiques, des enchaîne ments d’associations et un genre tout à fait particulier de récits figurés. Elle a aboli l’opposi tion entre figuration et abstraction si longtemps essentielle pour l’art et apporté à l’art con temporain un niveau d’interprétation de la figuration absolument singulier. Les légendaires Cells,dont on pourra voir un exemplaire dans cette exposition, en témoignent avec une force exemplaire. Née à Paris, Louise Bourgeois réunit dans son être et dans sa biographie plusieurs périodes de l’histoire : celle de la bourgeoisie française, aussi fière que sensible, qui a disparu prog ressivement au cours des années 1920 et qui prenait pour elle une forme tangible à travers la figure problématique du père ; l’expérience de la modernité parisienne pendant ses études d’art ; l’abandon par Paris de son rang de capitale artistique au profit de l’Amérique, un phénomène auquel elle a largement participé en allant s’installer à New York en 1938; et enfin, les conflits intérieurs et extérieurs des ÉtatsUnis, le grand mouvement de lutte sociale pour l’égalité des droits, qu’elle a également marqué de son empreinte. Louise Bourgeois concentre en elle toutes ces lignes d’évolution, toutes ces expériences diverses. C’est en ce sens qu’il faut comprendre l’œuvre centrale de l’exposition,À l’infini, 14 gravures dont chacune présente deux lignes qui se rencontrent. Cette œuvre impression nante et émouvante repose, dans sa forme fondamentale, sur le point de départ de n’importe quel tissu qui consiste toujours en deux fils et peut se prêter à des multiplications et à des variations infinies. L’histoire apparaît ainsi, elle aussi, comme une étoffe tissée de fils de souvenirs. Bourgeois a choisi pour symbole du filage et du renouveau perpétuel l’araignée, dont elle faisait l’équivalent de la figure de sa mère. Une sculpture de la célèbre série Mamansera exposée dans le parc de la Fondation Beyeler. Cette exposition, qui a pu être préparée avec Louise Bourgeois ellemême (31 mai 2010), a pour commissaire Ulf Küster, conservateur à la Fondation Beyeler, en coopération avec le Louise Bourgeois Studio, New York.
Louise Bourgeois (1911–2010) Biographie 1911 Naissance le 25 décembre à Paris de Louise Joséphine Bourgeois. Ses parents tiennent une galerie de e restauration et de vente de tapisseries. La famille loue un appartement au 4 étage du 172 boulevard SaintGermain, audessus du Café de Flore. 1919 En mai, la famille fait l’acquisition d’une propriété à Antony. Le jardin est traversé par la Bièvre, dont les tanins sont nécessaires à la teinture des tapisseries. 1921–1927 Louise fréquente le Collège Sévigné et le Lycée Fénelon à Paris. À 12 ans, elle met son talent de dessinatrice au service de l’atelier de tapisserie de ses parents. 1923–1928 La famille Bourgeois loue la Villa Marcel au Cannet, où elle passe l’hiver, revenant à Antony l’été Louise fréquente le Lycée International de Cannes. Louise et sa mère se lient d’amitié avec Pierre Bonnard. 1932 Bourgeois passe son baccalauréat dans la section philosophie avec une dissertation sur Blaise Pascal et Emmanuel Kant. Elle s’inscrit à la Sorbonne où elle suit des cours de mathématiques et de géométrie. Par l’intermédiaire d’amis de la famille, Louise se rend en Scandinavie et en Russie avec un groupe de médecins. Mort de Joséphine, la mère de Louise à Antony. 1933–1938 Bourgeois fréquente différents ateliers d’artistes à Montparnasse et à Montmartre. Elle a notamment pour maîtres Roger Bissière et Fernand Léger. En 1934, elle entreprend un second voyage en Russie, pour découvrir de plus près le théâtre de Moscou et l’œuvre des constructivistes russes. Bourgeois expose une toile au Salon des Indépendants et une autre au Salon des Artistes Français. 1936 Bourgeois loue son premier appartement au 31 rue de Seine. Entre mai 1937 et février 1938, André Breton tient la galerie Gradiva qu’il vient d’ouvrir dans le même immeuble. 1937–1938 Bourgeois s’installe dans un logement au premier étage du 18 rue Mazarine. Elle étudie l’histoire de l’art à l’École du Louvre, pour pouvoir enseigner au Louvre après ses études. 1938 Elle divise l’atelier paternel du 174 boulevard SaintGermain pour ouvrir sa propre galerie d’art, où elle vend des estampes et des peintures de Delacroix, Matisse, Redon, Valadon et Bonnard. Elle y fait la connaissance de l’historien d’art américain Robert Goldwater venu à Paris faire des recherches pour son doctorat consacré au « Primitivisme in Modern Painting». Robert Goldwater demande Louise Bourgeois en mariage, et ils se marient le 12 septembre à l’église SaintSulpice de Paris.
1938–1939 Bourgeois part pour New York avec Robert Goldwater. Ils emménagent dans un appartement au 63 Park Avenue. 1939 Louise et Robert reviennent en France pour adopter Michel Olivier, un orphelin né en 1936 à Margaux, près de Bordeaux. 1940 Le 4 juillet, naissance du fils de Louise Bourgeois et Robert Goldwater qui lui donnent le prénom de Jean Louis. 1941 Le deuxième fils de Louise et Robert, Alain Matthew Clement Bourgeois, nait le 12 novembre. 1945 Première exposition individuelle de Louise Bourgeois, « Paintings by Louise Bourgeois », à la Bertha Schaefer Gallery de New York. Avec le soutien de Marcel Duchamp, elle monte l’exposition « Documents, France 1940–1944: Art – Literature – Press of the French Underground » à la Norlyst Gallery. Bourgeois participe à une exposition de groupe de femmes artistes intitulée « The Women » à la Peggy Guggenheim’s Art of This Century Gallery de New York. Bourgeois expose pour la première fois au Whitney Museum of American Art de New York. 1949 Bourgeois fait ses débuts de sculptrice à l’occasion de l’exposition « Louise Bourgeois, Recent Work 1947–1949: Seventeen Standing Figures in Wood » à la Peridot Gallery de New York. 1950–1951 En 1950, Robert Goldwater obtient une bourse Fulbright pour aller étudier en France. La famille Bourgeois rentre en France en 1951 pour peu de temps, et s’installe à Antony. Ils se rendent à Londres où Bourgeois rencontre Francis Bacon. 1951 Mort de Louis Bourgeois. Louise est profondément déstabilisée par la mort de son père et par la fermeture de l’atelier paternel. Alfred Barr achète à la Peridot GallerySleeping Figure(1950) pour le Museum of Modern Art de New York. La famille revient passer à Paris les mois d’été 1953, 1955, 1957 et 1959. 1955 Louise Bourgeois obtient la citoyenneté américaine. 1962 La famille Bourgeois s’installe dans la West 20th Street, où Louise Bourgeois habitera jusqu’à sa mort. 1970 Bourgeois s’engage dans le mouvement féministe et participe à des manifestations, des collectes de fonds, des débats et des expositions. 1973 Mort de Robert Goldwater, le mari de Louise Bourgeois.
1980 Le 10 mai, Bourgeois fait l’acquisition d’un atelier au 475 Dean Street de Brooklyn. Il s’agit d’un ancien atelier de confection dont le contenu est resté en place (machines à coudre, mobilier, portes et rayonnages notamment). Elle inclura une partie de ces éléments dans ses œuvres à venir. 1981 Louise Bourgeois achète pour son fils Michel une maison vide (vers 1860) à Staten Island. Il n’y habitera jamais. Louise la laisse vide et la transforme en sculpture intituléeMaison Vide. Une de ses figures des années 1940 porte le même titre. 1982 Ouverture de l’exposition « Louise Bourgeois : Retrospective » au Museum of Modern Art de New York. Montée par Deborah Wye, c’est la première rétrospective que le MoMA consacre à une femme artiste. 1989 Le Centre Georges Pompidou de Paris présenteArticulated Lair(1986) etHenriette(1985) dans le cadre de l’exposition « Magiciens de la Terre » à la Grande Halle de La Villette. Henry Geldzahler monte « Louise Bourgeois: Works from the Sixties » à la Dia Art Foundation de Bridgehampton, New York. Peter Weiermair monte au Frankfurter Kunstverein l’exposition « Louise Bourgeois : Die erste europäische Retrospektive ». 1991 Bourgeois présente sixCells(Cell I–Cell VI) au Carnegie International de Pittsburgh. L’exposition est préparée par Lynne Cooke et Mark Francis. 1992 Louise Bourgeois exposePrecious Liquids(1992) à la Documenta IX de Kassel. 1993 Bourgeois représente les ÉtatsUnis au pavillon américain de la Biennale de Venise. Elle expose sa première araignée de grand format au Brooklyn Museum de New York. 1995 MarieLaure Bernadac est le commissaire de l’exposition « Louise Bourgeois : Penséesplumes » au Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou de Paris. Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris présente l’exposition itinérante « Louise Bourgeois: Sculpture, Environnements, Dessins 1944– 1994 ». 1996 Bourgeois participe à la Biennale de São Paulo montée par Paulo Herkenhoff et Jerry Gorovoy. 1997 Pour la nouvelle Bibliothèque Nationale de France de Paris dessinée par l’architecte Dominique Perrault, le gouvernement français commande à Bourgeois une œuvre de grand format,Toi et Moi, en aluminium coulé et poli. La Fondazione Prada de Milan présente « Louise Bourgeois: Blue Days and Pink Days », une exposition montée par Pandora Tabatabai Asbaghi. Les Violette Editions de Londres publientLouise Bourgeois: Destruction of the Father / Reconstruction of the Father (Writings and Interviews 1923–1997),sous la direction et avec des textes de MarieLaure Bernadac et HansUlrich Obrist. Bourgeois obtient la National Medal of Arts. Son fils JeanLouis Bourgeois la reçoit en son nom des mains du président Clinton à la Maison Blanche.
L’Arts Club de Chicago présente de nouvelles sculptures commeThe Insomnia Series(1994–1995) lors de l’exposition « Louise Bourgeois ». 1998 Le Moderna Museet de Stockholm présentePassage Dangereux(1997) dans le cadre de l’exposition « Wounds: Between Democracy and Redemption in Contemporary Art ». On peut ensuite voirPassage Dangereuxau Solomon R. Guggenheim Museum de Soho dans « Premises : Invested Spaces in Visual Arts & Architecture from France 1958–1998 », une exposition organisée par le Centre Georges Pompidou. 1999 Bourgeois obtient le Praemium Imperiale Award 1999 dans la catégorie « sculpture » de la Japan Art Association. e Bourgeois participe à la 48 Exposition internationale d’art contemporain, la Biennale di Venezia, en Italie, dont Harald Szeemann est commissaire. 2000 Bourgeois se voit chargée de réaliser dans la salle des turbines de la Bankside Power Station de Londres sa première installation, qui marquera l’inauguration de la nouvelle Tate Gallery of Modern Art . Bourgeois présente une araignée d’acier et de marbre de 9 m de haut, intituléeMaman(1999), et trois tours d’acier praticables,I Do, I UndoetI Redo(1999–2000), équipées de marches et de miroirs et contenant des sculptures de tissu et de marbre. 2001 Le Guggenheim Museum de Bilbao fait l’acquisition de l’araignéeMamande 9 m de haut (1999) en bronze, acier inoxydable et marbre et l’expose en plein air, devant la façade de titane du bâtiment dessiné par Frank O. Gehry. Avec une rétrospective Bourgeois, le Musée national de l’Ermitage de SaintPétersbourg organise sa première exposition consacrée à une artiste américaine vivante. Une sculpture d’araignée haute de 9 m intituléeMaman(1999) et deux autres araignées de 3,3 m (1996) sont présentées dans le cadre d’une exposition organisée par le Public Art Fund devant le Rockefeller Center de New York. 2002 La Galerie Hauser & Wirth de Zürich présente « Louise Bourgeois : Works In Marble », accompagnée d’une importante publication sur les sculptures de pierre de Bourgeois. 2003 Le Dia Center for the Arts inaugure sa nouvelle salle d’exposition à Beacon, New York, avec une exposition des sculptures de plâtre, latex et bronze des années 1960, parmi lesquellesThe Destruction of the Father(1974) et la « Cell »Spider(1997). Le Mori Art Museum de Tokyo fait l’acquisition d’une araignéeMamande 9 m de haut (1999) en bronze, acier inoxydable et marbre, et l’expose en plein air devant le musée récemment ouvert. 2004 La Daros Exhibitions de Zürich expose son importance collection Bourgeois. La National Gallery du Canada à Ottawa fait l’acquisition de l’araignée de 9 m de hautMaman(1999) en bronze, acier inoxydable et marbre. 2007–2009 La Tate Modern de Londres organise une rétrospective de l’œuvre de Bourgeois, présentée ensuite au Centre Georges Pompidou de Paris, au Solomon R. Guggenheim Museum de New York, au Museum of Contemporary Art de Los Angeles et au Hirshhorn Museum & Sculpture Garden de Washington DC. Le 21 septembre 2008, Louise Bourgeois reçoit la Légion d’Honneur des mains du président Sarkozy dans sa maison de Chelsea.
2010 La Fondazione Vedova de Venise organise une rétrospective de dessins de tissus montée par Germano Celante « Louise Bourgeois: The Fabric Drawings ». Louise Bourgeois meurt le 31 mai.
The Spider is an Ode to my mother. She was my best friend. Like a spider, my mother was a weaver. My family was in the business of tapestry restoration, and my mother was in charge of the workshop. Like spiders, my mother was very clever. Spiders are friendly presences that eat mosquitos. We know that mosquitos spread diseases and are therefore unwanted. So, spiders are helpful and protective, just like my mother.   Louise Bourgeois Louise Bourgeois MAMAN, 1999 365 x 351 x 403"; 927.1 x 891.5 x 1023.6 cm. Steel and Marble, unique Bronze, Stainless Steel and Marble Edition of six with one Artist Proof Exhibition History: Tate Modern, London "Louise Bourgeois: Inaugural Installation of the Tate Modern at Turbine Hall" (5/12/0011/26/00; steel) Den Haag Sculptuur, The Hague, The Netherlands "Carnaval des Animaux" (6/21/019/11/01; steel). The Bourgeois was installed in the Atrium of the Townhall of The Hague. Rockefeller Center, New York, NY "Louise Bourgeois: Spiders" (6/21/019/4/01; bronze), organized in association with the Public Art Fund. The State Hermitage Museum, St. Petersburg, Russia "Louise Bourgeois" (10/9/011/13/02; bronze), and for a period of extended loan. Guggenheim Museum Bilbao, Bilbao, Spain "Louise Bourgeois" (10/2/014/21/02; bronze) Playhouse Square’s Star Plaza, Cleveland, OH “Louise Bourgeois’ Spiders” (6/029/02; bronze), organized in association with Cleveland Public Art, Inc. Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk, Denmark "Louise Bourgeois" (2/15/036/22/03; bronze). "Maman" installed in Nytorv Square in Copenhagen. National Gallery of Canada, Ottawa "The Body Transformed" (5/15/0310/12/03; bronze)
Frederik Meijer Gardens and Sculpture Park, Grand Rapids, MI "Maman" (6/12/03 11/1/03; bronze) National Gallery of Canada, Ottawa, Canada "Noah's Ark" (6/12/0410/3/04; bronze); installed in La Cité de l'énergie, Shawinigan, Quebec. Schlosspark Wendlinghausen, Dörentrup, Germany "GardenLandscape OstWestfalenLippe" (6/17/0410/17/04; bronze) Wilfredo Lam Center, Havana, Cuba "Louise Bourgeois: One and Others" (2/4/054/26/05; bronze) Museum of Modern Art, Ostend, Belgium "Beaufort 2006" (4/1/0610/1/06; bronze installed over the memorial stone of Ensor in the garden of the church OnzeLieve VrouwterDuinenkerk). The Wanås Foundation, Knislinge, Sweden "The Wanås Foundation: 20th Anniversary" (12/1/068/31/07; bronze) Tate Modern, London, England “Louise Bourgeois: Retrospective” (10/10/07 1/20/08; bronze). Traveled to the Centre Georges Pompidou, Paris, France (3/5/086/2/08; installed in Tuileries by the Louvre Museum) Museo Nazionale di Capodimonte, Naples, Italy “Louise Bourgeois for Capodimonte” (10/17/081/25/09; bronze) Fundación PROA, Buenos Aires, Argentina “Louise Bourgeois: The Return of the Repressed” (3/19/116/19/11). Travels to Museu de Arte Moderna, Rio de Janeiro, Brazil (7/7/1111/13/11). Selected Literature: Morris, Frances and Warner, Marina. Louise Bourgeois (exhibition catalogue), London, England: The Tate Modern, 2000. Steel reproduced on pages 8 (detail), 46 and 47. Castro, Jan Garden. "Louise Bourgeois: Turning Myths Inside Out", Sculpture Magazine, January/February 2001, Vol. 20, No. 1, pages 1623 and cover. Steel reproduced on page 21. Sylvester, Julie (curator). Louise Bourgeois at the Hermitage (exhibition catalogue), St. Petersburg, Russia: The State Hermitage Museum, 2001. Bronze cast exhibited with steel sculpture reproduced on page 87. Greenberg, Jan and Jordan, Sandra. Runaway Girl: The Artist Louise Bourgeois, New York, New York: Harry N. Abrams, 2003. Bronze reproduced on page 64. Storr, Robert, Paulo Herkenhoff and Allan Schwartzman. Louise Bourgeois, London, England: Phaidon Press Limited, 2003. Bronze reproduced on page 4.
Théberge, Pierre. The Body Transformed (exhibition catalogue), Ottawa, Ontario: National Gallery of Canada, 2003. Steel reproduced on pp 2223 though bronze exhibited. Wachtmeister, Marika with Patrick Amsellem, Ingela Lind, Bera Nordal, Griselda Pollock. Louise Bourgeois: Maman, Knislinge, Sweden: The Wanås Foundation, 2007. Bronze reproduced on cover and throughout publication. Morris, Frances with essays by Paulo Herkenhoff, Julia Kristeva, Donald Kuspit, Elisabeth Lebovici, Mignon Nixon, Linda Nochlin, Alex Potts, Rob Storr, et al. Louise Bourgeois, (Retrospective exhibition catalogue), London, UK: Tate Publishing, 2007. Steel reproduced on page 170 and bronze on page 253. (Reprinted in 2008 for US venues of tour, and a version also published in French by the Èditions du Centre Pompidou with supplemental images.) Bernadac, MarieLaure and Jonas Storsve with essays by Paulo Herkenhoff, Julia Kristeva, Donald Kuspit, Elisabeth Lebovici, Frances Morris, Mignon Nixon, Linda Nochlin, Alex Potts, Rob Storr, et al. Louise Bourgeois, (Retrospective exhibition catalogue, with supplemental images to Tate’s 2007 version, and in French), Paris, France: Èditions du Centre Pompidou, 2008. Bronze reproduced on page 193. Spinosa, Nicola (Introduction) with texts by Achille Bonito Oliva, Donald Kuspit, Philip LarrattSmith, Scott LyonWall. Per Capodimonte Louise Bourgeois (exhibition catalogue) Naples, Italy: Electa Napoli, 2008. Bronze reproduced on pages 9, 22, 23 and 27 (detail). Coxon, Ann. Louise Bourgeois, London, UK: Tate Publishing, 2010. Reproduced on pages 6, 70 and 71. LarrattSmith, Juliet Mitchell, Mignon Nixon, Paul Verhaege & Julie de Ganck, Meg Harris Williams. Louise Bourgeois: El Retourno de lo Reprimado, (exhibition catalogue, Spanish Edition), Buenos Aires, Argentina: Fundación PROA, 2011. Reproduced as plate 59. Küster, Ulf. Louise Bourgeois, Ostfildern 2011. Parution en octobre 2011.
« Maman » de Louise Bourgeois en tournée Berne, Bundesplatz, 24 mai – 7 juin 2011 Zurich, Bürkliplatz, 10 juin – 2 août 2011 Genève, Place de Neuve, 3 août – 28 août 2011
Le projet « Maman » a été rendu possible grâce au généreux soutien de JTI: Dans le cadre de son engagement philanthropique, JTI soutient des projets culturels dans le monde entier, notamment dans le domaine de l’art contemporain. JTI et la ‘JTI Foundation’ agissent également dans les domaines de l’environnement, de l’aide aux victimes de catastrophes et de la protection sociale. JTI est un acteur international de premier plan de l’industrie du tabac et commercialise ses produits dans 120 pays. Le siège social de l'entreprise, situé à Genève, emploie 700 collaborateurs. L'usine de fabrication de cigarettes de Dagmersellen, près de Lucerne, l'une des plus modernes au monde, compte 400 salariés.Nous remercions également la Fondation René et Susanne Braginsky, la Fondation Georg et Bertha SchwyzerWiniker ainsi que la Galerie Kornfeld et Cie de Berne.
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