LES ÉLECTIONS COMMUNALES AU MAROC

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  • revision - matière potentielle : annuelle des listes électorales

  • revision - matière potentielle : des listes électorales


LES ÉLECTIONS COMMUNALES AU MAROC Les conseils communaux élus le 29 mai 1960 (1) ont été renouvelés le 28 juillet 1963 après une prorogation de mandat de près de 2 mois. Il semble qu'aussitôt après le référendum constitutionnel, les dirigeants marocains songeaient à une mise en place progressive des institutions commençant par des élections communales anticipées. Ces dernières auraient pu avoir lieu une fois la procédure de révision annuelle des listes électorales terminée, à partir du 1 avril. Mais la rupture avec l'Istiqlal en janvier 1963 vint compliquer la . situation. L'on savait que ce parti avait été largement majoritaire aux élec- tions communales de 1960. Son emprise s'était encore renforcée pendant les trois dernières années; 52 o/, des présidents, et souvent ceux des petits centres, appartenaient à ce parti alors qu'il ne comptait, suivant les estimations, que 40 à 45 % des conseillers. Cette implantation majoritaire fit craindre qu'un succès de l'Istiqlal aux élections communales n'ait un effet multiplicateur lors des consultations ultérieures. La tactique gouvernementale s'en trouva profondément changée. Au lieu de se cantonner dans une stratégie défensive, * risquant de conduire à des pressions de plus en plus ouvertes pour limiter le succès de l'Istiqlal au fur et à mesure du déroulement des consultations, le gouvernement décida de renverser l'ordre des scrutins et de commencer par l'élection des Représentants.

  • élections communales au maroc

  • istiqlal

  • situation politique

  • évolution politique pendant la période allant

  • action des partis d'opposition de façon

  • couleur blanche

  • commission administrative

  • élections communales

  • candidat


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01 mai 1960

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69

Langue

Français

LES É
LECTIONS
COMMUNALES
AU
Les conseils communaux élus le 29 mai 1960 (1) ont été renouvelés le
28
juillet 1963 après une prorogation de mandat de près de
2
mois.
semble
qu'aussitôt après le référendum constitutionnel, les dirigeants marocains
songeaient
à
une mise en place progressive des institutions commençant par
des élections communales anticipées. Ces dernières auraient pu avoir lieu une
fois la procédure de révision annuelle des listes électorales terminée,
à
partir
du
avril. Mais la rupture avec
en janvier 1963 vint compliquer la
.
situation. L'on savait que ce parti avait été largement majoritaire aux
tions communales de 1960. Son emprise s'était encore renforcée pendant les
trois dernières années;
52
des présidents, et souvent ceux des petits centres,
appartenaient
à
ce parti alors qu'il ne comptait, suivant les estimations, que
40
à
45
des conseillers. Cette implantation majoritaire fit craindre qu'un
succès de l'Istiqlal aux
élections communales n'ait un effet multiplicateur
lors des consultations ultérieures. La tactique gouvernementale s'en trouva
profondément changée. Au lieu de se cantonner dans une stratégie défensive,
risquant de conduire
à
des pressions de plus en plus ouvertes pour limiter le
succès de l'Istiqlal au fur et
à
mesure du déroulement des consultations, le
gouvernement décida de renverser l'ordre des scrutins et de commencer par
l'élection des Représentants.
pouvait penser se livrer ainsi plus facilement
à
une opération d'endiguement de l'opposition. Le débat se situait au niveau
national, l'Istiqlal se trouvait alors placé dans une position d'infériorité due
à
son attitude d'opposition, sans pouvoir utiliser
à
plein ses avantages locaux.
aurait en outre
à
compter avec la concurrence de
bien que le
Gouvernement ne tienne guère compte de la force de ce parti dans ses
calculs, abusé par l'ampleur de la défaite qu'il avait subie lors du référendum.
l'unité du
de fraîche date et mal assurée, serait affermie par
une élection qui imposerait
un
engagement total
à
ses adhérents.
Dans ces conditions, les élections municipales n'étaient plus la consul
-
tation de premier plan qu'elles auraient pu être. Elles ne furent pas cependant
un
scrutin de simple routine. Les élections du
17
mai n'ayant pas comblé
tous les espoirs des partisans du F.D.I.C., il leur apparaissait indispensable de
A u sujet
des
élections
de
:
W
.
-
of
-
-
Chapitre 6
-
pages 196
à
244
-
N.
Y.
-
1964.
-
-
in
-
or
Confusion
-
M i d d l e
East
Winter
-
p.
1
à
-
Paul
-
Les
élections communales
marocaines
-
Revue
de
S c i e n c e
Politique
-
M a r s
1961
-
pages
89
à
Voir icon more
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