À toute allure !

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Les aventures rocambolesques et pleines de tendresse d’une famille pas comme les autres, pour qui les vacances à la mer riment avec panique à bord, une balade à vélo avec perte des jumeaux, et un bras cassé avec drame intersidéral.


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Publié par

Publié le

29 avril 2015

Nombre de lectures

149

EAN13

9782728920846

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Chapitre 1
À nous l'aventure !

Où l’on part en bateau, où l’on découvre les bonheurs de la mer et les joies du soleil, où l’on voit que le ciel n’est pas toujours bleu.
– Larguez les amarres !
– Bien, capitaine !
– Tu es sûr, chéri, que tu sais piloter un engin pareil ? demande maman à papa.
Les mains sur la barre, les yeux sur l’horizon, la casquette sur la tête et l’air imperturbable, papa ne daigne même pas répondre à cette question. Oui, il sait piloter ce bateau, lui qui à 10 ans sillonnait les mers sur son Optimist orange, lui qui sait faire au moins trois sortes de noeuds différents dont deux qui ne servent jamais à rien, lui qui sait que tribord c’est droite et bâbord, gauche ... ou bien l’inverse. Papa, il sait qu’il sait tout ce qu’il faut savoir pour naviguer avec ce bateau-là !
Ce bateau-là, c’est un catamaran, « de plaisance, a ajouté le loueur. Parfait pour votre petite famille ! Tout confort, sans risque, il se pilote d’une main tout en sirotant un jus d’orange de l’autre ». Papa est venu l’essayer et faire un tour en mer il y a un mois, alors pensez bien qu’il sait ce qu’il fait !
La manoeuvre de sortie du port est parfaite. Et nous voilà bientôt au milieu de l’océan. Au loin, la côte n’est plus qu’une ligne qui danse sur l’eau. À nous l’aventure !
Petite séance de rattrapage pour ceux qui n’auraient pas lu le premier épisode de nos exploits et qui se demanderaient qui nous sommes et pourquoi nous nous retrouvons aujourd’hui sur ce bateau.
Papa, il s’appelle Nicolas, il est marié avec maman, Juliette. Ils ont cinq enfants : moi, qui vous raconte cette histoire, Brune, j’ai 11 ans et, après les vacances, j’entre en sixième. Alexandre, ou Alex, 9 ans, est bientôt en CM2. Puis arrive Charlotte, 7 ans, qui va découvrir les joies du CE1. Et enfin les jumeaux, Basile et Aude, qui ont 7 mois : ils sont nés le soir de Noël ... Tu parles d’un cadeau ! Depuis qu’ils sont là, il n’y en a plus que pour eux. Il paraît que les vampires sucent le sang. Je ne sais pas si c’est vrai, mais, ce que je peux vous dire, c’est que les bébés dévorent le temps de leurs parents.
Cette année, papa a décidé de nous faire une surprise pour les vacances. C’est comme ça que ce matin nous arrivons sur un port breton, devant le Big Blue .
– Trois cabines, huit places et un carré de folie, énumère le monsieur du port. Vous allez adorer : la cuisine est tout équipée, tout confort, ajoute-t-il en regardant maman.
– Mais pourquoi me dit-il cela à moi ? s’étonne maman.
Le monsieur du port explique encore des tas de trucs et papa hoche la tête avec l’air de celui qui sait tout cela depuis longtemps. Tout en parlant à papa, le loueur jette régulièrement des coups d’oeil aux bébés et semble un peu inquiet ...
– Bonnes vacances ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous savez où me trouver, conclut-il.
– Brune, Alex et Charlotte, vous prendrez cette cabine, dit papa en nous montrant une sorte de placard où tiennent tant bien que mal trois couchettes dont deux superposées.
– Je prends celle du haut ! commence Alex.
– Je prends celle du bas ! enchaîne Charlotte.
– Je prends celle qui reste, dis-je.
– Tu as de la chance, c’est la meilleure ! répondent les deux autres, déjà allongés sur leurs couchettes.
Maman nous aide à faire nos lits et à ranger nos affaires dans des tas de petits placards glissés sous les lits et dans des tiroirs cachés un peu partout. Nous nous sentons très vite chez nous. De ma couchette, en collant mon oreille à la paroi du bateau, je peux entendre l’eau juste de l’autre côté. Ça fait un peu peur, mais c’est excitant aussi. En fermant les yeux, je peux presque me croire dans un sous-marin ou dans un vaisseau spatial.
Papa et maman finissent de ranger les courses et d’installer Basile et Aude dans le carré. Le carré, c’est la cabine qui sert de cuisine, de salle à manger, de salon, d’entrée, de sortie, de salle de navigation et qui n’est pas du tout carrée. Enfin, après avoir déjeuné au port, nous partons.
– Et où allons-nous comme ça ? demande maman.
– Nous allons où le vent nous portera, où la Terre voudra bien de nous, nous allons vers l’infini et peut-être même au-delà, répond papa. Nous allons faire le tour de la Terre, faire le tour de la mer, faire le tour du monde.
En fait, papa jette l’ancre près d’une île, pas loin d’une plage. Nous passons l’après-midi à sauter dans l’eau, à nager, à plonger et à regarder les poissons. Papa va et vient sur le pont : il prépare des jus de fruits, apporte à maman un chapeau, un livre ou de la crème solaire, et aux jumeaux un biberon, un doudou ou un ours en peluche. Quelquefois il s’arrête, pose ses mains sur ses hanches, nous regarde, sourit et soupire de bonheur. Je crois qu’il est heureux. Maman finit par s’endormir. L’après-midi passe comme un de ces moments où le temps semble à la fois s’arrêter et aller trop vite : on voudrait que cela dure toujours !
– Tu ne trouves pas que le temps se rafraîchit ? demande maman qui vient d’ouvrir un oeil.
– Ce sont les alizés du soir, explique papa en regardant loin devant lui.
– Tu ne trouves pas que nous sommes un peu tout seuls ? insiste maman.
C’est vrai, tout à l’heure il y avait plein de bateaux autour de nous mais, depuis une bonne heure, tous ont hissé les voiles pour regagner le port.
– Et si on rentrait pour la nuit ? propose maman. C’est déjà bien pour une première journée.
Tout en disant cela, maman se lève, elle se retourne et ...
– Nicolas ! Regarde ce qui nous arrive droit dessus !
Chapitre 2
Un p'tit coup de vent

Où l’on voit des vagues de 12 mètres de haut, des serpents de mer et des baleines, où le marin d’eau douce se demande si l’homme libre doit vraiment chérir la mer.
Nous comprenons rapidement pourquoi les autres bateaux sont rentrés au port. Le vent se lève d’un coup, la mer devient toute grise, et des petits moutons blancs commencent à se promener sur le haut des vagues qui deviennent plus grosses de minute en minute. Des nuages noirs envahissent le ciel et de grosses gouttes commencent à tomber.
– Vite, rentrez tout ce qui traîne et mettez-vous à l’abri ! Papa capitaine donne ses ordres.
– Que faut-il que je fasse pour t’aider ? crie maman pour couvrir le bruit du vent qui maintenant hurle dans nos oreilles.
– Heu, je ... Peut-être que .

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