FRANCKLOZAC'H LE GERME ET LA SEMENCE Infiniesmes ardeurs 1 Infinies mes ardeurs transpirent dans vos tempes, On dirait chanceler de noires loupes à vos yeux ! De sombres amertumes et d'exaltants parfums, Vous riez et pleurez, vaste peuple de rêves ! Des mots difformes s'évadent. De nébuleuses complaintes Participent passives à la jouissance de l'homme. C'est la nuit bleue plongeant aux raretés extrêmes, L'écrin des maléfices, le plus pur de vos lèvres ! Dans l'ivresse, l'insouciance de mon âme est docile, Le jeu terni s'éclaire nonchalant de lueurs. Le superbe diadème, le satin des pensées ? Parfois regard stérile sur la feuille de papier ! ... Avide ou curieuse, lassée des vieilleries, Quand avec la puissance s'éveillent les hurlements, C'est un feu de révolte qui encombre mes bras ! Consume le chant aimé par les frissons du doute. Avec cette chaleur où la tendresse dort, Des murmures et des cris hurleront tout à coup ! 2 Mais respire ou décline par cette floraison, Qu'importe ! Tes ennemies toujours spirituelles S'éloigneront bien vite du cadavre du sort ! Alors lis pour l'orgueil, ou la force de l'âme Le dernier des vivants que tu encenseras !
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