R E T O U RV E R SD A V I DG O O D I S 2 C H A P I T R E P H I L I P P E G A R N I E R R E T O U R V E R S D A V I D G O O D I S 4 C H A P I T R E Pour François Guérif, qui a fait tout le travail en amont, Eddie Muller qui lui a donné une autre vie, et Lou Boxer qui l’a (on l’espère) terminé. 6905 North 11th Street, 22 août 1982, minuit. J’étais à une fête chez Sidney Sheldon récemment, et il y avait Aznavour. Je me suis présenté et lui ai dit que j’étais un ami de David Goodis. Il m’a regardé comme si j’étais cinglé et a immédiatement quitté la pièce. PAUL WENDKOS, été 1982 Toute cette histoire a commencé simplementparce que Claude Ventura, réalisateur et coproducteur deCinéma, Cinémas, voulait faire l’école buissonnière à Hollywood. Interviewer des vedettes et des cinéastes mythiques, c’était bien, mais il voulait aussi se faire son cinéma à lui, dans les rues de Los Angeles. On avait une équipe sous la main, un budget, pas de contraintes ni de script à fournir, pas plus que d’explications. De Paris, il m’avait demandé de proposer des sujets, ne serait-ce que vaguement liés au cinéma. À cette époque, j’avais commencé à rencontrer des écrivains de romans noirs, à faire des entretiens que je publiais dans les revues qui m’employaient, et que je projetais plus ou moins de réunir dans un livre. J’avais déjà rencontré W. R. Burnett, John Bright, John Lee Mahin, A.I. Bezzrides et quelques autres.
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