Le Dernier des flibustiersGabriel de La Landelle1884I. Haïr, c’est souffrir !II. Serviteurs et amisIII. Conseils d’enquêteIV. LiquidationV. Indomptable taureau, dragon impétueuxVI. Zaffi-RaminiVII. Place Saint-Germain-des-PrésVIII. De Paris au Fort-DauphinIX. Le secours de DieuX. LouisbourgXI. Madagascar en 1774XII. Madagascar en 1775XIII. Le style, c’est l’hommeXIV. Perplexités et avancement du capitaine VenturelXV. L’ambassade des NationsXVI. Les commissaires du RoiXVII. Roi des rois de MadagascarXVIII. Escamotage de Fort-DauphinXIX. Histoire de sept ansXX. Trop tard !Épilogue historiqueLe Dernier des flibustiers : I. Haïr, c’est souffrir !Sur l’une des routes accidentées qui conduisent d’Autriche en Pologne, une berline escortée par quelques serviteurs à chevals’avançait aussi rapidement que le permettait le mauvais état du chemin.Elle était occupée par deux jeunes et vaillants amis, l’un hongrois de naissance et polonais d’origine, Maurice-Auguste de[1]Béniowski dit Samuelovitch, qui, à peine âgé de vingt-sept ans, avait déjà couru nombre de grandes aventures, – l’autre françaisautant qu’on peut l’être, Richard, vicomte de Chaumont-Meillant, mauvaise tête, grand cœur, parfait gentilhomme et trèsconvenablement romanesque.Béniowski était exaspéré. D’après les conseils de son brave compagnon, qui ne manquait pas de crédit à la cour de Vienne, il s’yétait rendu pour faire valoir ses droits à la propriété des domaines de son père, le comte ...
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