Guide du jeune entrepreneur

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L’expérience de nos Jeunes Dirigeants (JD’s) et les échanges que
nous avons eus avec nos partenaires notamment Mouad Jamai, past
directeur du CRI de Casablanca, et l’implication de la commission Adhoc du CJD emmenée par 2 JD’s Siham El Mejjad et Ismail Lahsini ont contribué à l’éclosion de ce Guide du Jeune créateur qui se veut didactique. Cela nous conforte dans l’idée que le réseau des réseaux est la solution pour aller vite et bien. Pour accéder au plus grand nombre, de jeunes ou moins jeunes créateurs où qu’ils soient, nous lançons en parallèle une version électronique du Guide téléchargeable sur notre site web.
Au CJD, nous sommes convaincus que pour passer du rêve à l’acte, il faut, en plus d’une préparation rigoureuse, une bonne dose de
folie pour créer son entreprise et un zeste de panache pour réussir. Alors assurément, plus nous apporterons de la lumière et faciliterons l’accompagnement au démarrage, plus nous aurons de candidats et de projets viables. Selon la Direction Générale Entreprises de la commission européenne (2003) : «Le taux de survie des entreprises dépend de l’intensité et de la qualité des services de soutien.» «Le taux de disparition des nouvelles pousses de 40 à 60% peut tomber jusqu’à 5 à 7% pour des entreprises bénéficiant de prêts bancaires, garanties et services d’accompagnement en amont et en aval de la création.»
La création d’entreprise est perçue par erreur comme l’apanage de nantis, un rêve impossible. Il faut donc lever les obstacles et le premier auquel le porteur de projet est confronté est d’abord de décider de mettre en oeuvre son projet et de passer de l’idée à la création de l’entreprise. L’entrepreneur désireux de créer sa TPE ou PME (épine dorsale de notre économie) doit pouvoir bénéficier d’informations et de conseils clairs, et surtout regroupés, sur les étapes et les voies qui s’offrent à lui. Pour lui ouvrir les horizons de la réussite. Le présent document, s’il reste perfectible, est utile et pertinent pour
le créateur d’entreprise, afin de le guider dans ses premiers pas. Ce guide du jeune créateur se veut un accompagnant pour tout porteur de projet, une réponse à ses principales préoccupations avant de passer l’examen du permis de conduire du jeune créateur initié par le CJD. Le “90” en poche, le JD démarre son aventure humaine dans un projet bien préparé et perrein pour une performance globale et partagée.
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Publié le

30 juin 2011

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444

Langue

Français

DU
GUIDE
JEUNE CRÉATEUR
DENTREPRISE
2006
Conception, Mise en page et Impression Imprimerie El Maârif Al Jadida
Dépôt légal : 2006 / 2399
TABLE DES MATIERES
Pourquoi un guide du jeune créateur ?.................................
PHASE 1 : NAISSANCE DU PROJET 1. L’idée du projet de création ................................................ 2. Le porteur du projet de création ......................................... • Caractéristiques et comportements personnels de l’entrepreneur ....................................................................
PHASE 2 : ELABORATION DU PROJET 1. Etude économique .............................................................. • 7 principes à respecter pour fidéliser ses clients ........... • Conseils de JD.................................................................. 2. Etude Financière ................................................................ 3. Etude Juridique .................................................................. • Caractéristiques des principales formes juridiques .......... 4. Le Plan d’affaires ............................................................... Les 7 erreurs à éviter........................................................
PHASE 3 : LANCEMENT DU PROJET 1. Recherche de financement ................................................ • Conseils de JD.................................................................. 2. Les formalités de création ..................................................
Annexes • Carnet d’adresses du créateur d’entreprise ....................... • Mot de deux jeunes créateurs d’entreprise ........................ • Le cycle initiateur de performance ......................................
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Pourquoi un Guide du jeune créateur ?
L’expérience de nos Jeunes Dirigeants (JD’s) et les échanges que nous avons eus avec nos partenaires notamment Mouad Jamai, past directeur du CRI de Casablanca, et l’implication de la commission Ad-hoc du CJD emmenée par 2 JD’s Siham El Mejjad et Ismail Lahsini ont contribué à l’éclosion de ce Guide du Jeune créateur qui se veut didactique. Cela nous conforte dans l’idée que le réseau des réseaux est la solution pour aller vite et bien. Pour accéder au plus grand nombre, de jeunes ou moins jeunes créateurs où qu’ils soient, nous lançons en parallèle une version électronique du Guide téléchargeable sur notre site web. Au CJD, nous sommes convaincus que pour passer du rêve à l’acte, il faut, en plus d’une préparation rigoureuse, une bonne dose de folie pour créer son entreprise et un zeste de panache pour réussir. Alors assurément, plus nous apporterons de la lumière et faciliterons l’accompagnement au démarrage, plus nous aurons de candidats et de projets viables. Selon la Direction Générale Entreprises de la commission européenne (2003) :«Le taux de survie des entreprises dépend de l’intensité et de la qualité des services de soutien.» «Le taux de disparition des nouvelles pousses de 40 à 60% peut tomber jusqu’à 5 à 7% pour des entreprises bénéficiant de prêts bancaires, garanties et services d’accompagnement en amont et en aval de la création.» La création d’entreprise est perçue par erreur comme l’apanage de nantis, un rêve impossible. Il faut donc lever les obstacles et le premier auquel le porteur de projet est confronté est d’abord de décider de
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mettre en œuvre son projet et de passer de l’idée à la création de l’entreprise. L’entrepreneur désireux de créer sa TPE ou PME (épine dorsale de notre économie) doit pouvoir bénéficier d’informations et de conseils clairs, et surtout regroupés, sur les étapes et les voies qui s’offrent à lui. Pour lui ouvrir les horizons de la réussite. Le présent document, s’il reste perfectible, est utile et pertinent pour le créateur d’entreprise, afin de le guider dans ses premiers pas. Ce guide du jeune créateur se veut un accompagnant pour tout porteur de projet, une réponse à ses principales préoccupations avant de passer l’examen du permis de conduire du jeune créateur initié par le CJD. Le “90” en poche, le JD démarre son aventure humaine dans un projet bien préparé et perrein pour une performance globale et partagée.
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Zakaria Fahim Président national 2005-2007 Centre des Jeunes Dirigeants
PHASE 1 : NAISSANCE DU PROJET
Tout projet de création d’entreprise commence par une idée. 1. L’idée du projet de création Comment trouver une bonne idée ? Comment définir l’idée? Comment protéger son idée ?
1.1. Trouver l’idée Il existe une grande variété de formes d’idées. L’activité connue :Se lancer dans un projet de création qui correspond à un métier que vous avez exercé présente plusieurs avantages : maîtrise de la technique, connaissance du secteur, etc. Néanmoins il faut être prudent car il existe d’autres compétences nécessaires au créateur d’entreprise (management, marketing…). L’idée des autres :Il faut se tenir au courant des nouveautés en matière de création d’entreprise, de lancements de produits et de services aussi bien au Maroc qu’ailleurs. La presse économique et spécialisée est une bonne source d’information pour réaliser un benchmark. Après il est possible d’envisager des partenariats, acheter un brevet ou une licence d’exploitation ou adhérer à un réseau de franchise. L’opportunité :«L’affaire à ne pas manquer » peut se présenter à tout moment mais pour la saisir il faut être à l’affût de l’information. Les opportunités sont souvent cachées derrière des déguisements. Il faut avoir l’esprit vif et critique pour pouvoir analyser rapidement les situations et prendre les décisions adéquates. L’application nouvelle :il est possible d’utiliser des moyens connus (technique, procédé, produit…) en les appliquant à des besoins différents ou à de nouveaux marchés. L’innovation :A l’origine d’une innovation, il y a nécessairement une idée originale. Cela dit, l’innovation n’est pas forcément une révolution technologique. Innover, consiste à introduire un changement dans un produit ou un service, un procédé de fabrication qui nécessite un apport non négligeable à l’état de la technologie.
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1.2. Définir l’idée Qu’elle soit originale ou banale, l’idée ne représente au départ rien de bien concret. Le premier pas primordial à la réussite de votre projet est d’éclaircir et de maîtriser votre idée de création. Pour définir son projet, rien de mieux que de l’écrire noir sur blanc de façon claire et concise. Cette définition doit décrire les caractéristiques du produit et du service envisagé, son utilité, son usage, les performances prévues ainsi que les grands principes de fonctionnement de la future entreprise. Il est indispensable également de lister les "plus" (caractères novateurs, services spécifiques, opportunités) et les "moins" (faiblesses, lacunes, menaces) du produit ou service proposé pour en déduire le ou les avantages concurrentiels qui différencient la nouvelle entreprise de ses concurrents. 1.3. Protéger son idée Le créateur d’entreprise est amené à exposer ses idées pour convaincre ses différents partenaires du potentiel économique de son projet. L’idée en elle-même n’est pas protégeable, elle peut être exploitée par tout le monde. Par contre la forme qu’elle prend peut être protégée: nom commercial, marque, invention, … On peut protéger son idée en recourant aux titres de Propriété Industrielle : brevets, marques, dessins et modèles industriels, indications géographiques (nom du lieu d’origine des produits) ; aux Droits d’auteur : œuvres littéraires et artistiques (romans, poèmes, pièces de théâtre, films), œuvres musicales, oeuvres d’art (dessins, peintures, photographies, sculptures), et les créations architecturales. 2. Le porteur du projet de création Définir son idée nécessite aussi de se poser certaines questions quant à la cohérence de votre projet de création avec votre projet de vie. Bien que votre projet soit économiquement faisable il se peut qu’il ne soit pas adapté à votre personnalité.
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En effet,cohérence Homme / Projet est un facteur clé dela succès. Avant d’aller plus loin dans le projet, il faut vérifier cette cohérence en s’interrogeant sur ses contraintes personnelles et ses compétences. 2.1. Les contraintes personnelles Les réponses aux questions suivantes clé pour une création réussie : 1. Pouvez-vous dégager suffisamment de temps pour la préparation de votre projet ? 2. Etes-vous prêt à supporter le stress lié à la création puis à la gestion de votre entreprise ? 3. Votre santé vous permet-elle de surmonter des périodes intenses de travail ? 4. Avez-vous la capacité financière pour limiter votre salaire pendant la première année de création? 5. Votre conjoint et votre famille sont-ils prêts à vous soutenir ? 6. Avez-vous une porte de sortie en cas d’échec ? 2.2. Les compétences du créateur d’entreprise Un créateur d’entreprise doit posséder à la fois : 1. Unepersonnalitéadaptée aux qualités nécessaires pour réussir le projet. 2. Unecapacitéà faire face aux risques du démarrage de l’entreprise : endurance physique, force psychologique … 3. Unsavoir-fairetechnique, commercial, managérial, indispensable à la bonne conduite du projet. 4. Uneexpérienceriche et variée est un atout considérable, 5. Un bonréseau: un tissu relationnel important dans le milieu concerné. Les connaissances et l’expérience acquises demandent, bien souvent, à être complétées par une formation adéquate.
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Le créateur d’entreprise est un futur entrepreneur qui doit réunir les qualités suivantes et doit pouvoir les employer en fonction des situations auxquelles il fait face :
Les 10 caractéristiques et comportements personnels à développer par l’entrepreneur
• Recherche d’opportunitésetinitiative. Prise de risques. • Recherche permanente dequalitéet d’efficacité. Persistance. • Respect desengagements. Recherche de renseignements. • Définition desobjectifscourt et long terme qui aient uneà signification personnelle. Planification et suivi systématiques. Persuasion et développement des réseaux de contact. Indépendance et confiance en soi.
A méditer
“Il a été établi que le bourdon ne peut pas voler. Sa tête est trop grande et ses ailes trop petites pour soutenir son corps. Selon les lois de l’aérodynamique, il est incapable de voler. Mais personne ne l’a dit au bourdon. Et il vole.”
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PHASE 2 : ELABORATION DU PROJET
Après avoir vérifié la cohérence du projet personnel avec le projet de création, vous pouvez passer à l’élaboration du projet dans ses détails. 1. L’étude économique La première étape incontournable est celle de l’étude de marché qui consiste à bien connaître et évaluer les opportunités et les contraintes du marché cible. 1.1. L’étude de marché L’étude de marché peut paraître comme un paradigme compliqué difficile à concrétiser capable d’en intimider plus d’un qui ne se sentent pas suffisamment compétents pour se lancer seuls dans cet exercice. En fait, une étude de marché reste avant un raisonnement de bon sens. Elle consiste à collecter les informations les plus pertinentes sur le marché et les segments de marché ciblés. Sur un plan pratique, il s’agit de mener un ensemble d’actions pouvant se rapprocher des démarches suivantes : • visiter les salons professionnels, les commerces… • consulter les organismes ressources (Chambres de commerce, associations professionnelles…) ; • se documenter dans la presse économique et spécialisée ; • faire des recherches sur Internet (moteurs de recherche, bases de données…) ; • recueillir les prospectus publicitaires et catalogues commerciaux des concurrents et établir de benchmarks. • faire des sondages et enquêtes sur le terrain ; interviewer des professionnels du secteur, des clients… Cet ensemble d’actions doit permettre d’apporter des réponses précises aux questions suivantes : 1.1.1. Que va-t-on vendre et pourquoi ? Il faut affiner au maximum la description de votre produit ou service: • Quel est son processus de fabrication ? • Quel est son niveau de qualité ? • Dans quelle gamme se situe-t-il ?
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• Quelles sont les conditions d’utilisation? • Existe-t-il des produits/services de substitution ? 1.1.2. A qui vendre ? Le premier acteur d’influence est le consommateur ou l’acheteur (ou les deux, l’acheteur n’étant pas forcément consommateur final et vice versa). Il est important donc de bien définir sa clientèle : • S’agit-il d’une clientèle homogène ou hétérogène ? Individus, couples, familles, entreprises, associations, institutions, collectivités. • Quelles sont ses caractéristiques ? Age, catégorie socio-professionnelle pour les particuliers ; Taille, activité, chiffre d’affaires pour les entreprises ; Quel est son niveau de consommation ou taux d’équipement ? • Est-elle concentrée, dispersée, de passage, de proximité... ? Ensuite viennent les «groupes de pression» (leaders d’opinion, prescripteurs, bouche à oreille) qui exercent une influence déterminante sur leur entourage pour la consommation ou l’achat du produit. Il serait donc utile de les connaître afin de les exploiter pour la communication autour du produit/ service. 1.1.3. Qui sont les concurrents ? Il est très rare d’être seul sur un marché. Que vos concurrents soient directs (proposant un produit ou service identique) ou indirects (offrant un produit différent mais satisfaisant le même besoin) ils exercent nécessairement une influence sur vos ventes. Il faut donc bien connaître et analyser leurs atouts : tarifs, notoriété, gammes, publicité, facilités de paiement… L’analyse de la concurrence vous permet de voir dans quelle mesure votre offre est plus avantageuse. 1.1.4. Comment vendre ? A ce stade, il faut définir les modes de distribution choisis (sur catalogue, par téléphone, points de vente, grossistes, …) pour arrêter ensuite la logistique de commercialisation qui en découle. Il est important d’adapter le mode de distribution aux habitudes de la clientèle cible.
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