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Base de Données
Lexicographiques Panfrancophone
(BDLP)


Document de présentation
http://www.tlfq.ulaval.ca/bdlp


Version du 10 mars 2003


Refonte d’un document de 1996 rédigé par
Alain Auger et Claude Poirier


Claude POIRIER
avec la collaboration de
Nathalie BACON, Johanna-Pascale ROY et Jean-François SMITH
Trésor de la langue française au Québec
Université Laval

Trésor des vocabulaires français – Réseau «Étude du français en francophonie» – AUF Base de données lexicographiques panfrancophone



Table des matières
Présentation.......................................................................................................................3
1- Historique de la BDLP...................................................................................................6
1.1 Acquis des premières missions scientifiques ..........................................................6
1.2 Étapes de la réalisation de la BDLP .........................................................................7
2- Le concept de la BDLP.................................................................................................11
2.1 La BDLP à la lumière d’autres bases informatisées...............................................11
2.2 La BDLP et le Trésor de la langue française informatisé (ou TLFI).......................13
2.3 La BDLP et la concertation francophone ......... ...
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 B ase de D onnées L exicographiques P anfrancophone (BDLP)   Document de présentation http://www.tlfq.ulaval.ca/bdlp    Version du 10 mars 2003   Re onte dun document de 1996 rédi é ar Alain Auger et Claude Poirier    Claude P OIRIER  avec la collaboration de Nathalie B ACON , Johanna-Pascale R OY et Jean-François S MITH  Trésor de la langue française au Québec Université Laval
 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
Base de données lexicographiques panfrancophone    
 Table des matières Présentation.......................................................................................................................3  1- Historique de la B DLP ...................................................................................................6  1.1 Acquis des premières missions scientifiques ..........................................................6 1.2 Étapes de la réalisation de la B DLP .........................................................................7 2- Le concept de la B DLP .................................................................................................11  2.1 La B DLP à la lumière dautres bases informatisées ...............................................11 2.2 La B DLP et le Trésor de la langue française informatisé (ou T LFI ).......................13 2.3 La B DLP et la concertation francophone ...............................................................14 2.4 La B DLP : outil de gestion, de concertation et de diffusion ...................................15 2.5 Les grandes phases du projet B DLP .......................................................................16 2.5.1 B DLP Phase I : Saisie des données.................................................................16 2.5.2 B DLP Phase II : Ouverture dune B DLP à la consultation externe .................17 2.5.3 Mise en réseau des B DLP et liens à établir avec le T LFI ................................18 2.6 Aperçu des possibilités dinterrogation de la B DLP ..............................................18 3- Aspects techniques de la réalisation de la B DLP ........................................................20   3.1 Matériel requis ......................................................................................................20 3.2 De FileMaker Pro à MySQL .................................................................................21 3.3 La construction de la B DLP ...................................................................................22  
2 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
Présentation 1  
Base de données lexicographiques panfrancophone         Depuis 1994, le réseau «Étude du français en francophonie» regroupe des équipes du Sud, participant pour la plupart au projet d Inventaire des particularités du français en Afrique noire  (I FA ), et des équipes du Nord, préparant le Trésor des vocabulaires francophones  (aujourdhui nommé Trésor des vocabulaires français ). Cette articulation Nord-Sud a conduit les responsables du réseau à préciser les stratégies de recherche afin que les travaux menés sur les français du Sud puissent bénéficier le plus tôt possible des résultats atteints par les équipes du Nord et que les actions menées de part et dautre convergent vers un objectif commun: celui de décrire les ressources lexicales du français dans lensemble de la francophonie.   Dans son état actuel, le réseau «Étude du français en francophonie» comprend quatre équipes nationales des pays du Nord (trois dEurope et une dAmérique du Nord) et une vingtaine déquipes des pays du Sud (Afrique noire, Maghreb, océan Indien et Antilles). On observe donc que, pour la première fois dans le monde francophone, on assiste à un regroupement, au sein de lA UPELF -U REF (maintenant lAgence universitaire de la Francophonie, ou  A UF ), de presque toutes les équipes, du Nord et du Sud, qui travaillent à la préparation dinventaires lexicaux ou de dictionnaires des variétés de français dans le monde. Le réseau «Étude du français en francophonie» est ainsi en mesure dadopter une stratégie efficace au plan international pour le développement et la promotion de la lexicographie de langue française. Son plan daction, qui a été exposé déjà en 1995 dans le Livre blanc des langues 2 , consiste notamment à favoriser ladoption dune démarche qui permettrait la mise en commun des ressources et des données tout en respectant lautonomie des équipes, leurs engagements actuels et les particularités de chacune des situations linguistiques que vivent les diverses communautés francophones.   Au milieu des années 1970, Maurice Piron, universitaire belge dont linfluence a été marquante dans le développement dune prise de conscience de la réalité francophone internationale, proposait un audacieux programme de recherche dans le but de dresser un inventaire général des «usances» de la francophonie 3 . Reprenant le flambeau dans les                                                  1 La préparation de ce document (recherche, conception et rédaction) a été rendue possible principalement grâce à une subvention du Secrétariat à la politique linguistique du gouvernement du Québec qui a financé en outre lélaboration de certains outils informatiques ainsi que la plus grande partie de la réalisation de la B DLP -Québec. Le projet de la B DLP , dans sa dimension internationale, est financé par lAgence universitaire de la Francophonie qui lappuie à travers son réseau «Étude du français en francophonie»; le réseau E FF a ainsi subventionné les premiers travaux de constitution de la B DLP -Belgique et de la B DLP -Suisse en plus davoir contribué au financement de la B DLP -Québec. Le Comité scientifique du réseau E FF  a établi, lors de sa réunion de mars 2001, que la B DLP  devenait le projet structurant du réseau. Dans ce contexte, toutes les équipes du Sud et du Nord pourront recevoir laide technique nécessaire à la réalisation de bases nationales ou régionales; dans le cas des pays du Sud, le réseau pourra financer le travail de constitution des bases elles-mêmes. 2 Livre blanc des langues. Propositions pour une politique des langues en francophonie , A UPELF -U REF , oct. 1995, p. 65-91 (rédigé par Claude Poirier et Danièle Latin). 3 M. Piron, dans Bulletin de lAcadémie royale de langue et de littérature françaises , t. LIII, n o 2, Bruxelles, Palais des Académies, p. 111-122.
3 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
Base de données lexicographiques panfrancophone    années 1980, Bernard Quemada, alors directeur de lInstitut national de la langue française, réunit autour de lui des chercheurs de France, de Belgique, de Suisse et du Québec et lança le projet du Trésor des vocabulaires francophones  (T VF ) dont lobjectif principal était de constituer un fonds lexicographique international informatisé, sorte d«inventaire des ressources lexicales du français incluant toutes les variétés de son usage dans lespace francophone» 4 .   Le groupe international constitué par M. Quemada sest réuni à diverses reprises depuis 1987 (à Paris, Louvain-la-Neuve, Neuchâtel et Québec), grâce à laide financière de divers organismes nationaux et internationaux, et a recueilli peu à peu les appuis nécessaires. Cest en 1994 que le projet du T VF a été intégré au réseau «Étude du français en francophonie» de lA UF , lequel navait jusque-là pris en charge que des équipes du Sud. Cet appui a ouvert de nouveaux horizons au projet du T VF  et a permis denvisager une véritable concertation internationale.   La pièce maîtresse du projet du T VF , tel que conçu par Bernard Quemada, est la base informatisée dont il sera question dans ce document et qui porte le nom de Base de données lexicographiques panfrancophone  (B DLP ). Depuis 1991, léquipe du Trésor de la langue française au Québec (T LFQ ) étudiait la possibilité de créer une première base de données lexicographiques dans le cadre du projet du T VF . En 1995, Claude Poirier a accepté de prendre le relais de Bernard Quemada comme animateur du T VF , en collaboration avec Michel Francard, de lUniversité de Louvain-la-Neuve. Dès ce moment, les équipes du T VF  ont entrepris des discussions en vue détablir un premier modèle informatique commun (on trouvera sous le point 1 un bilan sommaire de la progression des travaux depuis les premiers échanges sur cette question entre les équipes). Au moment où est rédigé ce document, dix équipes nationales se sont engagées dans la constitution dune B DLP ou sont sur le point de le faire; elles représentent lAcadie, lAlgérie, la Belgique, le Burundi, le Cameroun, la France, le Maroc, le Québec, la Réunion et la Suisse. La B DLP -Québec peut déjà être interrogée sur Internet 5 .   Dans le Livre blanc des langues  de lA UPELF -U REF , plusieurs actions concrètes avaient été proposées pour lorientation dune politique des langues. Parmi les actions souhaitées, la création dune base de données lexicographiques panfrancophone avait alors été présentée comme une façon de resserrer les liens entre francophones et de bâtir une uvre commune de première importance. Il fallait toutefois faire la preuve que le projet pouvait devenir une entreprise internationale, créer un prototype de la B DLP  et, surtout, constituer une première base fonctionnelle et démontrer ainsi la faisabilité du projet. Toutes ces étapes ont été franchies avec succès, de sorte que, à sa réunion de mars 2001, le Comité scientifique du réseau «Étude du français en francophonie» a convenu que lentreprise du Trésor des vocabulaires francophones était maintenant en mesure de devenir le projet structurant du réseau.   Le projet de la B DLP  devient ainsi un projet intégrateur à léchelle de toute la                                                  4 Bernard Quemada, «Trésor informatisé des vocabulaires francophones», dans André Clas et Benoît Ouoba, Visages du  français. Variétés lexicales de lespace francophone , Paris et Londres, A UPELF et John Libbey, 1990, p. 142. 5 Adresse: http://www.tlfq.ulaval.ca/bdlp/quebec.asp.
4 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
Base de données lexicographiques panfrancophone    francophonie dans le cadre dun programme plus vaste dont le nom est devenu Trésor des vocabulaires français . Ce projet présente les caractéristiques suivantes: a. Il repose sur une grille danalyse commune à toutes les équipes, ce qui garantit la compatibilité des données et rend possible linterrogation de toutes les bases à partir du même système; b. Les équipes conservent lentière propriété de leur base qui doit cependant être déposée dans un centre qui est en mesure den garantir la protection et lentretien (pour les équipes du Sud, les bases peuvent en cas de besoin être implantées sur un serveur de lAgence universitaire de la Francophonie, dans un Centre daccès à linformation ou un Campus numérique); c. Le modèle de la fiche de saisie est mis gratuitement à la disposition des équipes dont la demande de financement est acceptée; d. Le système dinterrogation commun est mis gratuitement à la disposition des équipes dont le projet est retenu et sera installé, sous réserve dajustements nécessaires, sur les serveurs où seront implantées les bases. e. Les équipes nationales auront la possibilité, avec laccord du comité scientifique, dadapter la fiche de saisie et le système dinterrogation à leurs besoins spécifiques, à condition que ces modifications naffectent pas lintégrité de la fiche commune.   Le projet du Trésor des vocabulaires français  vise à assurer une meilleure diffusion des connaissances sur le lexique français des divers pays de la francophonie. La mise en rapport des données par le moyen de lInternet permettra de dégager des usages répandus que les dictionnaires actuels passent sous silence; de même, elle rendra possible le repérage des traits spécifiques à chacune des communautés francophones. Le réseau des bases du Trésor des vocabulaires français est appelé à être mis en relation avec le Trésor de la langue française informatisé , implanté au Centre Analyses et traitements informatiques du lexique français (A TILF ) de Nancy 6 . Les francophones auront ainsi à leur disposition un formidable outil de connaissance et de promotion de leur langue et de leurs identités.  
                                                 6 Le Centre A TILF de Nancy, dirigé par le professeur Jean-Marie Pierrel, a pris le relais de lInstitut national de la   langue française, lequel disposait déjà de larges inventaires lexicographiques et qui a joué un rôle déterminant dans la constitution du groupe international du T VF .
5 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
Base de données lexicographiques panfrancophone    1- Historique de la B DLP    Le modèle actuel de la B DLP  résulte de nombreuses rencontres et analyses qui ont débuté à lété 1995 et qui se sont poursuivies jusquà ce jour. Voici, à grands traits, les principales étapes de la réalisation du modèle de la B DLP .  1.1 Acquis des premières missions scientifiques  --Mission à la Station suisse du T VF    À lété 1992, Alain Auger (alors responsable des applications informatiques au Trésor de la langue française au Québec) réalise, à la demande de Pierre Knecht, un système de gestion de documentation lexicographique pour la Station suisse du T VF . Le modèle de structuration des données sinspire de celui du T LFQ . Le système de gestion du T VF suisse a été conçu avec le logiciel FileMaker Pro 7 .  -- Mission à lUniversité de Liège (équipe I FA )   En décembre 1992, dans le cadre dune mission à Liège, Alain Auger (T LFQ ) a examiné avec Danièle Latin (responsable des équipes de lI FA  et coordonnatrice du réseau «Étude du français en francophonie» de lA UPELF -U REF ) la possibilité de fusionner les données recueillies par plus de 24 postes de recherche, équipés tantôt dordinateurs Macintosh, tantôt dordinateurs P C -compatibles, dans une base de données unique. Le logiciel utilisé par léquipe I FA  sappelle Micro C DS /I SIS . Il a été développé par lUnesco, pour PC-compatible, en 1985. Il ne permet pas de traiter directement les données recueillies sur Macintosh. La mission consistait donc à envisager un autre système qui puisse permettre aux diverses équipes de travailler dans lenvironnement de leur choix (Mac ou PC) tout en offrant la possibilité de fusionner toutes ces données en une base de données unique. Le logiciel FileMaker Pro, disponible en versions Mac et PC, permet de lire directement un même fichier soit sur un terminal Mac, soit sur un terminal PC. Les essais effectués sur les fichiers de format Micro C DS /I SIS  ont été concluants. Grâce à la collaboration de MM. Karel Logist et Joseph Denooz (dir.) du C IPL -L ASLA 8  ( Laboratoire danalyse statistique des langues anciennes , Université de Liège, Belgique), on a pu établir quil était possible de gérer les données provenant des divers postes de recherche dans le but de produire la seconde édition de l Inventaire des particularités du français en Afrique noire  (I PFA ). Un compte rendu de cette mission a paru dans le bulletin de liaison de lA UPELF -U REF de janvier/mars 1993 (p. 4-5). Bien que la mission de décembre 1992 ne concernait pas le projet de la B DLP (qui a été conçu par la suite), on peut retenir de ces essais que les données du Sud, en format Micro C DS /I SIS , pourraient être intégrées dans les bases africaines de la B DLP  puisque les tests
                                                 7 Informations générales disponibles sur le site CLARIS à ladresse http://www.claris.com. 8 Cest au C IPL -L ASLA que les données sont traitées au moyen du logiciel Micro-CDS/ISIS pour produire l Inventaire des particularités du français en Afrique noire (I PFA ).
6 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
 
Base de données lexicographiques panfrancophone    dimportation des données dans le logiciel FileMaker Pro ont déjà été effectués et se sont avérés tout à fait concluants.  1.2 Étapes de la réalisation de la B DLP   Été 1995   Identification des besoins (généraux et spécifiques) et des contraintes liées à la création de la B DLP . Analyse de modèles de saisie existants et des modèles de fiches lexicographiques proposés dans le Guide de recherche en lexicographie et terminologie 9 .   Évaluation des formats dencodage S GML  et H TML , de leur pertinence dans ce projet, de leurs avantages et inconvénients.  Évaluation de logiciels et des coûts initiaux.  Évaluation de deux approches possibles pour le traitement des données:  - formats Texte et H TML   - format "base de données".  Claude Poirier propose formellement la création dun Inventaire lexicographique panfrancophone  dans le Livre blanc des langues . Lidée reçoit un accueil favorable de la part des responsables des équipes partenaires et retient lattention des dirigeants de lA UPELF -U REF .  Claud e s Poirier rencontre les responsables des équipes partenaires aux III Journées scientifiques de lA UPELF -U REF , tenues à Yaoundé (Cameroun), pour discuter du modèle de la B DLP  et distribue aux équipes un dossier pour étude, suggestions et commentaires.  Alain Auger (T LFQ ) rencontre les équipes belge et suisse pour discuter de ladaptation du modèle de saisie aux besoins de ces diverses équipes: ajout dun champ permettant dinscrire des informations de nature biobibliographique à propos dun auteur ou dune source cités dans la B DLP , étude de diverses listes en vue de létablissement des valeurs du champ de CLASSEMENT CONCEPTUEL  de la B DLP .
 Septembre 1995  Janvier 1996  Février 1996
 
                                                 9 CLAS André (dir.), 1985, Paris, ACCT. 7 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie» AU   F
Base de données lexicographiques panfrancophone    
 Mars 1996   Avril 1996  
 Juin 1996
 Alain Auger (T LFQ ) rencontre Pierre Knecht pour étude et analyse de trois modèles possibles dinventaires, modèles eux-mêmes préalablement discutés à Neuchâtel lors dune réunion regroupant Bernard Quemada, Pierre Knecht, Simone Quenet (T VF -Suisse) et André Thibault (T VF -Suisse et F EW / I N a LF - Nancy).  Envoi par courrier du projet de modèle à Pierre Rézeau (T LF , Nancy) pour évaluation (volet «français régionaux de France»).  Mise à jour du modèle par le T LFQ à la lumière des commentaires reçus. Établissement dun protocole sommaire de saisie des données par Claude Poirier, Alain Auger et Nathalie Bacon (T LFQ ) en fonction des problèmes rencontrés sur le terrain lors de la saisie dune première série de fiches dans la B DLP .  Rencontre du comité scientifique du réseau «Étude du français en francophonie», à Québec: démonstration sur micro-ordinateur de la B DLP . Réception favorable de la B DLP  par les membres du comité présents à la démonstration (Danièle Latin, Pierre Knecht, Jean Tabi-Manga).  Nouvelle mise à jour du modèle, notamment pour introduire la possibilité de tenir compte non seulement de ce qui est spécifique à un usage national (ou régional), mais aussi de ce qui est commun avec le français de référence 10 .  Ajout de codes permettant déventuelles insertions de caractères spéciaux (gras, italique) dans les fiches déjà saisies.  Rencontre des représentants des équipes québécoise (Nathalie Bacon et Claude Poirier), suisse (André Thibault) et belge (Geneviève Geron) à lUniversité Laval dans le but de présenter le projet de la B DLP  lors des IV es  Journées scientifiques du réseau «Étude du français en francophonie». Démonstration à partir dune mise en commun de données suisses, belges et québécoises à lintention des participants aux Journées.  Réunion des représentants des équipes québécoise (Nathalie Bacon, Claude Poirier et Martin Brousseau), suisse (Simone Quenet) et belge (Geneviève Geron) à lUniversité Laval. Le but de cette rencontre était duniformiser le plus possible la saisie des données et de proposer éventuellement des améliorations au                                                  10 Concernant cette question, voir le point 2.2.
 Août 1996  Avril 1998   Mai 1998
 Octobre 1998
8 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
Base de données lexicographiques panfrancophone    
 Mars 2001  
 Juin 2001  
modèle initial. Au terme de ces deux semaines, les représentants des trois équipes ont produit un document contenant des précisions sur la façon de saisir les données et un certain nombre de propositions pour améliorer le modèle.  Février à mai 2001   Ajustements apportés au modèle de la B DLP , tenant compte des caractéristiques du français maghrébin, à loccasion du stage au T LFQ de Fouzia Benzakour, professeure à lUniversité Mohamed V de Rabat. Une base Maroc est mise en chantier à partir des données de linventaire intitulé Le français au Maroc. Lexique et contacts de langues , de Fouzia Benzakour, Driss Gaadi et Ambroise Queffélec (Bruxelles, De Boeck, Duculot, 2000). À sa réunion du 14 mars à Paris, le Comité scientifique du réseau « Étude du français en francophonie » convient que lentreprise du Trésor des vocabulaires francophones  (TVF) est maintenant en mesure de devenir le projet structurant du réseau. Le nouveau Comité scientifique recevra les propositions des équipes désireuses de sengager dans le programme du « Trésor des vocabulaires français » . Visite de Claude Poirier à lInstitut de dialectologie de Neuchâtel et au Centre A TILF  de Nancy pour relancer le travail sur la B DLP -Suisse et planifier la base des français régionaux, laquelle sappuiera essentiellement sur les données du Dictionnaire des régionalismes de France  de Pierre Rézeau (Bruxelles, De Boeck, Duculot, 2001). Prise en compte des besoins spécifiques aux variétés de français de lAfrique noire à loccasion du stage au T LFQ dEdmond Biloa, professeur à lUniversité de Yaoundé I. Une base Cameroun est mise en chantier à partir des données recueillies par léquipe de Yaoundé I.  La fiche de saisie de la B DLP  est mise à jour (notamment en ce qui a trait au classement conceptuel, qui est simplifié et restructuré pour en faciliter lutilisation). Des modèles adaptés aux nouvelles équipes sont créés.  Un premier essai dapplication du logiciel dinterrogation à la base Maroc est effectué en vue de voir sil serait possible de faire une démonstration de cette base lors du Sommet de Beyrouth.  Le professeur Andres Kristol, directeur de lInstitut de dialectologie de lUniversité de Neuchâtel (Suisse), reprend les
 Été 2001
     Mars 2002
9 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
Base de données lexicographiques panfrancophone    
 Juin 2002
travaux sur la BDLP-Suisse commencés sous la direction du professeur Pierre Knecht. Il effectue un stage dune semaine au Trésor de la langue française au Québec afin de sinitier au projet.  Chantal White et Karine Gauvin, chercheures rattachées au Centre de recherche en linguistique appliquée de lUniversité de Moncton dirigé par les professeures Annette Boudreau et Lise Dubois, participent à une première mission au Trésor de la langue française au Québec dans le but de jeter les bases de la BDLP-Acadie.   Depuis, de nouvelles équipes se sont jointes au projet et divers stages de familiarisation avec la B DLP sont envisagés.   La version actuelle de la B DLP est le fruit dune démarche internationale à laquelle de nombreuses personnes et équipes ont participé. Elle est susceptible dajustements ultérieurs dans le but de mieux répondre aux besoins des équipes participantes et de donner aux utilisateurs qui la consulteront limage la plus fidèle possible de la variation lexicale du français au sein de la francophonie.
10 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
Base de données lexicographiques panfrancophone    2- Le concept de la B DLP    La B DLP est le pendant, pour la langue générale, des banques de terminologie, lesquelles rendent compte des vocabulaires spécialisés. Elle consiste en un fonds informatisé réunissant des données déjà organisées résultant dune analyse de corpus. Sans être elle-même un dictionnaire, la B DLP  est une collection de dossiers concernant des mots de la langue générale dont les divers emplois sont examinés tour à tour à lintérieur dune série de rubriques quon ne trouve jamais réunies dans un seul et même dictionnaire. Elle se compose de plusieurs sous-corpus nationaux ou régionaux qui sont mis en relation grâce à un logiciel dexploitation commun. Elle est conçue pour pouvoir être interrogée à distance et répondre ainsi à des besoins généraux de consultation.   Pour faciliter la lecture de ce qui suit, nous précisons que «B DLP » est le nom du projet international 11 regroupant diverses bases qui portent également le nom de «B DLP »; dans le cas dune base en particulier, on précisera en général la chose au moyen des appellations composées B DLP -Belgique, B DLP -Maroc, B DLP -Cameroun, B DLP -Québec, etc.  2.1 La B DLP à la lumière dautres bases informatisées   Le concept de la B DLP  ne correspond donc à rien de tout à fait comparable dans les corpus informatisés qui sont disponibles, notamment sur le réseau Internet. Il sapparente, sur le fond, à la philosophie qui anime depuis 1990 les pays membres du projet International Corpus of English (I CE ).  « The International Corpus of English (ICE) is a project involving researchers in twenty countries. The primary aim of the project is to facilitate comparative studies between national varieties of English. A related aim is to provide resources for research into English as an international language. Research teams are assembling million-word computer corpora consisting of 500 samples of English used in their countries. The national components are to follow the same design and are to be assembled in the same period (1990-1994). For most countries the project is stimulating the first systematic investigation of the national variety.  Each of the component corpora that make up the ICE project can stand alone as a valuable resource for the investigation of national or regional varieties of English. Their value is enhanced, however, by their compatibility with each other.  Each national or regional corpus conforms to the same design, having 500 texts each of approximately 2,000 words, for a total of approximately one million words. » 12   
                                                 11  On peut suivre lévolution de ce projet international en se reportant à ladresse Internet suivante: http://www.tlfq.ulaval.ca/bdlp. 12 Projet lancé dans le cadre du Survey of English Usage , fondé en 1959 à University College London par le Professeur Randolph Quirk. Source: site du I CE , http://www.ucl.ac.uk/english-usage/home.htm.
11 Trésor des vocabulaires français  Réseau «Étude du français en francophonie»  AUF  
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