Biographie universelle ancienne et moderne/ESTIENNE (Robert II)

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Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843Tome 13 page 115ESTIENNE (Robert II)ESTIENNE (Robert II),fils de Robert Ier, né à Paris vers 1550, ne partagea point les sentiments de son ...
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Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 Tome 13 page 115
ESTIENNE (Robert II)
ESTIENNE (Robert II), fils de Robert Ier, né à Paris vers 1550, ne partagea point les sentiments de son père touchant la réforme, et refusa de l’accompagner à Genève lorsqu’il s’y retira pour jouir du libre exercice de sa religion. Cette conduite indisposa tellement son père qu’il le déshérita ; mais il avait su se créer des ressources par son intelligence et par son travail. Dès 1556 il possédait une imprimerie pourvue de beaux caractères, comme on peut en juger par les Rudimenta de Despautère, le premier livre sorti de ses presses. Il s’associa avec Guillaume Morel pour l’impression de quelques ouvrages, entre autres des poésies d’Anacréon, corrigées et traduites en vers latins par Henri, son frère. On croit qu’il obtint le brevet d’imprimeur du roi après la mort de son père ; cependant il n’en prit le titre qu’en 1561. Il mourut en 1571, au mois de février, puisque Frédéric Morel, son neveu, fut pourvu de son brevet le 4 mars de la même année. Il avait eu de son mariage avec Denise Barbé trois fils, Robert, François, mort jeune, et Henri. Sa veuve épousa Mamert Patisson. ― er ESTIENNE (François), troisième fils de Robert I, embrassa la réforme à l’exemple de son père, et le suivit à Genève, où il exerça l’imprimerie de 1562 à 1582, en société avec François Perrin. Il avait épousé Marguerite Cave, de la province de Normandie, et il en eut plusieurs enfants, dont aucun ne s’est fait connaître. On lui attribue les ouvrages suivants : e 1Traité des danses auquel il est démontré quelles sont accessoires et dépendances de paillardise, etc., Paris, 1564, in-8° ; e 2De la puissance légitime du prince sur le peuple et du peuple sur le prince, écrit en latin par Estienne Junius Brutus (Hubert Languet), et traduit en français, Genève, 1581, in-8°. Cette traduction est estimée, et on la recherche plus que l’original latin. e 3Remontrance charitable aux dames et demoiselles de France sur leurs ornements dissolus, Paris, 1577, in-12 ; 1581, 1585, in-8°, rare. W-s.
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