Histoire de la représentation diplomatique de la France auprès des cantons suisses de leurs alliés et de leurs confédérés

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t^ Edouard Rott 94-5 HISTOIRE DE LA Représentation Diplomatique DE LA France AUPRÈS DES CANTONS SUISSES, DE LEURS ALLIÉS ET DE LEURS CONFÉDÉRÉS IV 1626—1635 (I« PARTIE) L'AFFAIRE DE LA YALTELINE (II" PARTIE) 1626—1633 OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES ET AUX FRAIS DES ARCHIVES FÉDÉRALES SUISSES BUMPLIZ IMPRIMERIE BENTELI S. A. 1909 — ExplicationsAbréviations B. N. tt, lllitolr* ir. — — (tese-tsuiBègne de Louis XIII. 1610 164S. ROBERT1. MIRON A ni b il s s a (1 c 11 r ordinaire en S il i s s o. 1626— 1627.Février Juin FRANÇOIS-ANNIBAL D'ESTRÉES, MARQUIS DEII, CŒUVRKS g'Am 1) il s s a (1 ) Paris, 12 janvier 1627 (an Corps liolvôtiqiie);(*) Versailles, 16 mars 1627 (à G]ari8);(») Paris, 4 mai 1627 (aux cantons catholiques). (*) Lettres de rappel : Saint-Germain-en-Lay e, 31 août 1627 (au Corps helvétique). (*) St-Arcli.(Il Ziirieli. Driefe (1er fniiiz, Kii'iii)?e. —C. IV. 9. (.5). ur. i).arcli. Arcli. Xat. KK taHS I" 3f)5. cop. A' (2) Arch. Xat. A' t:ie6 f 120. cop. (S) Nat. AA' lHnr, f» 163. cop. avisée d'Olivaris. Les françaises —— auprès Schotnberg. //«l'Escurial. Démarche faite par Mirdbel de Majesté Trï Chrétienne donne dans le piège' qui luigouvernement de Sa s- Fargis à ouvrir des négociations à Madrid.est tendu et autorise Du — — L'ambassadeur Louis XÎIIConséquences de cette défaillance. de se laisse induire par le Comte-Duc à signer un traité nettement défavorable —aux intérêts des Ligues Grises et à ceux des alliés italiens de son mattre.
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t^
Edouard Rott
94-5
HISTOIRE
DE LA
Représentation Diplomatique
DE LA France
AUPRÈS DES
CANTONS SUISSES, DE LEURS ALLIÉS ET DE LEURS
CONFÉDÉRÉS
IV
1626—1635
(I« PARTIE)
L'AFFAIRE DE LA YALTELINE
(II" PARTIE)
1626—1633
OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES ET AUX FRAIS
DES ARCHIVES FÉDÉRALES SUISSES
BUMPLIZ
IMPRIMERIE BENTELI S. A.
1909— ExplicationsAbréviations
B. N.<a Guerre de Trente Ans fut une guerre politique etL
économique provoquée à la fois par des rivalités d'influence
et par un conflit permanent d'intérêts matériels entre le chef
de la maison de Habsbourg et les adversaires de celle-ci.
Elle mit aux prises l'Allemagne du septentrion et l'Allemagne
du midi, les Etats dont les débouchés commerciaux convergent
vers la Baltique et la mer du Nord et ceux qui, déjà alors,
cherchaient à s'étendre la régiondans du Danube et dans
celle de l'Adriatique.
La période de dix années qu'embrasse ce volume contient
le récit de négociations diplomatiques et d'opérations militaires
dont le caractère est analogue et le résultat presque jamais
décisif. Celles-ci, comme celles-là, ressemblent en quelque
sorte à des chicanes de palais. Elles avancent et reculent
sans cesse, se mêlent, se dégagent sur un terrain étroit. A en
suivre le détail, on n'en saisit pas l'objet. Tout est ti-om-y
peur, trouble, inattendu. Les capitaines et les ministres tâtonnent
et n'aboutissent pas.
A un moment cependant l'on put croire qu'une solution
allait s'imposer aux peuples et aux rois. Gustave-Adolphe
paraissait devoir être en cela l'instrument de la destinée. Il
meurt, et, dans camp,un comme dans l'autre, personne n'est
de taille à recueillir sa succession ou à continuer son œuvre.
Tout retombe dans l'incertitude. L'homme d'action manque
désormais. La stratégie des généraux et celle des cabinets
revient aux petits moyens la politique l'emporte; à courtes vues
;IV
doit être ainsi jusqu'audirige. Et il enà l'italiennel'intrigue
espagnole etglorieuse infanterieCondé anéantira lajour où
l'Escurial.la puissance debrisera par ce coup
le côté purementapparences contraires,Malgré toutes les
n'est qu'accessoire au fond.confessionnel de cette longue lutte
autant l'apparition deappréhende presqueA Rome, le pape
Gu8tave-Adolj)heAlpes que celle deWallenstein en deçà des
part, le gouvernement britan-ses lieutenants. D'autreou de
l'Espagnrcombattant l'Autriche, se rapproche denique, tout en
Allemagne l'influence que le Louvreet bat en brèche en
au profit de la causes'efforce de faire prévaloir dans ce pays
protestante.
elle seule fournit, ainsi qu'onMais aussi bien la Suisse à
le voir, à l'appui de cette aflumation de très décisifs argu-va
première vue assurément rien ne semble changéments. A
des partis. Néanmoins il estdans la situation respective
difficile de ne pas constater que, durant la troisième- et la
contingences religieusesquatrième décade du XVll* siècle, les
en matière de relations internationales, si prépondérantes encore
dans la seconde moitié du XVI* siècle, sont reléguées au
second plan. Pas plus que celle des cantons forestiers, l'atti-
tude des cités évangéliques n'est à l'abri des critiques sévères
du roi de Suède. Dès lors, l'annonce périodique d'une alliance
imminente de Zurich et de Berne avec les réformés d'outre-
Rhin n'est et ne sera jamais qu'une menace à l'adresse des
Confédérés de l'ancienne croyance. derniersCes au reste, si
catholiques qu'ils paraissent être, sont avant tout espagnols.
Par suite ils n'hésiteront pas à désapprouver le lEglise,chef de
le jour oh. celui-ci prétendra faire d'eux les piliers d'une ligue
défensive constituée certes sous ses auspices, mais à laquelle
ni l'Escurial, ni la cour de Vienne ne conviés de sesont
joindre.

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