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RETRAITE DECAREME DU17FEVRIER AU4AVRIL2010 Semaine 1,Le Seigneur entend notre criINTRODUCTIONDouleur, désespoir, injustice, abandon, les raisons de crier sont multiples, mais toutes traduisent une situation qui ne peut plus durer, qui devient insupportable. Ce cri de l'homme blessé se trouve tout au long de la Bible, prenant différentes formes jusqu'à devenir même prière. L'homme de la Bible est en relation avec Dieu par la parole. Contrairement aux idoles qui ont des oreilles mais n'entendent pas, «le Seigneur entend, il n'oublie pas le cri des malheureux ». Ainsi lorsque Agar, la servante d'Abraham, se trouva à court d'eau dans le désert avec son nouveauné, « Dieu a entendu l'enfant crier, sous le buisson où il était. » Il mènera Agar vers un puits, et elle sera sauvée avec son enfant. Devant la rumeur de la foule, l'aveugle Bartimée « apprenant que c'était Jésus de Nazareth, se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Jésus s'arrête et demande qu'on lui amène l'aveugle. Le livre de l'Exode rapporte des situations où le peuple crie vers Dieu car il doute. Ainsi, lors de la sortie d'Égypte, lorsque l'armée de Pharaon se rapproche « les fils d'Israël... furent saisis d'un grand effroi, et ils crièrent vers le Seigneur ». La réponse ne se fait pas attendre :« Pourquoi crier vers moi ? » et peuple infidèle àMoïse reprend sa marche vers la mer. Le l'Alliance va aussi crier son abandon : « Combien de temps, Seigneur, vaisje t'appeler au secours, et tu n'entends pas, crier contre la violence, et tu ne délivres pas ! » Finalement Dieu va répondre en rappelant la nécessité de pratiquer la justice. La relation de confiance envers Dieu va transformer le cri issu de la misère en prière. Lelivre des Psaumesporte les cris des hommes vers Dieu, qu'ils soient dans la joie ou dans l'épreuve. Le cri va ainsi devenirdemande pour être sauvédu péril, ou délivré de la main des malfaisants. Il prend aussi forme dans la manière de s'adresser à Dieu : « Seigneur, mon rocher, c'est toi que j'appelle » mais aussi mon libérateur, mon bouclier, mon refuge, mon soutien... Il peut traduire le désarroi devant l'absence apparente de Dieu : « Combien de temps, Seigneur, vastu m'oublier, combien de temps, me cacher ton visage ? » Dans toutes ces situations, les mots sont là pour exprimer ce qui habite le cœur des croyants. Lorsque la situation d'injustice est trop forte, lorsque « des ennemis me guettent… ils vont m'égorger, tous ces fauves, me déchirer... », le cri pourra allerjusqu'à l'impensable: « Que ta main, Seigneur, les exclue d'entre les hommes, hors de l'humanité, hors de ce monde ». Rien de ce qui habite l'homme n'est à taire devant Dieu, comme Jésus nous le fait entendre sur la croix « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'astu abandonné ? » « Dans ma détresse, j'ai crié vers le Seigneur, et lui m'a répondu. » Ce constat fait venir la louange sur les lèvres du croyant : «Je chanterai le Seigneur pour le bien qu'il m'a fait. » Cette louange est le signe de l'accueil de l'événement libérateur comme venant de Dieu. Là aussi la joie ou la paix revenues dans le cœur demandent à s'exprimer avec des mots. Là aussi, le Seigneur entend.
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