Le Carême des humbles

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Le Carême est un moment intense de la vie spirituelle du chrétien.
Durant 40 jours, l’Église invite les humbles fidèles à se tourner davantage vers le Christ pour le suivre dans ses combats au désert et son cœur à cœur avec le Père dans un même Esprit. Pour chaque jour, ce livre propose différentes pistes de réflexion pour aider à mieux prier, aimer et agir dans le sens de ce que vit l’Église dans la liturgie.
On trouvera d’abord une citation extraite des lectures du jour et un texte d’enseignement ecclésial emprunté aux meilleures sources de la théologie spirituelle d’Orient et d’Occident.
Enfin, l’auteur propose une courte méditation, suivie de suggestions pratiques dans le sens de la conversion et de la pénitence.
Une brève prière finale fait écho au thème de la journée. Le lecteur trouvera dans ces pages un accompagnement de qualité pour chacun des 40 jours du Carême, ainsi que pour les six dimanches de ce Temps, augmenté du dimanche de Pâques qui donne sens et lumière à tout ce qui précède.


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Publié par

Publié le

08 février 2016

Nombre de lectures

63

EAN13

9782728923250

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Le Carême des humbles
Retraite au désert avec Jésus
par
Bernard-Marie , o.f.s.
docteur en théologie
Collection “Prier Dieu”
DU MÊME AUTEUR
Prier le Rosaire avec la Bible , Éd. Saint-Paul, Paris, 1978, 6 e éd., 2002.
La Langue de Jésus, l’araméen dans le N.T ., Éd. Pierre Téqui, Paris, 3 e éd., 2002.
L’Humble de Dieu, Joseph de Nazareth, Éd. Parole et Silence, Paris, 2003.
Psaumes de tempête – pour ceux qui n’en peuvent plus , Éd. Parole et Silence, Paris, 2004.
Le Nouveau Testament (révision de la traduction Crampon-1923, avec de nouvelles annotations et introductions), Éd. Pierre Téqui, Paris, 2004.
Les 150 Psaumes de David , Éd. Pierre Téqui, Paris, 2007.
Toutes les prières de François d’Assise , Éd. Salvator, Paris, 2010.
Le Cinquième Évangile, d’après les agrapha et quelques mystiques , 1997, nouv. éd. revue et augmentée, Éd. Salvator, Paris, 2010.
Le Rosaire des humbles , Éd. Mame-Chalet, Paris, 2 e éd., 2011.
L’Ange de Tobie, 1985, 8 e éd., Éd. Saint-Paul, Paris, 2011.
Questions insolites sur la foi catholique , Éd. Salvator, Paris, 2012.
Chemin de croix et d’amour , Éd. Mame, Paris, rééd., 2014.
Bénédictions pour traverser l’épreuve, Éd. Mame, Paris, 2015.
Les Proverbes du Nouveau Testament, Éd. Mame, Paris, 2015.
Avertissement : Tous les textes bibliques du présent ouvrage ont été traduits par l’auteur à partir des langues originales. Pour appuyer certains commentaires, ces langues anciennes sont parfois mentionnées entre parenthèses.
On peut joindre l’auteur à l’adresse électronique suivante : f.bernardmarie@gmail.com
Introduction
Mieux comprendre le Carême
La vie chrétienne peut se définir comme une vie de foi, d’espérance et d’amour avec le Christ et dans son Esprit. L’apôtre Paul traduisait cette réalité par un seul cri : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! » (Ga 2, 20).
Pour mieux vivre ce divin compagnonnage, l’Église invite les humbles fidèles – les anawim de ce temps – à mettre leurs pas dans ceux du Christ. Il est le mieux à même de les comprendre puisqu’il les a précédés sur le chemin terrestre. À travers toutes sortes d’événements joyeux et douloureux, il a tracé pour eux la voie du salut sur terre et du bonheur éternel dans l’au-delà. Ainsi, depuis leur baptême, les croyants sont invités à revivre, notamment grâce au cycle liturgique, les grands mystères de la vie de leur Seigneur. Avec lui, il s’agit de « naître d’en haut » (Jn 3, 3), de participer à sa lutte contre les puissances mauvaises, à son ministère de prédication et de soulagement des souffrants, à son sacrifice d’amour pour le salut de toute l’humanité en acceptant de porter « chaque jour » (Lc 9, 23) sa propre croix à sa suite.
L’année liturgique est certainement une façon particulièrement belle et féconde de suivre le Christ dans ses différents mystères. Ce temps de grâce démarre avec la période de l’Avent, suivi de près par Noël. Puis très vite survient le temps de préparation aux grands mystères de la Passion et de la Résurrection pascale. C’est le temps de Carême ou Quarantaine ( quadragesima ), c’est-à-dire le temps des quarante jours pendants lesquels « Jésus fut conduit par l’Esprit au désert pour y être tenté par le diable » (Mt 4, 1). Ce nombre de quarante n’est pas fortuit. Il correspond aux quarante années de marche des Hébreux dans le désert du Sinaï en direction de la terre promise. Concrètement, ce chiffre de quarante jours part du Mercredi des Cendres et va jusqu’au Samedi saint au soir, veille de Pâques, et n’inclut aucun dimanche de cette période, car, liturgiquement, ceux-ci sont toujours considérés comme une célébration joyeuse et victorieuse du mal, sans préoccupation pénitentielle spécifique. Notre décompte des jours tient compte de cette particularité et s’achève sur le joyeux jour de Pâques envisagé cette fois comme le premier jour du Temps nouveau. Il nous a paru normal de conclure notre cheminement spirituel par ce premier jour d’après Carême, car c’est lui qui donne du sens à tout, qui éclaire tout, qui jette notamment une clarté d’éternité et de paix surnaturelle sur toute la période de désert et de privation qui a précédé.
Comment procéder pratiquement
Notre but est ici d’offrir quotidiennement au lecteur plusieurs pistes de réflexion pour mieux l’aider à prier, aimer et agir dans le sens de ce que vit l’Église au même moment dans sa liturgie. Nous nous référons d’abord à l’un des textes d’Écriture qui est liturgiquement proposé pour le jour considéré et en citons un bref extrait. C’est ce passage biblique qui fixe le titre et la tonalité du jour. Nous aurions pu évidemment en choisir un autre. C’est l’une des spécificités de cet essai qui, on le verra, en comporte aussi quelques autres. Ainsi, nous avons fait le choix de retraduire littéralement les textes bibliques cités, hébreux et grecs, pour mieux en souligner l’extraordinaire richesse. La traduction liturgique officielle a le grand mérite d’être parfaitement adéquate à la proclamation publique et à une compréhension aisée du texte, mais les autres traductions (Osty, Bible de Jérusalem, TOB, etc.) n’en sont pas moins riches. La meilleure lecture étant évidemment « dans le texte », c’est ce que nous souhaitons proposer, à partir des textes hébreux, de la traduction grecque des Septante, du latin de la Vulgate, etc. De plus, dans ses traductions de l’Ancien Testament, surtout guidée par l’exégèse allemande, la Traduction officielle liturgique a privilégié l’hébreu massorétique sur la version grecque des Septante, pourtant très appréciée des premiers Pères et des Églises d’Orient. Ainsi, dans la traduction liturgique d’aujourd’hui, on lit par exemple ce verset du prophète Joël : « Revenez à moi dans le jeûne, les larmes et le deuil ( misped ) » (Jl 2, 12). Le grec des Septante et le latin de la Vulgate expriment la même idée, mais avec une nuance éthique que n’avait pas l’hébreu : « Revenez à moi dans le jeûne, les larmes et la coulpe ( kopetô / planctu ) », c’est-à-dire le vrai repentir, et pas seulement la simple tristesse du deuil (cf. citation du Mercredi des Cendres).
Après l’Écriture et dans la même tonalité que celle-ci, nous proposons une courte réflexion théologique empruntée à la Tradition ecclésiale, aussi bien la plus ancienne que la plus récente.
Après l’enseignement doctrinal vient une courte méditation de l’auteur qui reprend le thème du jour sous un angle généralement spirituel, qui peut inclure la perspective des fins dernières (l’eschatologie).
Ce temps de méditation débouche tout naturellement sur un côté pratique : la suggestion d’un acte concret de conversion.
Enfin, la journée s’achève sur une proposition de prière, qui, souvent, est également de notre main.
Avertissement avant de commencer
Le présent travail n’a pas vocation à remplacer les parcours de Carême, généralement fort bien faits, proposés par les paroisses au début de ce temps liturgique important. Il se voudrait plutôt comme un kit de survie au désert, si l’on avait négligé d’y emporter quelques provisions. Aux anawim d’aujourd’hui, aux humbles de ce temps, nous proposons des amorces, de riches petites graines, avec l’espérance qu’elles pourront croître et nourrir durablement le croyant. Puisse-t-il faire l’effort de les prendre régulièrement, c’est-à-dire chaque jour de la sainte Quarantaine, si possible sans déborder sur le texte du lendemain pour ainsi mieux profiter de la grâce du jour liturgique !
Hors de la période précise du Carême, ce livre, riche d’amorces spirituelles, pourrait également guider toute personne désirant « se reposer un peu » avec le Seigneur (Mc 6, 31). Il pourrait l’aider à faire le point sur sa propre vie et ainsi mieux vivre la grâce de son baptême.
B.-M.

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