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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 24 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Réfé- Ques-ObservationsLEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 75 - 87 : LA JUSTIFICATIONrences tions76 1 Dans quel domaine se situe la justification ? Comparez-la à la régénération, la conversion, la sanctifi-Ham. cation.174-176 La justification est un aspect de l’oeuvre de Dieu dans l’origine de la vie spirituelle, tandis que lestermes de régénération et de nouvelle naissance décrivent son aspect moral : les dispositions ducoeur de l’homme vis à vis de Dieu. Le mot conversion évoque le changement concret de vie,consécutif au changement de coeur ; le terme de justification situe le salut sur le plan juridique :il désigne le nouveau statut, la nouvelle condition du croyant face à Dieu, sa nouvelle relation aveclui.La justification est une déclaration de Dieu au sujet de l’homme.La sanctification est une action de Dieu en l’homme.La justification est unique et instantanée.La sanctification est progressive, de la nouvelle naissance à la glorification.Tandis que la justification peut se traduire par la formule «Nous en Christ», la sanctification, elle,peut se traduire par cette autre formule complémentaire : «Christ en nous».DEG 2 Expliquez comment Dieu peut être juste, alors qu’il déclare juste celui qui a la foi en Christ, mais qui79 ss est, malgré tout, un pécheur (Rm 3.26).Ham.143 s Par cette question, nous ...
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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
COURS :
DOCTRINE 24
Réfé-
Ques-
rences
tions
Dans quel domaine se situe la justification ? Comparez-la à la régénération, la conversion, la sanctifi-
cation.
La justification est
un aspect
de l’oeuvre de Dieu dans l’origine de la vie spirituelle, tandis que les
termes de régénération et de nouvelle naissance décrivent son aspect
moral :
les dispositions du
coeur de l’homme vis à vis de Dieu. Le mot conversion évoque le changement
concret
de vie,
consécutif au changement de coeur ; le terme de justification situe le salut sur le plan
juridique
:
il désigne le nouveau statut, la nouvelle condition du croyant face à Dieu, sa nouvelle relation avec
lui.
La justification est une
déclaration
de Dieu au sujet de l’homme.
La sanctification est une
action
de Dieu
en
l’homme.
La justification est unique et instantanée.
La sanctification est progressive, de la nouvelle naissance à la glorification.
Tandis que la justification peut se traduire par la formule «Nous en Christ», la sanctification, elle,
peut se traduire par cette autre formule complémentaire : «Christ en nous».
Expliquez comment Dieu peut être juste, alors qu’il déclare juste celui qui a la foi en Christ, mais qui
est, malgré tout, un pécheur (Rm 3.26).
Par cette question, nous sommes au coeur d’un problème de la plus haute importance. Il peut
paraître purement juridique alors qu’il est, en fait, éminemment pratique. Il touche au caractère de
Dieu, mais aussi au fondement de notre salut. Une confusion sur ce pont risquerait de nous entraî-
ner à une dévaluation de notre notion de la personne de Dieu, et à une instabilité dans notre vie
spirituelle.
Dieu est juste et il doit le rester malgré son immense amour pour le pécheur. En tant que tel, il ne
peut accepter le péché, encore moins déclarer le mal bien, ou l’injuste juste.
Son pardon ne peut donc consister en un simple effacement ou en un simple oubli du péché. La
justification ne peut pas être une simple déclaration, ni même seulement un nouveau statut du
pécheur devant Dieu. La justice ne saurait être ainsi satisfaite.
- Dieu, dans son amour pour l’homme, n’a pas simplement fermé les yeux sur son péché, mais il
l’a expié lui-même par son propre sacrifice à la croix. La mort que méritait le pécheur, Dieu l’a
prise sur lui, l’a subie (2 Co 5.21; Es 53.5). Plus encore, sa justice parfaite a été, par « substitu-
tion » de Jésus-Christ, mise au compte du croyant qui est désormais juste, réellement, parfaite-
ment, éternellement ; juste de la justice de Christ. Celui-ci a pris notre péché et nous a donné
sa justice. Il y a eu échange, substitution.
- Mais cette substitution est-elle morale ? Un homme peut-il prendre la place d’un autre et un
innocent mourir pour un coupable ?
On pourrait, en effet, soulever certaines objections à cette doctrine de la substitution si elle se
limitait à ce transfert. Mais ce n’est pas le cas : à la
substitution
s’ajoute l’
identification.
Par la foi,
le croyant est uni à Jésus-Christ, il est un avec lui, il est « en lui » ; il s’identifie à Christ. Ainsi, ce
n’est pas Jésus-Christ seulement qui meurt et ressuscite pour le chrétien, mais c’est le chrétien
qui, « en Christ », dans son
union
avec lui par la foi, meurt au péché, subit «
en
Christ » le châti-
ment de la loi frappant toute âme qui pèche (Ez 18.4), et c’est «
en
Christ » qu’il ressuscite en
une vie nouvelle (Rm 6.3-11). La justification n’est donc pas une «fiction juridique» comme on
l’a prétendu, mais un acte juste de Dieu qui recouvre une réalité morale.
LEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 75 - 87 : LA JUSTIFICATION
76
Ham.
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DEG
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On peut remarquer aussi que la justification est indissociable de la régénération et de la sanctifi-
cation. Dieu s’engage à « rendre juste » celui qu’il a « déclaré juste ». La justification n’est qu’un
aspect de l’oeuvre de Dieu.
Note
: Le VTB confond malheureusement, au paragraphe « Enfants de Dieu » et en celui qui suit,
dans l’article « Justification » (p. 648) - par ailleurs excellent - la justification et la régénération ou
la sanctification (position catholique), la déclaration juridique et la transformation morale.
Vous fondant sur les groupes de versets suivants, indiquez brièvement ce qu’implique le fait d’être
enfant adoptif de Dieu.
-
Jn 1.13; Jc 1.18 ; 1 Jn 5.18
Né de Dieu, la vie de l’enfant de Dieu dépend totalement de lui.
-
Rm 8.29; 2 Co 3.18; Col 3.10; 2 Pi 1.4
L’enfant doit ressembler à Christ, le Fils par excellence.
- 1 Jn 3.1; Ap 2.17; 3.12
L’enfant porte le nom de son Père, avec tous les privilèges et devoirs que cela comporte.
-
1 Jn 17.23; Rm 5.5-8; Tt 3.4; 1 Jn 4.7-11
L’enfant est l’objet de l’amour particulier de son père.
-
Ga 4.6 // 1 Pi 1.14; 2 Jn 6 // Rm 8.15, 21; 2 Co 3.17; Ga 5.1; Hb 2.15; 1 Jn 5.14
L’enfant de Dieu
a, par l’Esprit, un sentiment filial qui le conduit à l’obéissance, le libère de ses
craintes.
-
Jn 14.18; 2 Co 1.4
Dieu lui accorde ses consolations dans la peine.
-
Hé 12.5-11
L’enfant connaîtra la discipline paternelle.
-
Rm.8.17; Jc 2.5; 1 Pi 1.4; 3.7
L’enfant est l’héritier - et le co-héritier avec Christ - des richesses de la gloire de son Père.
Question 1 du livre de Hammon, p. 178.
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