La population en Europe en 2004

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yyyyyyyyyy La population en Europe en 2004 Premiers résultats Collecte de données commune Conseil de l’Europe/Eurostat La présente publication fournit les premiers résultats sur les principales tendances démographiques en Europe en 2004, tirés de collectes de données démographiques réalisées conjointement par le Conseil de l’Europe et Eurostat. Ils concernent les États membres de l’Union européenne ainsi Statistiques que les autres pays membres du Conseil de l’Europe. Certains résultats sont des chiffres provisoires ou des estimations. Des informations complémentaires et plus définitives seront publiées dans les prochains rapports annuels du Conseil de l’Europe (“Évolution démographique récente en bref en Europe 2005”) et d’Eurostat (“Statistiques démographiques 2006”). Principales tendances démographiques en 2004 Selon les estimations, la population de l’Union européenne a augmenté de 2,3 millions (0,5%) en 2004, soit un peu plus qu’en 2003 (2,1 POPULATION ET millions). Il s’agit de la plus forte progression depuis plus de 30 ans. CONDITIONS SOCIALES L’accroissement relatif a été le plus élevé à Chypre (2004: 2,5%) et en Irlande (2,0%). Quelques pays d’Europe centrale et orientale accusent une baisse de la population en 2004. À noter que dans la plupart des pays, 15/2005 l’accroissement naturel de la population a été plus élevé que l’année précédente.
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Statistiques en bref
POPULATION ET CONDITIONS SOCIALES
15/2005
Conditions de vie et bien-être
Auteur Gregor KYI
C o n t e n u Collecte de données commune Conseil de lEurope/Eurostat ...... 1
Principales tendances démographi-ques en 2004 ................................. 1
 Fin de rédaction: 22.09.2005 Données extraites le: 1.09.2005 ISSN 1024-4360 Numéro de catalogue: KS-NK-05-015-FR-C© Communautés européennes, 2005
La population en Europe en 2004 Premiers résultats
Collecte de données commune Conseil de lEurope/Eurostat ŹLa présente publication fournit lespremiers résultatsles principales sur tendances démographiques en Europe en 2004, tirés de collectes de données démographiques réalisées conjointement par le Conseil de lEurope et Eurostat. Ils concernent les États membres de lUnion européenne ainsi que les autres pays membres du Conseil de lEurope.ŹCertains résultats sont des chiffresprovisoires ou des estimations. Des informations complémentaires et plus définitives seront publiées dans les prochains rapports annuels du Conseil de lEurope (Évolution démographique récente en Europe 2005) et dEurostat (Statistiques démographiques 2006).
Principales tendances démographiques en 2004 ŹSelon les estimations, lapopulation delUnion européenne a augmenté de 2,3 millions (0,5%) en 2004, soit un peu plus quen 2003 (2,1 millions). Il sagit de la plus forte progression depuis plus de 30 ans. Laccroissement relatif a été le plus élevé à Chypre (2004: 2,5%) et en Irlande (2,0%). Quelques pays dEurope centrale et orientale accusent une baisse de la population en 2004.ŹÀ noter que dans la plupart des pays, laccroissement naturel de la population a été plus élevé que lannée précédente. Cela est dû essentiellement à la fluctuation inhabituelle des taux de mortalité: la canicule de lété 2003 a probablement causé davantage de décès cette année-là , doù une diminution des décès en 2004 et un effet positif sur laccroissement naturel (net) de la population entre 2003 et 2004.ŹBien que laccroissement naturel dans lUE ait plus que doublé par rapport à 2003, 80% de laugmentation totale était imputable à unsolde migratoire positif (1,9 million). LEspagne enregistre le solde migratoire absolu le plus élevé de lUE (610 100) ; vient ensuite lItalie avec 558 200. Pour ces deux pays, les chiffres sont néanmoins gonflés par des programmes de régularisation et peuvent donc inclure des personnes arrivées avant 2004. ŹLindice synthétique de féconditélUE a de nouveau progressé de légèrement, passant de 1,48 en 2003 à un taux de 1,50 en 2004 (voir tableau 3). Le taux correspondant pour les Etats-Unis est de 2,07. De façon générale, la fécondité est inférieure à la moyenne dans les Etats membres dEurope centrale et orientale (Slovénie: 1,22; Pologne et République tchèque: 1,23; Lettonie: 1,24). Dans lUE, la fécondité la plus élevée a été constatée pour l Irlande (1,99), la France (1.90) et la Finlande (1,80). Aucun pays de lUE natteint un indice synthétique de fécondité proche du seuil de renouvellement des générations, qui est denviron 2,1 enfants par femme.ŹLa progression des naissances horsmariagese poursuit et concerne désormais environ une naissance vivante sur trois dans lUE. En 2004, le nombre de mariages dans lUE reste quasiment inchangé par rapport à 2003 (2,2 millions). Le nombre de divorces continue daugmenter pour atteindre près d1 million en 2004 (voir tableau 5). ŹBeaucoup des pays dEurope centrale et orientale connaissent une baisse de lapopulation, mais les reculs démographiques les plus marqués sont observés dans lesÉtats membres du Conseil de lEurope nappartenant pas à lUE: lUkraine accuse une baisse de plus de 0,3 millions (-0,7%), la fédération de Russie de 0,7 million (- 0,5%).ŹSeuls quelques États membres du Conseil de lEurope ont unindice synthétique de fécondité proche du seuil de renouvellement des générations (Azerbaïdjan: 2,05; Islande: 2,03). Le seul pays dépassant ce seuil est la Turquie (2,2), où la population a augmenté de 0,9 millions (1,3 %).ŹEn recul dans lUE (4,5 pour 1000 naissances vivantes, voir tableau 4), le taux de mortalité infantilereste élevé dans certains pays en dehors de lUE (Turquie: 21,5; Roumanie: 16,8; Lex-République Yougoslave de Macédonie: 13,2; Moldavie: 12,1; la Bulgarie: 11,6 ; Arménie et Fédération de Russie: 11,5 dans les deux cas).
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