L’UPC de la solidarité idéologique à la division stratégique 1948-1962 – Essai d’analyse historique , livre ebook

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Créée en 1948 par l'élite camerounaise comme réponse à de multiples frustrations du régime colonial, l'Union des Populations du Cameroun (UPC) se dota d'une équipe dirigeante au cours de ses deux congrès fondateurs. Les cadres dirigeants du parti nationaliste camerounais aux sensibilités différentes, se soudèrent autour de l'idéologie du parti, à savoir l'anticolonialisme, tout en revendiquant la réunification et l'indépendance du Cameroun. C'est dans une démarche méthodique et une solidarité particulières que l'équipe dirigeante exerça la gestion des mécanismes de fonctionnement du parti dans la phase légale. Avec cohésion et dynamisme, elle essaima ses structures dans 1a majeure partie du territoire camerounais. Reclus dans la clandestinité à la suite des émeutes de mai 1955 par les autorités coloniales françaises, les divergences apparaissaient aussitôt dans les rangs de l'équipe dirigeante. La gestion du parti connaissait ainsi des dysfonctionnements : une absence de cohésion dans la prise des décisions, des divergences stratégiques et tactiques dans la coordination des actions, mais aussi l'émergence sporadique des pseudo leaders plus ou moins indisciplinés, faisant fi des statuts en vigueur. La disparition tragique de l'emblématique secrétaire général du parti Ruben Um Nyobé en 1958, dans son maquis de Boumnyebel, en dépit de la vigilance du CNO, plongea davantage le mouvement dans le désarroi - avec l'apparition des luttes fratricides, génératrices de la déliquescence du mouvement nationaliste camerounais, à l'aube de l'indépendance du jeune Etat le 1er janvier 1960.
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Date de parution

15 juillet 2010

Nombre de lectures

94

EAN13

9782916121314

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Collection SANKOFA
Dans la même collection
Sidiki Kobélé-Kéïta,Autopsie d’un pamphlet «Camp Boiro. Parler ou Périr» D’Alsény René Gomez, Klah popo,Histoire des traites négrières, critique afrocentrée d’une négrophobie académique
Lawoetey Ajavon,Traite et esclavage des Noirs, quelle responsabilité africaine?
Mpembi Nkosi,Kimpa Vita, la fille de Ne Kongo
Anibwe, Paris 2010 ISBN 2-916121-31-4
Éditions Anibwe 1 rue Boyer-Barret, 75014 Paris Tél. 09 81 42 76 94 www.anibwe.com
L’U.P.C. : De la solidarité idéologique à la division stratégique
SIMON NKEN
L’U.P.C. : De la solidarité idéologique à la division stratégique
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DEDICACE
A mon père Luc Nken Nonos, mon oncle Moise Nlend Nonos, dont le séjour sur terre fut éphémère.
REMERCIEMENTS
« Il y a une chose dont je suis convaincu,» déclarait le savant français Albert Jacquart- dans un documentaire télévisé 1 sur la problématique des races humaines -, «c’est que«je » n’existe que par le fait du « tu » c’est -à-dire des autres». Il en est de même de l’histoire de ma personne et de la réalité de ce document qui n’ont été possibles qu’avec l’apport et le soutien des autres. Ainsi, je tiens à exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui m’ont apporté leur précieux concours dans la conduite de ce travail jusqu’à son terme. Et s’il fallait citer quelques noms, je mentionnerais d’abord celui du Professeur Pierre Boilley qui, malgré ses multiples occupations académiques et la surcharge du nombre de doctorants qu’il dirige, a pu me guider, conseiller, avec une perspicacité scientifique exceptionnelle. Mes remerciements vont particulièrement aussi aux Professeurs Charles de la Roncière, Fabien Kange Ewane et Marc Michel pour leur encadrement scientifique. Je ne saurais taire l’encouragement quasi quotidien dont j’ai bénéficié de la part de mes frères, cousins et amis, particulièrement à Joseph Tjop, Blaise Alfred Ngando, Gilbert Essama, Albert Boum, Georges Nlend. En outre, je reconnais avec gratitude une dette qui, par sa nature, ne peut être mesurée. C’est la dette morale que je dois aux familles : de la Roncière, Pagezy, Athion, tous résidents dans la cité d’Aix en Provence ; aux familles Chitou-Ntolen, Bissohong-Ndjock, Tjop dans la région 1 Cameroon Radio Télévision (CRTV), septembre 1997.
parisienne, pour leur hospitalité dans cet univers où l’indifférence est l’apanage quotidien. Enfin, mes remerciements vont à mes collègues, enseignants et autres personnels. Que ma chérie Adande Marlène et mon fils Anaël Nken, trouvent ici le témoignage de mes remerciements pour tout leur soutien dans la réalisation de ce travail. Mon souhait est que ce travail, soit et demeure un hommage rendu aux uns et aux autres.
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