Spicilège , livre ebook

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Deux pays, deux contraires : il y a l'Italie, mais point d'Italiens ; il y a des Belges, mais point de Belgique. Ceux qui croient qu'on leur doit de la reconnaissance pour leurs louanges n'ont jamais aimé sans espoir. L'argent n'a pas d'odeur, dites-vous ? Mais la main qui le donne ? Un enfant sage est celui qui accepte, à trois ans, sans cris, la maîtresse qu'on lui donne de force. Et un voyou, c'est le garçon qui, à vingt ans, en prend une de son propre gré. Si tu prends des deux mains, de laquelle donneras-tu ? A son commencement, ce fleuve majestueux que nous regardons avec une émotion religieuse n'était qu'un filet d'eau. Un idéal du beau : Que la chose soit belle ; beau le geste qui la crée et beau le sentiment qu'elle suscite en nous. On ne fait pas d'omelette, dit-on, sans casser des oeufs. Mais il arrive qu'on casse beaucoup oeufs sans qu'il en résulte la moindre omelette. Parce que toute action pour être efficace suppose connaissance, tout appel à l'action doit être aussi un enseignement. Ce que d'aucuns nomment la majorité silencieuse n'existe pas. Il n'y a que des majorités réduites au silence. Les Français ne se reconnaissent vraiment qu'un seul grand homme qui fasse l'unanimité parmi eux. C'était d'ailleurs un Corse.
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Date de parution

31 octobre 2012

Nombre de lectures

2

EAN13

9782916121468

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

© Anibwe2012, Paris ISBN : 978-2-916121-46-8
Éditions Anibwe 1 rue Boyer-Barret, 75014 Paris Tél. 09 81 42 76 94 www.anibwe.com
SPICILÈGE
Du même auteur
Félix Houphouët et la Côte d’Ivoire, L’envers d’une légende.Kharthla, Paris 1984. 333 pages
Côte-d’Ivoire. Le PDCI et la vie politique de 1944 à 1985. L’Harmattan, Paris 1986. 208 pages.
Côte-d’Ivoire. La dépendance et l’épreuve des faits. L’Har-mattan, Paris 1988.
L’Afrique Noire au miroir de l’Occident. Nouvelle du Sud, Ivry 1993. 206 Pages.
Sidjé ou La Marche des femmes sur la prison de Grand-Bassam.Ed. en ligne Le Manuscrit.com, 2007. 369 pages.
M� A
S�
Tu es aîbe ; î est ort. S’î te demande de uî conIer a garde de ton or, reuse ! Car î e garderaît aussî contre toî. * Ceux quî croîent qu’on eur doît de a reconnaîssance pour eurs ouanges n’ont jamaîs aîmé sans espoîr. * I y a des êtres que j’aîmeraîs prendre dans mes maîns, et es euîeter comme un îvre. * L’argent n’a pas d’odeur, dîtes-vous ? Maîs a maîn quî e donne ? * Un homme avertî en vaut deux ? Et sî c’est un îmbécîe ? * Un enant sage est ceuî quî accepte, à troîs ans, sans crîs, a matresse qu’on uî donne de orce. Et un voyou, c’est e garçon quî, à vîngt ans, en prend une de son propre gré. * Sî j’étaîs un arbre et que je dusse Leurîr pour paîre à cee que j’aîme, chaque saî-son verraît mes Leurs, maîs dîférentes à chacune. *
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Sî tu prends des deux maîns, de aquee donneras-tu ? * Les rançaîs n’aîment rîen tant que eur dra-peau… orsqu’î Lotte chez es autres. * Le baratîn, c’est ce que tu racontes à une Ie pour te persuader que tu en es amou-reux. Tu uî aîs a cour pour a persuader de t’aîmer. * L’homme – « Répondez sîncèrement : croyez-vous vraîment que es Nègres sont înteîgents ? » Moî – « ï est dîicîe de connatre tous es Nègres… Maîs je croîs qu’î en va d’eux comme des autres sortes d’hommes. Parmî eux, on doît trouver des hommes très înteîgents et d’autres quî ne e sont guère. Et, entre ces deux extrêmes, î doît y avoîr tous es degré de ’înteîgence. » L’homme« Maîs, vous, – monsîeur, êtes-vous înteîgent ? » Moî« ï n’est pas acîe, de nos jours, – d’être tout à aît un Nègre : on est d’abord Brîtannîque, Portugaîs ou Françaîs. Ce n’est que orsqu’on se trouve en présence de sa propre îmage dans une gace qu’on
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se voît Nègre. Encore cea n’est-î pas vraî pour nous tous ! » * I ne te suisaît pas d’être e Tout Puîssant ; tu as encore vouu qu’î y eût des hommes pour en témoîgner sans cesse. * Un phîanthrope, c’est quequ’un quî tra-vaîe à se rendre a vîe des autres agréabe. * Le courage, ça sert seuement quand on a peur. * La oue ? Une bête à pusîeurs têtes dont a quantîté de cervee dîmînue à mesure que e nombre de ses têtes augmente. * En amour, a grande dîférence entre a emme et ’homme, c’est que a emme choîsît toujours son partenaîre entre un certaîn nombre d’hommes quî uî ont a cour, aors que ’homme ne prend, entre toutes es emmes qu’î pourraît aîmer, que cee quî veut bîen de uî. *
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