POLITIQUE AFRICAINE - Les terrains politiques du football - n° 118-Juin 2010 , livre ebook

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Publié par

Date de parution

01 juin 2010

Nombre de lectures

0

EAN13

9782811103880

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

POLITIQUE
AFRICAINE
Les terrains politiques du football
Controverses autour de la statue de la Renaissance africaine
Accords locaux entre communautés arabes et rebelles au Darfour
118
n° 118 - Juin 2010 Trimestriel
p o l i t i q u e
a f r i c a i n e
Les terrains politiques du football
Éditions KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
CENTRE D’ÉTUDE D’AFRIQUE NOIRE
politique africaine
Rédaction Centre d’étude d’Afrique noire - Institut d’études politiques de Bordeaux Domaine universitaire 11, allée Ausone - 33607 Pessac cedex Tél. : 05 56 84 42 70 Fax : 05 56 84 43 24 e-mailpolitique-africaine@sciencespobordeaux.fr site Internetwww.politique-africaine.com La Revue des livres continue d’être éditée au secrétariat parisien de la revue. Les livres pour compte rendu doivent être envoyés à l’adresse suivante : Politique africaine, CEMAf, 9 rue Malher, 75004 Paris. Directeur de la publicationRichard Banégas Co-rédacteurs en chefLaurent Fourchard et Marie-Emmanuelle Pommerolle Comité de lectureFrancis Akindès, David Ambrosetti, Claire Bénit-Gbaffou, Myriam Catusse, Tarik Dahou, Christine Deslaurier, Frédéric Le Marcis, Dominique Malaquais, Richard Moncrieff, Kathryn Nwajiaku, Thomas Osmond, Didier Péclard, Sandrine Perrot Responsables de la rubrique «Lectures»Vincent Foucher (« Chronique bibliographique»Revue des livreset « ») et Jean-Hervé Jézéquel (« Débat autour d’un livre») Secrétaire de rédactionSophie Maurer Assistante de rédactionSylvie Causse-Fowler La revuepolitique africaineest publiée par l’Association des chercheurs de politique africaine (président Richard Banégas, trésorier David Ambrosetti). Avec le soutien du Fonds d’analyse des sociétés politiques (Fasopo), du Centre d'études et de recherches internationales (Ceri, Fondation nationale des sciences politiques), du Centre d'étude d'Afrique noire (CEAN, IEP de Bordeaux), du Cemaf « Centre d'études des mondes africains»(CNRS, Université Paris 1, Université de Provence, EPHE) et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Avec le concours du Centre national de la recherche scientifique et du Centre national du livre. politique africaineest une revue à comité de lecture. Elle évalue aussi les textes rédigés en anglais, en espagnol et en portugais.Les opinions émises n’engagent que leurs auteurs. La revue n’est pas responsable des manuscrits qui lui sont confiés et se réserve le droit de modifier les articles pour des raisons éditoriales.
Édition, ventes et abonnements Karthala, 22-24, boulevard Arago, 75013 Paris Tél. : 01 43 31 15 59 Fax : 01 45 35 27 05 e-mail karthala@orange.fr site Internet www.karthala.com Bulletin d’abonnement et bon de commande en fin d’ouvrage Prix au numéro : 19 € © Éditions Karthala, 2010 Conception graphiqueGhislaine Garcin & Bärbel Müllbacher
ILLUSTRATION DE COUVERTURE: MATCH DE FOOTBALLÀDAKAR. EN ARRIÈRE-PLAN, LA STATUE DE LA RENAISSANCE AFRICAINE©JEFFREY ATTAWAY
Politique africaine n° 118 - Juin 2010
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nle Dossier Les terrains politiques du football
La politique du football en Afrique : mobilisations et trajectoires Susann Baller et Martha Saavedra Jouer selon les règles de la FIFA : politique et héritage de la Coupe du monde de football 2010 à Port Elizabeth Gary Baines Les pionniers de la franchise de football : l’Ajax Amsterdam au Cap Gary Armstrong et James Rosbrook-Thompson Joueurs mondiaux, clubs locaux. Le football d’Afrique en Asie Éliane de Latour Football, clivages identitaires et conflit politique en Côte d’Ivoire Abdramane Kamaté et Richard Banégas Football amateur au Cameroun : entre clientélisme politique et échanges mutuels Désiré Manirakiza Les complexités de la « démocratie » : la Fédération ougandaise de football en tant que « polity » Michael G. Schatzberg
nRecherches La centralisation d’un culte périphérique. Islam, possession et sociétés d’initiation au Bèlèdugu (Mali) Laurent Berger La naissance de la communauté nationale burkinabè ou comment le Voltaïque devint un « Homme intègre » Benoît Beucher
nConjoncture La tragédie du roi Abdoulaye ? Néomodernisme et Renaissance africaine dans le Sénégal contemporain Ferdinand de Jong et Vincent Foucher
nDocuments « Seule une tortue peut mordre une tortue ». Accords entre groupes rebelles et communautés arabes au Darfour Jérôme Tubiana
nLectures La revue des livres
LEDOSSIER
Les terrains politiques du football
Coordonné par Susann Baller et Martha Saavedra
Introduction au thème
La politique du football en Afrique : mobilisations et trajectoires
L a Coupedu monde 2010 en Afrique du Sud est annoncée comme un tournant majeur pour le pays hôte, mais aussi pour l’ensemble du continent. Audacieuse alternativeàl’afro-pessimisme, elle permettrait désormaisà «l’Afrique»de se placer au cœur de la scène internationale. La Fifa et les organisateurs de la Coupe entendent explicitement célébrer l’humanité du continent. La mascotte du Mondial, Zakumi (un léopard jaune et vert), est censée représenter«l’Afrique du Sud et le reste du continent, par son assurance, 1 sa ïerté, son hospitalité, ses qualités humaines et sa chaleur». Danny Jordaan, le directeur du comité organisateur sud-africain de la Coupe du monde, a expliquéàplusieurs reprises que Zakumi est né en 1994, c’est-à-dire«la 2 même année que la démocratie sud-africaine». Jordaan insiste à dessein sur la signiïcation politique du fait que la Coupe du monde se tienne en Afrique du Sud. SelonThe Guardian, il aurait même comparé la mobilisation destinéeàconvaincre le monde de la candidature 3 sud-africaineàla lutte contre le gouvernement de l’apartheid. Dans les années 1970, Jordaan rejoint le South African Council on Sport (Sacos), qui fait alors campagne contre l’apartheid dans le sport, avec pour slogan :«pas de sport normal dans une société anormale». À la ïn des années 1980, il devient membre du National Sports Congress (NCS) afïlié à l’ANC, qui lance des négociations pour obtenir la ïn de la ségrégation dans le sport, et conduit à la création en 1991 de la South African Football Association (Safa). En 1992,
1.Voir«South Africa 2010. Ke Nako. Celebrate Africa’s Humanity», <fifaworldcup2010.us>. 2. Danny Jordaan cité dans«: A Leopard Named ZakumiWorld Cup 2010 Mascot Revealed », 22 septembre 2008, <worldcup2010southafrica.com>. 3. D. Smith, « Danny Jordaan – from “Colouredˮ Footballer to World Cup Main Man »,The Guardian, 4 mars 2010.
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l’Afrique du Sud est réadmise au sein de la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale de football association (Fifa), dont elle avait été exclue en raison du régime d’apartheid. En 1996, l’Afrique du Sud accueille la Coupe d’Afrique des nations et l’équipe nationale, les Bafana Bafana («lesboys»), gagne la ïnale. La candidature du paysàl’organisation du Mondial 2006 échoueàune voix. Beaucoup, en Afrique du Sud, interprètent cet échec comme une réticence de la Fifaàsoutenir le football africain. Immédiatement après la diffusion de la nouvelle, le président Thabo Mbeki annonceàla radio :«nous gagnerons 4 la prochaine fois». Les dirigeants politiques sud-africains placent la Coupe du monde en haut de leur agenda.Àcôté de Mbeki, la délégation présentant la candidature de l’Afrique du Sud comprend Nelson Mandela, Frederik de Klerk, et Desmond Tutu. Mandela souligne alors le rôle du football dans la lutte contre l’apartheid et rappelle que le«football était la seule joie des 5 prisonniers». Mbeki ajoute que le projet d’accueillir lasur Robben Island Coupe du monde inviteàun«voyage d’espoir pour l’Afrique du Sud, l’Afrique et le monde», un voyage qui«nous donne la force et l’endurance dont nous avons besoin pour marcher sur le difïcile chemin qui nous sépare encore de 6 la renaissance africaine». Six ans plus tard, le président Jacob Zuma estime dans son discours du Nouvel An que 2010 sera«l’année la plus importante pour notre pays depuis 1994», et qu’elle devra réitérer«notre engagement pour l’unité et la construction nationale. [] Ce doitêtre l’année durant laquelle nous travaillons ensemble pour faire de la Coupe du monde un 7 tournant majeur pour la promotion de notre pays». Alors que la Fifa annonce dès 2008 que l’édition 2010 de la Coupe sera encore plus rentable que la précédente, certains mettent en doute les bénéïces économiques et les retombées en termes d’emplois de cet événement, les investissements touristiques trop lourds qu’il implique, au détriment d’autres engagements sociaux, et la sélection des sites pour la construction des nou-8 veaux stades . Le journaliste Christopher Merrett, spécialiste de l’histoire politique du sport en Afrique du Sud, qualiïe la politique de la Fifa de
4. P. Alegi, « “Feel the Pull in Your Soulˮ : Local Agency and Global Trends in South Africa’s 2006 World Cup Bid»,Soccer and Society, vol. 2, n°3, 2001, p. 13-14. 5. G. L. Jones,«South Africa to Stage Soccer World Cup»,Los Angeles Times, 16 mai 2004. 6.«Presentation of the President of South Africa, Thabo Mbeki, to the FIFA Executive Committee on South Africa’s Bid for the 2010 Soccer World Cup, Zürich, Switzerland», 14 mai 2004, disponible sur <sa2010.gov.za>. 7.«2010 New Year’s Message to the Nation by President JG Zuma», 31 décembre 2009, disponible sur <thepresidency.gov.za>. 8. U. Pillay, R. Tomlinson et O. Bass (dir.),Development and Dreams : The Urban Legacy of the 2010 Football World Cup, Le Cap, HSRC Press, 2009.
Politique africaine n° 118 - juin 2010 7
9 « nouvelle forme de colonialisme », transformant l’Afrique du Sud en scène de théâtre sur laquelle se joue un événement médiatique hautement lucratif. Selon lui, les médias sud-africains proïtent et participent de ce mythe de la construction nationale à travers le sport, et les contribuables paieront très cher cet « acte de prostitution nationale » qui laissera comme héritage un ensemble de stades coûteux, véritables « éléphants blancs ». D’autres, en revanche, soulignent la dimension symbolique d’un tel événement : Ciraj Rassool suggère dans une récente interview que jouer au Green Point Common au Cap peut être interprété comme une manière de «rendre justice à l’histoire »cet endroit était en effet l’un des terrains de football utilisés par des équipes « noires » 10 avant leur expulsion vers les Cape Flats dans les années 1960 . Bien sûr, l’héritage à long terme de cette Coupe n’est pas encore connu. Ce qui est évident, en revanche, c’est que la Coupe du monde 2010 enAfrique du Sud est au croisement de signiïcations, d’actions et d’aspirations politiques multiples, et que des intérêts locaux et nationaux s’y entremêlent. Cette Coupe du monde fournit ainsi une opportunité pour explorer les relations entre football et politique et se demander comment la politique entre quotidiennement dans l’arène du football et comment, en retour, le football inuence l’espace politique. Dans un dossier spécial sur «Sport et politique», Jeffrey Hill remarque que sportives et sportifs ont toujours entretenu le « mantra » d’un sport « non-11 politique ». Cette seule insistance invite les chercheurs en sciences sociales à se pencher sur les liens entre sport et politique. Notre dossier sur le football enAfrique souhaite apporter un éclairage sur les relations intimes et ambiguës entre football et politique, enAfrique du Sud, sur le reste du continent, et dans les communautés africaines autour du monde. Les contributions de ce dossier s’intéressent aussi bien à la politique quotidienne du football qu’à l’économie politique internationale de ce sport ; elles observent des équipes locales, et les préparatifs d’un méga-événement global ; elles analysent les singularités nationales et les dynamiques transnationales. Notre objectif est de mettre l’accent sur les pratiques politiques (quotidiennes) expérimentées et vécues dans le football et le sport en général, et de comprendre la politique dans ses formes les plus concrètesla politique telle qu’elle se joue sur le terrain. Àpartir de ces contributions, et en guise d’introduction, nous proposons trois pistes problématiques. D’abord, nous soulignons la nature ambivalente
9. C. Merrett,«The World Cup: We Don’t Need It »,APDUSA Views, 11 novembre 2009, disponible sur <politicsweb.co.za>. 10. « “Das ist ein Akt historischer Gerechtigkeitˮ », entretien avec Ciraj Rassool réalisé par Adrien Reymond,Basler Zeitung, 28 janvier 2010, p. 27. L’exposition«Fields of Play » du District Six Museum au Cap relate l’histoire du football sur le site du Green Point Common. 11. J. Hill,«Introduction : Sport and Politics »,Journal of Contemporary History, vol.38, n°3, 2003, p. 355-361.
LEDOSSIER 8Les terrains politiques du football
du politique dans le sport et le football. Ensuite, nous dessinons les relations complexes entre les niveaux local, national et transnational du football, qui vont au-delà de la question usuelle des rapports entre football et nationalisme. Enïn, nous démontrons que le football est une force mobilisatrice pour des acteurs sociaux divers, tout en soulignant les limites de la capacité d’action de ces acteurs dans l’économie globale du football international.
La politique du football
Les relations entre football et politique sont multiples et complexes. Malgré les afïrmations répétées de représentants d’institutions sportives nationales ou internationales comme le Comité international olympique (CIO) ou la Fifa, selon lesquelles le sport est une « arène non politique », ces institutions ont, e e dès leur création à la ïn duXIXsiècle et au début duXXsiècle, des implications politiques. En effet, depuis les premiers Jeux olympiques de 1896, ces insti-tutions ont été rattrapées par des rivalités nationales concernant l’organisation 12 des Jeux ou la couverture des coûts ïnanciers. De plus, les idéaux olympiques de Pierre de Coubertin avaient eux-mêmes une signiïcation profondément politique. De Coubertin insistait notamment sur le fait que le sport devait contribuer à une « éducation démocratique ». Il décrivait le « fair-play », la « justice » et la « franchise » comme des principes centraux de la « petite répu-blique du sport », qu’il comparait à «un modèle d’État démocratique miniature » où le self-control et la discipline des athlètes étaient censés tempérer toute 13 brutalité et encourager la paix. La Fifa a été créée en 1904 et, depuis lors, s’est appuyée sur le concept 14 d’ÉEn inaugurant la Coupe du monde en 1930, les dirigeants detat-nation . la Fifa étaient conscients des sentiments nationaux que le football pouvait inspirer, et les dirigeants politiques n’ont pas hésitéàles utiliser pour servir leurs ambitions nationales. De plus, avec 208 associations afïliées, la Fifa est aujourd’hui un acteur international d’importance et une puissance économique 15 qui peut avoir un impact sur les politiques nationales . John Sugden et Alan Tomlinson notent que la Fifa concentre les trois champs du pouvoir, de l’argent et du nationalisme, faisant du football un terrain«quasi-politique»dans
12. C. Hill,Olympic Politics. Athens to Atlanta, 1896-1996, Manchester, Manchester University Press, 1996. 13. P. de Coubertin,Olympism. Selected Writings, Lausanne, International Olympic Committee, 2000, p. 273-275, 240-241 et 149-150. 14. P. Dietschy, Y. Gastaut et S. Mourlane,Histoire politique des Coupes du monde de football, Paris, Vuibert, 2006, p. 1. 15.Ibid., p. 26-32.
Politique africaine 9: mobilisations et trajectoiresLa politique du football en Afrique
lequel « des collectivités de pouvoir façonnent et sont façonnées par des relations de domination et d’oppression», qui conduisent parfois à «l’afïrmation 16 d’une volonté politique plus explicite ». Comme le souligne Jacques Defrance, le choix des villes hôtes, le recrutement de cadres et la mise en place de nouvelles régulations fournissent autant d’occasions pour des conflits 17 d’intérêts politiques . Pierre Bourdieu estime que l’histoire du sport est «une histoire relativement 18 autonome ». Mais il avance aussi que les partis politiques, les syndicats, les entreprises et l’Église ont utilisé le sport pour éduquer les masses, contrôler leur temps libre et rendre leurs institutions plus populaires. Il souligne également la compétition entre différentes entités politiques pour le contrôle des associations et des infrastructures sportives au niveau local et national. Selon lui, depuis que l’État reconnaît les associations sportives et les ïnance, celles-ci, comme l’État, cherchent à entretenir l’idée selon laquelle le sport est autonome par rapport au politique. Pourtant, « de manière de plus en plus 19 masquée», l’arène sportive est devenue l’« un des enjeux de la lutte politique ». 20 Plus encore, Jacques Defrance souligne « la politique de l’apolitisme » du sport. Il estime que l’apolitisme est en fait une autre façon de faire de la politique. Il montre que les ofïciels du sport ont plaidé pour le concept d’associations sportives « non politiques », dans le cadre d’une campagne anti-socialiste des années 1920 et 1930 visantàaffaiblir les activités sportives organisées par les mouvements syndicaux et socialistes. Les associations sportives et l’État clamaient alors que le sport produisait des«citoyens vigoureux », « de bons chrétiens » et des « personnes saines », tout en afïrmant 21 qu’«en faisant du sport, on ne fait pas de politique». Le football est l’un des sports les plus répandus et les plus populaires dans le monde, ce qui en fait une activité particulièrement susceptible d’être exploitée politiquement. Sugden et Tomlinson estiment que la popularité du football explique qu’il soit utilisé comme«vecteur d’acquisition du pouvoir, 22 et comme expression d’un statut dans la communauté internationale». De plus, selon eux, ceux qui contrôlent le football international agissent sur les
16. J. Sugden et A. Tomlinson,FIFA and the Contest for World Football : Who Rules the People’s Game ?, Cambridge, Blackwell, 1998, p. 4. 17. J. Defrance,«La Politique de l’apolitisme. Sur l’autonomisation du champ sportif»,Politix, vol. 13, n°50, 2000, p. 26. 18. P. Bourdieu,«Comment peut-onê?tre sportif »,in Questions de sociologie, Paris, Minuit, 1980, p. 175. 19.Ibid., p. 187. 20. J. Defrance,«La politique de l’apolitisme…», art. cit. 21.Ibid., p. 16 et 20. 22. J. Sugden et A. Tomlinson,FIFA and the Contest,op. cit., p. 4.
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