139
pages
Français
Ebooks
2023
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Publié par
Date de parution
04 juillet 2023
Nombre de lectures
0
EAN13
9781785259296
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
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04 juillet 2023
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EAN13
9781785259296
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Mise en page :
Baseline Co Ltd
61A-63A Vo Van Tan Street
4 e étage
District 3, Hô-Chi-Minh-Ville
Vietnam
© Parkstone Press International, New York, USA
© Confidential Concepts, worldwide, USA
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Sauf mention contraire, le copyright des œuvres reproduites se trouve chez les photographes qui en sont les auteurs. En dépit de nos recherches, il nous a été impossible d’établir les droits d’auteur dans certains cas. En cas de réclamation, nous vous prions de bien vouloir vous adresser à la maison d’édition.
ISBN : 978-1-78525-929-6
L IGHTHOUSES
CONTENTS
INTRODUCTION
L’AFRIQUE
L’ASIE
L’EUROPE
L’AMÉRIQUE DU NORD
L’OCÉANIE
L’AMÉRIQUE DU SUD
LISTE DES ILLUSTRATIONS
Phare de Koster nord , 1849.
Pierre, hauteur : 7 m. Île Koster nord, Suède.
INTRODUCTION
« Le phare était alors une tour argentée et brumeuse qui ouvrait son œil jaune subitement et doucement dans le soir. » (Virginia Woolf, La Promenade au phare )
Avec l’évolution des techniques et des moyens de navigation, tels que les bouées automatisées créées au cours des années 1980, les phares ne sont désormais plus l’unique assistance offerte aux marins pour se protéger des côtes. Cependant, leur présence historique ne doit pas être négligée ; ces « balises de lumière » ont, en effet, protégé et orné nos rivages pendant des siècles.
Le phare d’Alexandrie, construit au début du III e siècle avant J.-C., fut l’une des Sept Merveilles du monde antique. On estime qu’il guida les navires jusqu’à Alexandrie pendant plus de 1 500 ans. L’étymologie du mot « phare » vient de l’île Pharos, sur laquelle il se situait. Ce mot se retrouve dans plusieurs langues latines (en latin « pharus ») démontrant ainsi l’importance de sa présence à travers l’histoire. En effet, outre la prouesse architecturale de sa réalisation, ce phare fut un des symboles de propagande d’un Ptolémée I er désireux d’impressionner le voyageur et de lui signifier, par là-même, la puissance culturelle, économique et politique de la ville.
Pendant l’expansion de l’Empire romain, plusieurs autres phares furent construits pour marquer les victoires, telle la tour d’Hercule, à Coruña, en Espagne (l’un des plus vieux phares au monde). Cependant, après la chute de l’Empire romain, la construction de phares cessa pratiquement jusqu’au xiv e siècle. Au cours du xvii e siècle, de nombreux phares des paysages côtiers européens furent supervisés par les moines des monastères alentour. Puis, les voyages et la navigation devenant de plus en plus fréquents, des autorités maritimes furent créées pour contrôler et entretenir les phares. Une des autorités les plus célèbres était la Trinity House, en Angleterre, qui construisit son premier phare en 1609 et continua à contrôler la construction des phares de toute l’Angleterre, du Pays de Galles, des îles anglo-normandes et de Gibraltar.
Différentes méthodes furent utilisées pour allumer ces tours au fil des années. Dans les temps anciens, elles étaient allumées au moyen de feux alimentés par du charbon ou du bois. Jusqu’à la diffusion de l’électricité au xix e siècle, différentes lampes furent utilisées (lampe à huile ou à pétrole) pour garder les balises allumées. Les gardiens de phare avaient pour habitude de vivre sur le site, contrôlant ainsi la circulation navale, sonnant l’alarme pour avertir des tempêtes, prenant soin de l’entretien du phare et garantissant son bon fonctionnement. Quand les phares commencèrent à être automatisés, autour des années 1960, les gardiens ne furent plus nécessaires, aussi les phares furent-ils contrôlés par le garde-côte local ou l’autorité portuaire.
Ainsi, si ces tours étaient des balises essentielles, indiquant les régions dangereuses afin de prévenir les navires s’approchant des rochers et des récifs traîtres, elles sont également devenues des repères esthétiques. En effet, ces phares solitaires veillent dans la nuit sur les rochers escarpés sur lesquels s’abîment les vagues, telles des sentinelles. Ainsi, dans de nombreux villages côtiers, le phare est devenu le monument emblématique qui attire les touristes et les visiteurs, curieux de sa signification historique et désireux de savourer la vue panoramique.
L’AFRIQUE
Phare de Ras Nungwi , 1926 (installé en 1881).
Hauteur : 14 m. Zanzibar. Plan focal : 18 m.
Un éclat blanc toutes les 5 secondes.
Phare du port de Shepstone , 1906 (importé de Grande-Bretagne).
Fonte, hauteur : 8 m. Port de Shepstone, Afrique du Sud.
Le phare situé sur le port de Shepstone, appelé ainsi en honneur de l’homme d’état sud-africain Theophilus Shepstone, fut érigé en 1895. En ce temps-là, c’était une simple balise constituée d’une lanterne hissée sur une structure en bois faite d’échelles. Mais cette construction fut détruite en 1905 et remplacée par une tour en fonte surmontée d’un radiophare. Le phare actuel diffuse une lumière blanche qui tourne et brille une fois toutes les 6 secondes. Il est peint tel un jeu de dames, en damier noir et blanc, et apporte un attrait fantastique au paysage.
Phare de Ras Boujdour , 1903.
Maçonnerie, hauteur : 45 m. Boujdour, Maroc. Trois éclats blancs toutes les 15 secondes, portée : 24 milles nautiques.
Phare du cap Spartel , 1864.
Maçonnerie, hauteur : 24 m. À l’ouest de Tanger, Maroc. Quatre éclats blancs toutes les 20 secondes, portée : 30 milles nautiques.
Phare de Slangkop , 1919.
Fonte, hauteur : 41 m. Kommetjie, Cap-Occidental, Afrique du Sud.
Le phare de Slangkop, dont le nom signifie « phare à tête de serpent », est le plus grand phare en fonte d’Afrique du Sud, dominant le paysage à 43 mètres au-dessus de la mer. Il éclaire la côte Kommetjie depuis 1919 ; son électrification date de 1936 et son automatisation de 1975. La lumière brille quatre fois toutes les 30 secondes et peut être vue jusqu’à 33 miles nautiques, tenant les navires à distance du littoral rocheux.
L’intérieur du phare est vide à l’exception d’un escalier en colimaçon, de quelques paliers, ainsi que de deux ou trois moteurs diesel qui fournissent de l’énergie lorsqu’il y a une panne électrique. Un balcon orne le haut de la tour, permettant l’accès aux fenêtres pour le nettoyage. C’est aussi un point de guet remarquable, pour ceux qui sont assez braves pour tenter l’escalade.
Phare d’Umhlanga , 1954.
Hauteur : 21 m. Durban, Afrique du Sud.
Trois éclats blancs toutes les 20 secondes.
La plage d’Umhlanga, une ville d’Afrique du Sud, est célèbre pour son phare qui s’élève à 21 mètres au-dessus du rivage. Depuis sa construction en 1954, en remplacement de l’ancien phare désarmé à partir de 1869, il est devenu un repère de la région.
Le rayon du phare a la puissance de 600 000 bougies et brille toutes les 20 secondes. Il peut être vu jusqu’à 24 milles nautiques. À la différence de la plupart des phares, le phare d’Umhlanga n’a jamais eu de gardien ayant vécu sur le site. En effet, les lumières sont contrôlées et surveillées depuis l’hôtel The Oyster Box, situé près de la tour, où se trouvent aussi les commandes des lumières.
Phare de Robben Island , 1864.
Hauteur : 18 m. Robben Island, Afrique du Sud.
Un éclat blanc de 5 secondes toutes les 7 secondes, portée : 24 milles nautiques.
Phare de Pelican Point , 1931.
Fonte, hauteur : 30,7 m. Walvis Bay, Namibie. Trois éclats blancs toutes les 20 secondes.
Phare du cap Agulhas , 1849.
Pierre, hauteur : 27 m. Cap Agulhas, Afrique du Sud. Un éclat blanc toutes les 5 secondes, portée : 30 milles nautiques.
Le cap Agulhas se situe sur le point sud le plus extrême de l’Afrique du Sud. Ce cap est le confluent où se rencontrent deux puissants courants, celui d’Agulhas qui est chaud et celui de Benguela, qui est froid et dangereux. Le cap s’enorgueillit d’un phare tout à fait remarquable. Point de repère, il fut le troisième phare à être bâti sur les côtes de l’Afrique du Sud. Il fut construit en 1849 et son architecture fut inspirée par le légendaire phare d’Alexandrie. La structure subit une restauration en 1968 après qu’il a été déclaré dangereux. Le monument abrite désormais un musée mais cap Agulhas reste une balise active, allumant sa lumière blanche toutes les 5 secondes.
Le nom du cap signifie « cap de l’aiguille », parce qu’à cet endroit l’aiguille du compas indique le nord. Ce nom peut également rappeler le danger du littoral avec ses récifs pointus, les mers agitées et le temps orageux de la région. À cet endroit, le fond de l’océan est couvert par des restes d’épaves naufragées telles que celles de l’Arniston (1815), de l’Élise (1877) ou du Gwendola (1968), pour n’en citer que quelques-unes.
Phare du cap Recife , 1851.
Maçonnerie, hauteur : 24 m. Port Elizabeth, Afrique du Sud.
Un éclat blanc toutes les 30 secondes.
Phare de Mouille Point , 1824.
Le Cap, Afrique du Sud.
Phare de Danger Point , 1895.
Hauteur : 18,3 m. Gansbaai, Afrique du Sud. Trois éclats toutes les 40 secondes.
Appelé à l’origine, en 1488, Ponte de São Brandão par Bartholomeu Diaz, cet endroit fut surnommé « Danger Point » (« point de danger ») en raison de son récif traître et de son littoral rocheux. Il est aussi réputé pour sa forte population de grands requins blancs qui vivent non loin de la côte.
Avant la construction du phare, un navire britannique transportant des troupes et leurs familles, le HMS Birkenhead, s’abîma sur le récif, dénombrant quelques 450 morts. Désormais, le phare est tant une balise puissante qu’un site commémoratif de cet accident.
Phare de Donkin , 1862.
Hauteur : 26,2 m. Port Elizabeth, Afrique du Sud.
Le phare du port Elizabeth fait partie de la réserve de Donkin, parc donnant sur la baie d’Algoa. Le port fut appelé Elizabeth en hommage à l’épouse de Rufane Donkin, qui était le gouverneur en poste de la colonie du cap au début des années 1800. La pyramide en pierre située à côté du phare est un mémorial en son souvenir. Le phare n’est plus actif depuis 1972, mais