407 , livre ebook

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2023

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À presque trente ans, 407, dirigeant de la planète Eroda, est face à un constat amer : son espèce est en voie de disparition.



Chez lui, aucun amour n’existe, les accouplements et reproductions s’effectuent sur simples correspondances génétiques ; c’est pourquoi, il a pour mission d’étudier le comportement sur Terre, planète en surpopulation.



Il va vite s’apercevoir qu’il n’obtient aucune réponse, si ce n’est lorsqu’il bouscule une jeune femme par inadvertance.



À son contact, plusieurs visions s’emparent de lui. Très vite, il réalise qu’il s’est imprégné d’Ava, une Terrienne au caractère bien trempé.



Est-elle la réponse à toutes ses questions ? Ou, au contraire, est-ce un leurre ?




Public averti.



Thèmes abordés : Viols, violences



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Publié par

Date de parution

20 avril 2023

Nombre de lectures

0

EAN13

9782494413115

Langue

Français

Table of Contents (Sans titre) (Sans titre) Mentions légales AVERTISSEMENTS Prologue Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 Chapitre 37 Chapitre 38 Chapitre 39 Chapitre 40 Chapitre 41 Chapitre 42 Chapitre 43 Chapitre 44 Chapitre 45 Chapitre 46 Chapitre 47 Chapitre 48 Épilogue Remerciements ROMANS DÉJÀ PARUS CHEZ SALEM ÉDITIONS


Mentions légales
 
Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.  »
 
 
Nom de l’ouvrage : 407
Auteur : Lily Orion
Couverture : EziDesign
Mise en page : EziDesign
 
Dépôt légal juin 2023
© Salem Éditions
170 boulevard de l’Europe
76100 Rouen
 
ISBN : 9782494413115
Numéro Siret : 91372909100011
Site Internet : www.salem-editions.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
AVERTISSEMENTS
 
Cette histoire contient des scènes pouvant heurter certaines personnes.
Thèmes abordés : viols, violences
 

Prologue
407
 
Je fixe l’écran devant moi, les sourcils froncés. Je parcours les courbes graphiques des dernières recherches génétiques. 412 se trouve à mes côtés, mais il reste silencieux. J’ose lui jeter une œillade discrète pour jauger sa réaction. Sa mâchoire est crispée, une veine tressaute sur sa tempe. De toute évidence, il constate la même chose que moi ; nous sommes dans la merde. Néanmoins, il ne l’ouvre pas, préférant que je m’y attelle.
Mon grade d’Alpha ne lui permet pas de m’imposer quoi que ce soit. Pourtant, d’habitude, nous échangeons sans trop de difficultés, mais, à cet instant, il demeure feutré. Sans m’en formaliser, je lui demande :
— Où en sont les études sur le peuple d’ Asland  ?
— Toujours pareil. Aucun Érodien n’est compatible avec ce voyage sauf…
Il s’interrompt, mais je connais la suite de sa phrase ; sauf nous.
— Qu’avons-nous appris exactement sur leur façon de vivre ?
— Il y a une alternance jour/nuit. Asland tourne sur elle-même tout en étant inclinée par rapport à la boule de feu. Cette rotation fait qu’il y a continuellement une zone dans la lumière et l’autre dans l’ombre. Les nycthémères s’avèrent plus ou moins aussi longues que les nôtres.
— L’androïde C2X qui est revenu n’a rien enregistré ?
— Pas en ce qui concerne la fécondité. Leur taille est plus petite que la nôtre, ils ne parlent pas tous la même langue, mais nous avons la capacité de toutes les comprendre. Leurs accoutrements diffèrent, contrairement aux nôtres, et leurs relations paraissent assez… libres. Cependant, l’atmosphère respirable est alliable avec nous.
— Ce qui ne nous pose donc aucun problème pour y habiter quelque temps ?
— Non, ils nous ressemblent beaucoup. Leur espérance de vie correspond également à la nôtre. Le souci que nous rencontrons est la propulsion. Aucun individu ne survivrait au tusta . La téléportation est trop vive et puissante.
Je frotte la repousse de ma barbe, tic nerveux lorsque la pression monte en moi. Les analyses qui dansent sous mes yeux ne sont pas bonnes.
Sur Éroda , à partir de la vingtième année de naissance, nous testons la population pour la reproduction. Nous cherchons à faire concorder le plus de marqueurs possible. Les habitants concernés sont ensuite convoqués au centre médical pour s’accoupler chaque quarante-huit heures.
Je passe au travers depuis des dizaines de mois, prétextant qu’aucune femelle ne s’associe à mes données biologiques. Ce qui est, bien entendu, totalement faux. Mon frère et moi n’avons jamais effectué les tests. 412 est de deux ans mon cadet, mais il est aussi le médecin et directeur de cette clinique. Lui comme moi aspirons à quelque chose de plus, même si nous n’avons jamais mis le doigt dessus.
J’aime ma solitude et rentrer dans mes quartiers en étant accueilli par une femme inconnue et des enfants, ça me file la nausée rien que d’y songer.
Cependant, les comptes-rendus sont mauvais, nous avons une baisse de correspondance de plus de quarante pour cent par rapport aux examens précédents. Si nous continuons comme ça, nos lignées s’éteindront et nous n’avons pas assez de recul concernant les Asaldiens pour envisager que nos espèces fusionnent.
— 407…
— Je dois réfléchir.
— C’est dangereux.
Il sait à quoi je pense, mais ai-je vraiment le choix ?
— C’est notre seule solution. Le robot ne nous a rien enseigné ! Qu’est-ce qu’on en a réellement à foutre de leurs fringues ? Il nous faut les étudier, tenter de résider parmi eux pour observer leur fonctionnement.
Je ne lui cède pas l’occasion de répondre, je me redresse et avance rapidement vers l’extérieur pour m’aérer.
 
Sur mon chemin, je traverse le laboratoire ainsi que le local des accouplements. Plusieurs mâles sont positionnés contre une immense cloison transparente, amovible selon la taille. Les fesses des reproductrices sont mises à hauteur, plaquées contre le trou laissant uniquement le sexe se faufiler, qui entre et sort de leur intimité. Je saisis, à la douloureuse grimace qu’elles affichent, pourquoi je n’ai jamais été aussi dur que les bâtons de chair qui me font face. Même si, à cet instant, mes semblables sont sous traitement médicamenteux, le tableau qui se dresse devant moi me répugne.
J’ai la sensation d’étouffer entre ces murs. Je pousse la lourde porte en métal et la brise fraîche s’engouffre dans mes narines. J’inspire longuement, puis expire. Je suis leader, le chef d’environ huit millions de personnes, et je suis tenu de tout essayer pour les sauver. Même si l’expédition représente un risque minime pour moi, je ne peux pas tergiverser indéfiniment. Un nombre incalculable de descendances repose sur mes épaules.
J’incarne la continuité et la légitimité de ma race. Promulguer des lois, c’est bien, mais le sacrifice fait partie de mes attributions. Je pourrais être lâche, prétendre qu’il faut que je reste à mon poste, que m’absenter relève de l’impossible. Par extension de ma fonction, personne n’osera contrer ma résolution, mais j’estime avoir l’obligation de prendre mes responsabilités. Si je me montre honnête, je dirai que je n’ai pas peur de mourir, je ne me sens pas épanoui intérieurement, même si je n’arrive à poser aucun mot sur ce que j’éprouve.
Toutefois, mes congénères n’ont rien demandé, je le dois à tous ces gens qui effectuent des courbettes devant moi, qui hochent la tête sur mon passage alors qu’ils ne me connaissent pas personnellement. Il en va de ma crédibilité de leur rendre leur respect, c’est la moindre des choses.
Je soupire profondément afin de m’encourager et reviens sur mes pas en trottinant afin de rejoindre 412.
Je le retrouve, encore figé devant les résultats, les paumes à plat sur le grand bureau qui orne tout un pan de cette pièce blanche, sans âme.
— Est-ce que mes puces intégrées fonctionneraient sur Asland ?
Il se tourne vers moi et ses paupières se plissent en me fixant.
— Oui, celles de notre machine émettent convenablement, mais je…
Je lève la main et lui intime silencieusement de se taire. Il s’exécute sans préambule, ce qui me permet de placer mon ordre sans appel :
— Allume le tusta.
Son expression réprobatrice se peint sur son faciès, mais ma décision est prise. Je ne reculerai pas, je ne me regarderais plus jamais en face dans le cas contraire.
— 204 est ton bras droit, il te secondera pour toutes les conclusions importantes, ne t’inquiète pas.

Chapitre   1
Un an plus tard
Ava
 
Je me réveille en sursaut lorsqu’un bruit d’outre-tombe fait trembler les murs. Je me demande un instant si je n’ai pas rêvé, mais ça recommence. J’attrape mon téléphone sur la table de chevet qui affiche sept heures. Si j’ai décidé, il y a trois ans, de louer un appartement dans une résidence de personnes âgées, c’est justement pour éviter ce genre de désagrément.
Est-ce qu’un papy est tombé ?
Je tends l’oreille, mais lorsque j’entends un vacarme, de ce que je présume être de la vaisselle cassée, suivi d’un merde , je saute sur mes pieds. Je n’ai dormi que quatre heures et j’ai besoin de mon quota de sommeil si je ne souhaite pas que les mots m’explosent à la tronche.
Je bosse en tant que correctrice professionnelle, il me faut toutes mes capacités si je compte garder mon excellente réputation. Même si, finalement, j’aurais pu me coucher beaucoup plus tôt, puisque ma super cliente a décrété qu’elle n’était plus en mesure de régler mes honoraires alors que mon boulot est terminé. Bien entendu, maintenant qu’elle a le texte de son livre révisé, je m’assieds dessus.
À partir d’aujourd’hui, je cesse de travailler sur des dossiers partagés et j’exercerai seulement en privé.
Tu veux ? Tu payes !
Tant que rien n’est encaissé, hors de question de leur fournir quoi que ce soit. Le foutage de gueule, ça va deux secondes. Tôt ou tard, il faut s’attendre à s’acquitter de sa dette.
Nous vivons dans une société où la malhonnêteté engloutit l’honnêteté et ça convient à tous. Je crois que c’est ce dernier poi

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