La malédiction Tsigane , livre ebook

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Il avait suffi d’un instant pour que la vie de la famille Luxna soit bouleversée.


Une malédiction... une simple malédiction, et voilà toute la fratrie condamnée à garder leur « animal » en cage sans la moindre possibilité de se transformer. Toutefois, que ce soit Amarok, Tyee, Nokomis, Nashoba ou même la belle Tala, aucun d’eux n’est sans ressource et tous sont prêts à se battre pour rompre ce maléfice... Même si leurs émotions seront mises à rude épreuve entre amour, devoir, trahison et passion.


Ce roman est une réédition de la série La malédiction Tsigane, il comprend tous les tomes.

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Publié par

Date de parution

04 août 2022

Nombre de lectures

9

EAN13

9782819108948

Langue

Français

Pierrette Lavallée


La malédiction Tsigane
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite." » (Alinéa 1 er de l’article L. 122-4.) « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2022 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
1 - Amarok
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
EPILOGUE
2 - Tyee
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
ÉPILOGUE
3 - Nokomis
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
ÉPILOGUE
4 - Nashoba
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
ÉPILOGUE
5 - Tala
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
ÉPILOGUE
Où nous suivre sur les réseaux sociaux ?
1 - Amarok
CHAPITRE 1
Elle ne pouvait plus supporter cette situation. Elle savait qu’elle en était en partie responsable aussi bien par son silence que par son manque de courage, mais c’en était trop. Elle enfila les écouteurs de son iPod, mit le haut-parleur à fond et ferma les yeux. Au moins, elle ne les verrait plus s’embrasser, se coller l’un contre l’autre comme si elle n’existait pas.
Ivan… le seul garçon sur lequel elle avait craqué depuis son entrée au lycée, quatre ans auparavant alors qu’elle n’était qu’une petite « bleue » de quinze ans. Aujourd’hui, elle en avait dix-neuf et rien n’avait changé. Elle était toujours cette fille timide qui n’osait pas s’imposer vis-à-vis des autres : de Clémence, sa meilleure amie, ou encore d’Ivan, celui qu’elle aimait en secret. Lorsque son amie lui avait dit en riant que, cette année, elle allait séduire le beau et inaccessible Ivan, le cœur de Manuela s’était arrêté de battre. Elle aurait voulu se récrier, dire qu’il était hors de question qu’elle drague le jeune homme parce qu’elle-même en était amoureuse, mais elle s’était contentée de hocher la tête et, maintenant, tous les deux étaient en couple et se câlinaient sous ses yeux.
Elle poussa un grognement et se mit à gribouiller sur son cahier. Elle y notait tout ce qui lui passait par la tête : des poèmes, des phrases qui lui venaient à l’esprit, des morceaux de sa vie. Puis elle décorait les pages de tags, de dessins si détaillés qu’ils auraient pu servir de bases pour des tatouages ou comme illustrations pour des bandes dessinées. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était donner libre-cours à son imagination pendant qu’elle lisait un roman. Et, bien souvent, l’image obtenue paraissait tout droit sortie de l’univers de l’auteur.
Elle laissa tomber ses longs cheveux de chaque côté de son visage et se coupa du reste du monde. Elle griffonna un long moment avant de sursauter violemment lorsqu’une main se posa sur son épaule. Elle releva la tête et fut surprise de découvrir devant elle Tala, une lycéenne qui se tenait, elle aussi, toujours à l’écart. Manuela tira ses écouteurs et les enfouit dans la poche kangourou de son sweater.
— Salut, ça ne te dérange pas si je m’installe avec toi ? lui demanda-t-elle avec un grand sourire.
— Euh, non, pas du tout, bredouilla Manuela. Nous sommes dans un pays libre.
— Que fais-tu ?
Aussitôt, elle posa son bras sur son cahier dans un geste de protection, s’attirant un petit rire de la part de la jolie rouquine.
Manuela l’observa attentivement. Elle était grande et musclée, ce qui était une anomalie dans ce lycée où la mode en vigueur était d’être de taille moyenne et surtout… d’allure éthérée. Ce que visiblement ni l’une ni l’autre n’étaient. Sa longue chevelure épaisse d’un roux flamboyant tombait jusqu’au milieu de son dos, mais ce qui attirait le plus l’attention, c’était la teinte de ses prunelles, hésitant entre un vert profond et un joli émeraude teinté d’ambré.
— Tu as des yeux magnifiques, murmura Manuela avant de poser la main sur sa bouche.
— Eh, tu n’as pas à avoir honte de ce que tu as dit ! C’est vrai que mon regard attire souvent l’attention, mais toi-même, tu es très jolie.
À son tour, Tala regarda sa nouvelle amie. Elle était différente des autres filles qui papillonnaient dans la cour du lycée à la recherche d’un mec, et c’est en partie ce qui l’avait incitée à rechercher sa compagnie. Et, même si Manuela se cachait derrière des vêtements informes, Tala avait remarqué qu’elle avait une poitrine avantageuse, des hanches joliment arrondies et des jambes longues et musclées. Son visage en forme de cœur mettait en valeur deux prunelles d’un violet profond et une bouche pulpeuse d’un joli rose foncé. Elle était vêtue d’un pull à capuche large et long qui cachait justement ses formes appétissantes et d’un pantalon cargo qui ne l’avantageait pas du tout.
— Tu te moques de moi, c’est ça ? questionna Manuela sur un ton un peu triste.
— Eh, pas du tout au contraire, mes frères me disent que je suis même un peu trop franche, limite blessante et, crois-moi, si tu te débarrassais de tes fringues qui sont juste bonnes à jeter dans une décharge, tu serais vraiment canon… Oh misère, j’ai recommencé, c’est ça ? demanda-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure. Tu vois que je suis incapable de mentir.
Manuela éclata de rire. Un rire franc, musical qui parvint aux oreilles d’Ivan. Il repoussa légèrement Clémence pour se tourner vers l’endroit où se trouvait la jeune femme. Il fut étonné de la voir aussi détendue avec une inconnue et une vague de crainte l’envahit. Mais tout aussi vite, la main de Clémence sur son entrejambe le tira de ses pensées et il oublia tout le reste.
— Alors tu as des frères ? poursuivit Manuela. Tu es l’aînée ?
— Non, gémit-elle, je suis la petite dernière. Tu imagines, quatre grands frères qui me mènent la vie dure…
Elle avait dit ça d’une façon si pitoyable, mais avec une telle affection que Manuela rit à nouveau.
— Ça doit être pénible d’être la petite benjamine !
— C’est une horreur. Imagine l’enfer lorsque je ramène un mec à la maison. Bon, ce n’est pas arrivé souvent, mais quand même… Déjà physiquement, ils sont très impressionnants. Pris un par un, ça va encore, mais lorsqu’ils sont tous les quatre à entourer le pauvre malheureux, c’est comme s’il se retrouvait seul au milieu d’un gang. Il se demande tout de suite qui va lancer les hostilités et qui est le plus dangereux de la bande. Il les observe un par un avec crainte. Le premier de mes frangins reste là, impassible, comme s’il le jugeait peu digne d’intérêt. Le second le détaille de la tête aux pieds, un sourire narquois flottant sur son visage. Mon petit ami a l’impression qu’il se moque de lui, mais préfère l’ignorer et faire profil bas. Le troisième, lui, semble le plus détendu. Il le gratifie d’un clin d’œil réconfortant, mais mon mec ne peut toutefois pas détacher son regard de l’étui qui pend à sa ceinture et qui protège une lame qu’il imagine très aiguisée. Puis il y a le dernier, le plus menaçant des quatre. Là, il commence à sentir la peur s’infiltrer par tous ses pores. Le regard posé sur lui à travers des verres fumés semble le transpercer aussi véritablement qu’un poignard. De plus, il prend un véritable plaisir à faire craquer ses jointures, se demandant sûrement quel morceau du corps de mon futur petit ami il va attendrir à coups de poings… Et moi, je suis là comme une idiote, prête à taper du pied comme une gamine en colère en leur criant de le laisser en paix… Voilà toute ma vie, conclut-elle avec emphase.
— Je suis fille unique, avoua Manuela en pouffant, mais je n’ai aucune peine à imaginer la scène.
— On échange ?
— Euh… Non, sans façon ! Finalement, j’aime bien ma petite vie tranquille, paisible…
— … et mortellement ennuyeuse ! Et zut ! Voilà que ça me reprend ! s’esclaffa Tala, tu vois, je ne suis pas sortable.
— Tu es en BTS action commerciale ? s’enquit Manuela
— Oui, une idée de mon frangin ! avoua la jeune femme en faisant la grimace. Il espère que je vais entrer dans l’entreprise familiale.
— Et tes parents, ils n’ont rien trouvé à y redire ?
— Mes parents ? Non, ils sont… euh… passifs, répondit Tala, soudain mal à l’aise. Dès que Tyee prend une décision, tout le reste de la maison suit comme des petits toutous bien élevés !
— Ouah, moi si j’ose dire à ma mère ce que je veux pour le dîner, j’ai le droit à un froncement de sourcils, un

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