164
pages
Français
Ebooks
2022
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Ebook
2022
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Publié par
Date de parution
10 février 2022
Nombre de lectures
7
EAN13
9782384400492
Langue
Français
Collin s’attendait à passer un autre été à réparer des voitures et à travailler à la pizzeria de la fac. À la place, il vit dans une maison de plage à Fire Island, il est serveur dans un restaurant de bord de mer branché et, pour la première fois depuis que Tanner et lui sont ensemble, ils peuvent être publiquement connus comme des petits amis. Il faut un peu de temps pour s’habituer à cette nouvelle vie, mais avec l’aide de ses anciens et nouveaux amis, Collin est plus heureux qu’il ne l’aurait jamais imaginé. Et plus amoureux. Mais la liberté retrouvée apporte des défis inattendus, et quand les amis flirtent, les vieilles insécurités surgissent.
Des moments de doute et de jalousie menacent leur bonheur, et Collin et Tanner doivent affronter la vérité ou risquer de tout perdre.
Publié par
Date de parution
10 février 2022
Nombre de lectures
7
EAN13
9782384400492
Langue
Français
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
La vérité
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Karen Stivali
Titre original : Moment of truth
© 2015 Karen Stivali
Traduit de l’anglais par Brad Bastille
Relecture et correction par L. Ross, Miss Relect Addict
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-049-2
Première édition française : février 2022
Première édition : mars 2015
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
Ce livre est dédié à Karen Booth, ma formidable partenaire critique, pour toujours nous soutenir, moi et mes idées, même quand je pense qu’elles sont folles.
Remerciements
Un grand merci à KD Wood pour m’avoir encouragée à suivre mon cœur, à Mandy Pennington, Kira Decker et Amanda Usen pour être des bêta lectrices extraordinaires, à Kim Pearson pour m’avoir donné son avis d’expert et un coup de pouce enthousiaste, à Saritza Hernandez pour avoir aimé Collin et Tanner et pour croire en moi, et à Sue Adams d’avoir fait en sorte que ce soit si agréable de travailler avec elle et avoir fait briller mes mots. Un merci spécial à Damon Suede pour m’avoir donné les meilleurs conseils possibles au moment précis où j’avais besoin de les entendre.
La vérité
Le moment #2
Karen Stivali
Chapitre 1
Je ne m’étais pas attendu à ce que le lit soit si grand. Et surtout, je ne savais pas qu’il n’y en aurait qu’un. Tanner m’avait décrit la maison de la plage en détail. Cinq chambres avec une vue directement sur le front de mer, anciennes et décaties, mais toujours en bon état. Le résultat était tel que je l’avais imaginé. Des bardeaux gris, une allée de sable, un escalier en bois grinçant… Tanner avait même fait en sorte qu’on ait la chambre du dernier étage pour plus d’intimité.
Mais je n’avais pas réalisé que cette chambre n’avait qu’un seul lit. Un grand lit king-size . Comparé aux lits simples que nous avions dans notre dortoir, il avait l’air énorme. Décadent. J’avais hâte de m’y vautrer avec Tanner et de l’utiliser pleinement. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser au fait que toute la maison savait que nous allions partager ce lit.
Mon rythme cardiaque s’accéléra, et cela n’avait rien à voir avec les deux étages que nous venions de gravir. Nous étions ensemble depuis trois mois, mais presque personne ne le savait. L’annonce à ma famille avait été un désastre qui me faisait encore grimacer quand j’y pensais. En revanche, la famille de Tanner n’aurait pas pu être plus gentille. Sa mère nous avait laissés dormir chez elle entre notre déménagement du dortoir et ce séjour la plage, et son père nous avait acheté des billets pour deux spectacles, puis nous avait emmenés manger un dîner coûteux. Sans parler de Wendy, qui se considérait discrètement comme notre fag hag personnelle. – fag-hag : « fille à pédé », appellation bienveillante.
Tanner déposa son sac sur le sol, près de la grande fenêtre, et tira sur le cordon pour lever les stores. La vue me coupa le souffle. Nous n’étions qu’à quelques pas de la plage et rien d’autre que du sable et de hautes herbes marines ne nous séparait de l’océan.
— Waouh !
— Je te l’avais dit. Plutôt impressionnant, hein ?
— On peut dire ça.
Tanner défit le loquet et poussa la fenêtre pour l’ouvrir. Elle grinça lorsqu’il l’abaissa un peu, puis il passa ses doigts sous le bois et la remonta. Les muscles de ses bras et de son dos se contractèrent, faisant s’accélérer mon pouls, pour une raison différente cette fois-ci. Il se tourna et me surprit le fixant. Sa bouche sexy se courba en un sourire malicieux.
— Tu sais, dit-il en m’observant d’une manière qui me donna l’impression de fondre. On dit que tout a meilleur goût à la plage.
— Oh, on dit ça ?
Il m’attira pour un baiser. Chaud. Affamé. Sa langue tourna autour de la mienne, de la même manière qu’elle aurait pu tourner autour de ma hampe. Je me pressai contre lui, soupirant dans sa bouche, et frottai mes hanches contre les siennes.
La mère de Tanner était merveilleusement accueillante, mais elle était aussi tout le temps à la maison, et je ne m’étais pas senti suffisamment à l’aise dans son petit appartement pour faire autre chose qu’embrasser son fils pour lui souhaiter bonne nuit. Cette semaine de « presque » célibat m’avait tellement excité que je pouvais à peine voir clair.
L’embrassant plus profondément, j’enfonçai mes doigts dans ses cheveux. Leur douceur m’avait manqué. L’air humide se remplit de l’odeur de noix de coco et de citron vert de son shampoing, et je le respirai, savourant son odeur, son goût, sa dureté. Je m’éloignai suffisamment pour relever sa chemise et la faire passer par-dessus sa tête.
Tanner attrapa ma chemise et se laisse tomber sur le dos sur le lit gigantesque, m’entraînant avec lui. Pendant une semaine, je n’avais rien désiré d’autre que sentir son corps contre le mien. En me frottant contre lui, des étoiles dansaient derrière mes yeux. J’aurais pu jouir rien qu’avec cela. Rien qu’à le sentir à côté de moi. Rien qu’à savoir qu’il était aussi dur que moi, qu’il me voulait autant que moi.
Me forçant à respirer, je m’éloignai, sans savoir ce que je voulais enlever en premier, ma chemise ou son short. Dans tous les cas, je voulais qu’il y ait moins de vêtements entre nous, et le plus tôt serait le mieux.
Avant que mon cerveau brouillé par le sexe ne puisse trouver quoi faire, une porte claqua.
— On est là !
Des voix résonnèrent en bas, suivies par le bruit sourd de valises qui roulent dans la maison et de pas qui montent les escaliers.
Mon corps se raidit, et pas dans le bon sens. Je me levai si vite que je faillis tomber du lit.
Tanner s’assit à côté de moi et me frotta le dos. Sa main était chaude et réconfortante, mais ce n’était pas suffisant pour me calmer.
— Collin, tout va bien. Tous ceux qui vivent ici sont totalement cool. Avec tout.
Il me l’avait déjà dit par le passé, mais j’avais été trop effrayé pour demander ce que cela voulait dire.
— Tu les connais tous ?
— Oui.
— Et ils savent… pour moi ?
— Ils savent que tu es mon colocataire à l’école. Eh oui, ils savent que tu es mon petit ami. Crois-moi, tout le monde s’en fout. En plus, ils vont t’adorer.
Mes yeux se tournèrent vers les siens. Il avait l’air compatissant, mais amusé. Ses doigts malaxèrent mon épaule, et je voulus le pousser sur le lit pour finir ce que nous avions commencé, mais j’entendis encore des voix.
— Tanner ? Tu es là-haut ? appela un type.
— Je descends dans une seconde. On vient juste d’arriver aussi.
Il passa sa main sur mes cheveux et toucha ma nuque, me forçant à le regarder.
— Tu te sentiras mieux après les avoir rencontrés. À moins que tu veuilles rester ici jusqu’à ce que nous ayons terminé ? Tu seras peut-être plus calme si…
Tentant. Tellement tentant, la vache. Je secouai la tête.
— Non. Je peux penser à une meilleure première impression qu’eux m’entendant gémir.
— Ah oui ? Tu penses qu’il y aurait eu des gémissements ?
— Je n’ai pas joui depuis quatre jours.
— On était chez ma mère pendant sept jours, plaisanta Tanner.
— Je me suis masturbé sous la douche, un matin.
— Je serais bien venu avec toi.
Ses yeux scintillaient. Merde, ils scintillaient comme de véritables pierres précieuses. Comme s’ils pensaient que sa blague était la chose la plus drôle qu’ils aient jamais entendue.
— Je sais bien. C’est pourquoi je m’étais levé tôt, ce matin-là.
— Juste cette fois-là ? Pendant tout le temps qu’on était là-bas ?
Je regardai à nouveau le sol et hochai la tête.
— Eh bien, on va devoir se rattraper. Et tu n’auras pas à te sentir comme ça, ici. C’est notre maison pour tout l’été. Nous ne serons certainement pas les seules personnes qui vont y faire l’amour.
Rien que l’idée de nous faisant l’amour me fit sourire.
— Redis-m