Métas Ghost 1 , livre ebook

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Herkan est un « indompté », un métamorphe auquel on a greffé des puces et qui l’empêchent de donner libre court à sa nature animale.
Enfermé à VP 3, il est libéré en compagnie de plusieurs autres prisonniers par Nyméria, une jeune femme vive, éclatante et qui semble nullement apprécier ceux de sa condition.


Herkan et les siens vont faire la connaissance avec les Métas Ghost ; mais pour devenir un « fantôme », le jeune homme va devoir surmonter bien des obstacles.

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Publié par

Date de parution

17 juin 2020

Nombre de lectures

11

EAN13

9782819105848

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Lavallée Pierrette


Herkan


Métas Ghost tome 1
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Au cœur de la volupté
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 et 2 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored events tome 1 à 3
Raison ou passion
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2020 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Les remerciements ne sont pas toujours faciles à rédiger. On a toujours peur d’oublier quelqu’un, d’omettre de nommer un blog, de zapper un ami ou même encore de froisser un membre de la famille qui n’aurait pas été sur la « liste ».

Cependant, il y a des personnes que je ne peux que remercier :
— Tout d’abord ma famille qui me soutient depuis mes débuts et mes anges là-haut qui veillent sur moi.
— Cyrielle Walquan, mon éditrice, qui m’a donné ma chance, qui est enthousiaste à chaque ouvrage que je lui propose. Sans elle, vous n’auriez jamais eu l’opportunité de me lire.
— Merci également, aux illustratrices qui parviennent toujours à comprendre mes idées et les retranscrire afin de vous proposer des couvertures magnifiques.
— Merci également aux correctrices, car sans elles, vous auriez le droit à beaucoup d’erreurs.

Amis lecteurs, je vous aime et je vous remercie pour vos messages, vos compliments, vos remarques, vos avis. C’est pour vous que je continue, pour vous que j’écris...
Merci à vous tous qui tenez ce livre entre vos mains.
Table des matières
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
ÉPILOGUE
PROLOGUE
Depuis la création, et dans le plus grand secret, les humains se partageaient le monde avec des métamorphes : des hommes et des femmes ayant la capacité de se transformer en animal : loups, panthères, jaguars, ours, aigles…
Certains, en l’apprenant, dirent que leur présence sur Terre était la cause d’une erreur de Dieu lui-même ; d’autres que c’était Lucifer qui les avait envoyés des Enfers afin de rééquilibrer les forces du bien et du mal. Cependant, à l’heure actuelle, personne ne put le confirmer et il ne restait que des rumeurs.
Dès qu’ils déferlèrent sur Terre, ces êtres étranges se comportèrent ni plus ni moins comme des bêtes sauvages, dévorant des populations entières, s’attaquant aux villes, aux villages… tel Gévaudan. Les humains en furent effrayés, puis ce fut la colère qui prit le dessus sur leurs sentiments. Ils décidèrent que c’en était assez et qu’il fallait purement et simplement éliminer cette menace. Alors, les métamorphes furent chassés comme des animaux. Mais ils se retournèrent contre les hommes...
Et ce fut un massacre… des deux côtés...
Cependant, au fil du temps, certains Métas acquirent une conscience et, effarés par leurs méfaits, se constituèrent prisonniers. Ils furent réunis dans des VP : des villes prisons. Leurs instincts animaux furent bridés à l’aide de puces implantées au niveau de leur nuque et à la base de la colonne vertébrale afin de les empêcher de se transformer. Le gouvernement les obligea à se comporter en humain, à vivre en humain, à penser en humain.
Pourtant, une faction de Métas se rebella et, même si les « instances supérieures » décidèrent de les traquer jusqu’au dernier avec l’appui d’une puissante sorcière, ils résistèrent et devinrent les « Métas Ghost ». Ils refusèrent de se comporter tels des humains lambdas, ce qu’ils n’étaient pas et, dès lors, ils se déplacèrent et vécurent dans l’ombre, sans que personne ne puisse les voir, les toucher, les repérer.
Ils étaient devenus des fantômes...
Toutefois, les VP se révélèrent être une véritable arnaque. Les conditions de vie y étaient inhumaines, même pour des métamorphes. Un sort amplifiait les puces et aucune transformation n’était possible, mais il y avait pire… Toujours en possession de leurs instincts animaux, mais incapables de les libérer, certains d’entre eux devinrent fous, d’autres s’entredéchirèrent.
Et au fil des années, la situation ne fit qu’empirer.
Tout ce que leur avait promis le gouvernement s’ils acceptaient d’être sous contrôle leur était à présent refusé : que ce soit un emploi, un logement, le droit de prendre une compagne, de s’établir, d’avoir des enfants. Les hommes et les femmes furent séparés, le désir de copulation dont ils étaient en proie au moment de la pleine lune fut amplifié. Leur instinct de reproduction en fut lui aussi intensifié sans qu’ils puissent y donner libre-cours...
Ils n’étaient plus rien, ils n’étaient plus personne, juste des bêtes et les survivants de ces VP n’attendaient qu’une chose : la délivrance.
CHAPITRE 1
Les hommes s’étaient rassemblés aux abords de la ville et attendaient le moment propice : celui où les prisonniers créeraient la diversion qu’ils espéraient, afin de mettre les voiles.
— Que font-ils, bon sang ? marmonna le plus jeune d’entre eux qui ne tenait plus en place.
— Eh, du calme, gamin ! le tempéra Herkan. L’alcool coule à flots, les esprits ne tarderont plus à s’échauffer et on sait tous comment tout ça va se terminer. Dans moins de dix minutes, une bagarre éclatera, attirant l’attention des gardes, et on pourra enfin se tirer d’ici.
— Et ensuite ? insista Matt.
Herkan poussa un juron. À dire vrai, il n’était sûr de rien. Quelques jours plus tôt, il avait retrouvé sur son oreiller, un message écrit qui l’avait à la fois surpris et inquiété. Ce dernier, en effet, le conviait, ainsi que plusieurs de ses amis – Jord, Hever, Matt et Ikko – à se tenir prêts à s’enfuir. S’ensuivait une date et une heure… Et ils y étaient.
Soudain, un bruit retentit, comme celui d’une explosion, les faisant violemment sursauter, puis ce fut la sirène, stridente, qui leur perça les tympans.
— Oh putain, grinça Hever, ça fait de plus en plus mal cette saleté.
Il porta les mains à ses oreilles tandis qu’Herkan restait silencieux, se contentant de grimacer. Il se retourna vers Matt, le benjamin du groupe, un hybride qui lui indiqua d’un signe de la main, une silhouette quasi invisible qui, accroupie sur l’un des murs qui entouraient la VP, semblait surveiller les environs. Les gardes passèrent devant eux, les ignorant totalement et, pour cause, ils étaient assis sur le bord du trottoir, un litre d’alcool à la main, mais ne manifestaient aucune agressivité. Herkan remarqua également qu’ils n’avaient prêté aucune attention à l’ombre postée au-dessus d’eux. Dès que les unités se furent éloignées, leur « espion » se propulsa avec habileté dans les airs, pirouetta et atterrit sur le sol juste devant le groupe. Il était de taille moyenne, tout de noir vêtu, y compris son visage, recouvert d’une cagoule, ne laissant filtrer que ses yeux.
L’individu leur fit signe de se taire et de le suivre. Herkan se leva et le groupe lui emboîta le pas comme un seul homme. Ils cheminèrent ainsi jusqu’à la grille, qui empêchait à la fois toute intrusion, mais également toute tentative d’évasion.
— Putain, mais comment on va se barrer d’ici ? marmonna Hever.
Il fixa la silhouette qui bondit par-dessus le mur et se fondit dans les ténèbres.
— Merde, ajouta-t-il, nous ne sommes pas des champions de saut en hauteur.
Toutefois, Herkan n’eut pas à répondre. Le portail s’entrouvrit et son cœur s’emballa à l’idée que, bientôt, ils seraient dehors, ils seraient libres.
— Bon, magnez-vous, les bouffons, nous n’avons que quelques minutes avant que les mâtons ne s’aperçoivent que des prisonniers sont en cavale.
La voix qui venait de les interpeller était indéniablement féminine, mais aucun des hommes présents ne put distinguer leur interlocutrice. Herkan fit un pas en avant et s’empressa d’aider ses amis à franchir le passage, non sans avoir vérifié auparavant qu’il n’y avait aucun danger. Il jeta un coup d’œil vers Jord, qu’Hever et Ikko soutenaient par les aisselles. Ce dernier avait été battu la veille parce qu’il avait empêché les gardes de s’attaquer à un jeune garou qui avait été transféré au VP3 en début de semaine. Le changement de VP et la transition entre les deux camps avaient été difficiles pour le nouveau venu et il avait simplement craqué.
Herkan secoua la tête et revint au présent. Il n’ignorait pas qu’ils devaient bouger au risque d’être immédiatement repris par leurs geôliers.
— Où êtes-vous ? gronda-t-il.
Un rire cynique lui répondit.
— Oh, ironisa-t-elle. Les pauvres petits sont tellement habitués à vivre comme des humains qu’ils ne savent même plus utiliser leurs dons.
— Des dons ? rétorq

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