572
pages
Français
Ebooks
2022
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Ebook
2022
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Publié par
Date de parution
28 juillet 2022
Nombre de lectures
7
EAN13
9782384402090
Langue
Français
Katy Regnery, auteure à succès du New York Times, nous livre une histoire de regret, de trahison, d’enlèvement, de perte, de folie, d’abus, de passion et d’amour.
Dans cette réécriture moderne de Hansel et Gretel, Griselda et Holden, deux enfants de treize ans placés en famille d’accueil, échappent à leur ravisseur après trois ans de captivité brutale et tentent de traverser la rivière Shenandoah à pied. L’un d’eux parviendra à se mettre en sécurité, mais l’autre n’aura pas cette chance.
Dix ans plus tard, le petit ami de Griselda la traîne à un combat dans un club de boxe, et son monde s’écroule lorsqu’elle voit Holden monter sur le ring.
Bien que leur lien soit toujours intense, d’amers regrets, une rage latente et un enchevêtrement de cicatrices physiques et émotionnelles les séparent.
Publié par
Date de parution
28 juillet 2022
Nombre de lectures
7
EAN13
9782384402090
Langue
Français
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Ne t’éloigne pas de moi
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Katy Regnery
Titre original : Never Let You Go
© 2016 Katy Regnery
Traduit de l’anglais par Solveig Nurbel
Relecture et correction par Anthony Meugnier, Agathe P.
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-209-0
Première édition française : juillet 2022
Première édition : juin 2016
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
L’échappée
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
Pour Gretl, qui n’avait rien à voir avec Cutter.
Mon chagrin a été le point de départ de ce voyage.
Ta gentillesse nous manque.
Remerciements
À tous mes amis sur Twitter, Pinterest, Goodreads et Facebook, je suis ravie de partager Ne t’éloigne pas de moi avec vous ! Merci pour votre soutien quotidien et vos encouragements. J’ai les meilleurs fans de tous les temps !
Un merci spécial à Katy’s Ladies , le Street Team la plus gentille et la plus incroyable qu’un auteur puisse espérer. Je suis reconnaissante pour chacun d’entre vous.
À Mia Sheridan, qui a répondu à une tonne de questions pour moi sur l’opportunité de diviser ce livre en deux (comme L’évolution de Calder et Trouver Eden) ou d’aller de l’avant et de publier un mastodonte ! Je suis reconnaissante pour tes conseils, douce Mia.
À Chris Belden et Melissa DeMeo, mes éditeurs, qui ne me laissent rien faire. C’est comme ça que je le veux. C’est comme ça que j’en ai besoin. Votre perspicacité, vos notes et vos conseils font de mon écriture la meilleure possible. Je suis tellement reconnaissante de travailler avec une équipe comme vous.
À mes parents, qui ne manquent jamais de m’encourager et de m’inspirer. Votre soutien signifie le monde pour moi. Cela a toujours été cas, et ce le sera toujours. Merci du fond du cœur pour votre amour.
Et enfin, à George, Henry et Callie, mes bien-aimés. La chose la plus importante est la gentillesse, et je vous aime tous beaucoup.
Katy Regnery
L’échappée
HOLDEN
— Lève-toi, Holden ! siffla-t-elle en agitant sauvagement une main sale devant lui.
Son regard était à hauteur de ses pieds nus, crasseux et écorchés, dont le sang rouge vif se frayait un chemin à travers une couche de poussière et de boue.
Holden les entendait s’approcher entre chaque respiration qu’il parvenait à prendre. Ses jambes en feu et ses pieds meurtris lui faisaient défaut.
Griselda se baissa, attrapa une poignée de ses cheveux et lui releva la tête de force.
— Je suis sérieuse. Maintenant !
Il se poussa hors de la flaque boueuse dans laquelle il avait trébuché et tendit la main vers elle.
— Cours ! ordonna-t-elle alors qu’elle repartait à toute allure en le tirant sur le chemin escarpé.
L’une de ses tresses ambrées lui fouettait le front tandis qu’ils se rapprochaient d’un champ de maïs où ils pourraient se cacher.
— Je sais que tu es blessé, Holden. J’ai mal aussi, mais ne t’arrête pas !
Les larmes coulaient sur ses joues à mesure que ses petites jambes tentaient vainement de suivre ce rythme effréné.
— G-G-Gris, sanglota-t-il en fixant ce qu’il restait de sa robe en vichy jaune et blanc. M-m-ma cheville est tordue.
— N’y pense pas. Continue à courir, répondit-elle sans se retourner, gardant une prise ferme et sans pitié sur sa petite main. Nous sommes presque arrivés.
Derrière eux, Holden entendit la voix de l’Homme.
— Maudits champs de maïs ! Ne les laisse pas traverser sinon on va les perdre, Cutter !
Les aboiements du chien le plus vicieux que la terre ait porté vinrent répondre aux ordres que venait de lancer son maître d’une voix de stentor.
— Tu entends ? Plus vite, Holden !
Elle parvint à accélérer encore sa course tout en l’entraînant derrière elle aussi rapidement qu’une adolescente de treize ans peut en être capable. Le rythme était si insoutenable que Holden ne sentait même pas la douleur que lui provoquait les piqûres ardentes de l’euphorbe sur ses pieds nus.
— Traverser les champs de maïs et franchir la rivière. Traverser les champs de maïs et franchir la rivière.
Tel un mantra, elle murmurait ses mots à travers son souffle saccadé. Holden ne sentait plus ses jambes, mais continua à courir derrière elle sans aucun répit malgré la douleur.
Ne pas abandonner , pensa-t-il. Ne pas abandonner, bon sang !
D’un coup sec et vif, elle les dirigea vers la rangée de maïs la plus proche dont les tiges vertes les giflaient dans leur course tandis que les feuilles sèches et brunies à hauteur de leurs jambes les tranchaient comme des lames de rasoir. Holden contenait ses gémissements de douleur sans aucun bruit. Ses doigts étaient engourdis par la poigne de fer de Gris, et son poignet devenait douloureux tant elle le tirait avec hargne. Il regarda ses pieds, mais ne vit qu’un flou brun. Il ne savait pas s’ils arriveraient à s’en sortir, mais il était absolument certain qu’il n’aurait eu aucune chance sans elle.
— D-d-dieu te bénisse d’être aussi têtue.
— On y est presque, dit-elle en risquant un regard furtif derrière elle, parvenant même à esquisser un petit sourire encourageant à son ami.
Holden voulut lui en offrir un en retour, mais sa lèvre avait été tranchée la nuit passée et il avait trop mal pour sourire.
— Tu les auras, Cutter !
La voix de l’Homme se rapprochait alors qu’ils n’étaient qu’à mi-chemin dans le champ de maïs. Cutter répondit par un aboiement de plaisir dont l’écho résonna dans le corps mince de Holden.
— Pas aujourd’hui, Cutter, grogna Gris en s’élançant sur sa droite, traversant deux rangées de maïs avant de repartir à gauche vers la rivière.
— Tu crois qu’on va y arriver, Gris ?
— Continue de courir. Nous y sommes presque, dit-elle, haletante.
Il entendit enfin le bruit de l’eau, et quand il releva les yeux, elles étaient là.
Les rives de la Shenandoah.
— Rappelle-toi, Holden. Ne regarde pas derrière toi quoiqu’il arrive. Nos pieds sont plus petits que les siens. Pierre après pierre. Je saute, tu sautes. Si on traverse la moitié, il ne nous suivra pas.
Même si on arrive à la moitié, on ne sera pas sorti d’affaire , pensa Holden en regardant le courant soutenu se frayer un chemin au milieu des rochers, pétrifié à l’idée de s’élancer au-dessus de l’eau alors qu’il ne savait pas nager.
— Je t’entends penser, Holden Croft, dit Griselda alors que ses mots peinaient à se faire entendre tant son souffle était court. Mais il n’a pas plu depuis neuf jours. C’est pour ça que c’est aujourd’hui et maintenant.
Ils se précipitèrent au bout de la culture et posèrent enfin les pieds sur l’herbe tendre des berges de la rivière. Faute d’avoir mangé quelque chose depuis la veille, Holden était étourdi et doutait de pouvoir garder l’équilibre s’il ne prenait pas d’urgence une pause. Lorsqu’ils atteignirent le bord de l’eau, Gris, qui devait être aussi mal que lui, lâcha sa main et se pencha, posant ses mains sur ses genoux osseux pour reprendre son souffle.
Le hurlement terrifiant de Cutter se rapprochait, et Holden leva les yeux tandis que les tiges de maïs s’agitaient à une vingtaine de mètres derrière eux, laissant néanmoins visible le canon du fusil au-dessus des têtes dorées. Quand Holden tourna la tête, les yeux bleu ciel de Gris s’emparèrent des siens.
— C’est le moment. Tu es prêt ?
Holden regarda la grande étendue de la rivière. Gris avait raison quand elle disait que l’eau n’était pas aussi profonde que la dernière fois qu’ils l’avaient vue, il y a presque trois ans, mais cela ne le rassurait pas suffisamment. Des rochers s’élevaient du fond, pointus et acérés, et l’eau vive sifflait entre la pierre. Gris prit ses mains, ses yeux allaient e