332
pages
Français
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2017
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Publié par
Date de parution
26 janvier 2017
Nombre de lectures
17
EAN13
9782374534329
Langue
Français
Quand Lorenza Beaumont, reporter de guerre, rencontre Grégory Nashoba, homme d’affaires et expert mondial en Canis Lupus, elle ne se doute pas que sa vie va basculer. Elle découvre la personnalité fascinante de Grégory, dernier descendant d’une puissante lignée amérindienne, au cœur d’une mystérieuse légende.
Un attentat à la bombe décime la famille de Greg et le blesse très grièvement. À sa sortie de l’hôpital, il n’aura qu’une obsession, retrouver les responsables de ce drame.
La journaliste restera à ses côtés et, de Paris en Afghanistan, des hauts plateaux éthiopiens jusqu’aux États-Unis, ils vont traquer ensemble les meurtriers, aidés par leur ami Pierre Bonnefeu, divisionnaire de Police. Entre trafic d’armes et de stupéfiants, mettant leur vie en jeu face à des tueurs avides et sanguinaires, ils affronteront le pire de l’âme humaine.
Les assassins n’auraient jamais dû s’en prendre à la famille de Grégory, car ils ont réveillé le Gardien de la Terre des Loups, un fauve qui ne connaît ni pitié, ni pardon.
Publié par
Date de parution
26 janvier 2017
Nombre de lectures
17
EAN13
9782374534329
Langue
Français
Présentation
Quand Lorenza Beaumont, reporter de guerre, rencontre Grégory Nashoba, homme d’affaires et expert mondial en Canis Lupus, elle ne se doute pas que sa vie va basculer. Elle découvre la personnalité fascinante de Grégory, dernier descendant d’une puissante lignée amérindienne, au cœur d’une mystérieuse légende.
Un attentat à la bombe décime la famille de Greg et le blesse très grièvement. À sa sortie de l’hôpital, il n’aura qu’une obsession, retrouver les responsables de ce drame.
La journaliste restera à ses côtés et, de Paris en Afghanistan, des hauts plateaux éthiopiens jusqu’aux États-Unis, ils vont traquer ensemble les meurtriers, aidés par leur ami Pierre Bonnefeu, divisionnaire de Police. Entre trafic d’armes et de stupéfiants, mettant leur vie en jeu face à des tueurs avides et sanguinaires, ils affronteront le pire de l’âme humaine.
Les assassins n’auraient jamais dû s’en prendre à la famille de Grégory, car ils ont réveillé le Gardien de la Terre des Loups, un fauve qui ne connaît ni pitié ni pardon.
***
Gilles Milo-Vacéri a eu une vie bien remplie. Après des études de droit, il vit pendant quelques années de multiples aventures au sein de l’armée puis entame une série de voyages sur plusieurs continents afin de découvrir d’autres cultures. C’est un auteur protéiforme, explorant sans cesse de nouveaux territoires. Le polar ou le thriller, le roman d’aventures inscrit dans l’Histoire ancienne ou plus contemporaine, les récits teintés de fantastique, se sont imposés à lui en libérant complètement sa plume de toutes contraintes et révélant un imaginaire sans limites. Au-delà d’une trame souvent véridique, le suspense et les intrigues s’imposent dans ses romans, apportant une griffe particulière à ses publications. Un pied dans la réalité la plus sordide, l’autre dans un univers étrange où tout peut devenir possible, Gilles Milo-Vacéri surprend ses lecteurs avec des textes au réalisme angoissant. Il aime conserver un lien étroit et permanent avec son lectorat, comme lors des dédicaces au Salon du livre de Paris, lors de rencontres en province ou grâce à sa présence sur les réseaux sociaux et son blog officiel qu’il anime très activement.
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Terre des Loups
Gilles Milo-Vacéri
Les Éditions du 38
À toi, Car tu es venue me chercher au fond de ma nuit, pour me ramener à la lumière. Parce que sans toi, je me serais sans doute perdu. Pour tes mots, ton soutien, ta présence et ton amour, Pour demain, encore plus que ce jour, Je t’aime, Caroline. ( Écrit un 1 er janvier inoubliable, en souvenir d’un soleil au milieu d’une nuit )
Prologue
Il y a des siècles,
sur la terre des Indiens Pawnees.
La nuit était calme et profonde, seules les étoiles scintillaient au-dessus de cette grande clairière perdue, entourée d’une forêt dense et impénétrable, presque inquiétante. Deux Indiens, les épaules couvertes d’une peau de bison, étaient assis en tailleur devant un feu qui se consumait lentement. Des escarbilles s’échappaient en crépitant, brisant le silence à peine troublé par les insectes nocturnes.
Les deux hommes, très âgés, appartenaient au Conseil des Sages des tribus Pawnees. Silencieux et pensifs, ils regardaient les flammes qui dansaient, éclairant d’un halo mystérieux une lance plantée en terre, à côté d’eux. Tous les deux se souvenaient de ce qui les avait menés jusqu’ici.
Au dernier pow-wow (1) , de la bouche même du plus vénérable parmi les sages, ils avaient appris les visions que Mère Grande (2) lui avait envoyées et elles annonçaient une véritable apocalypse. Ainsi, des hommes blancs envahiraient leur Monde, ce serait un terrible conflit et ceux que les combats épargneraient, finiraient par périr de famine, de maladie, jusqu’à la disparition du dernier homme. Leur peuple serait exterminé.
Eux qui vivaient en paix depuis les grandes batailles contre les tribus du couchant, ils allaient devoir reprendre le sentier de la guerre pour affronter cet ennemi inconnu et défendre leurs terres. L’Ancien avait ajouté d’une voix brisée que le sang coulerait comme l’eau du ciel à la saison des pluies et en vain, car l’homme blanc serait victorieux.
En plus de ce funeste présage, les envahisseurs feraient offense à Mère Grande, celle qui leur permettait de vivre aujourd’hui sur des terres cultivées où ils chassaient et pêchaient librement, qui leur offrait le soleil, la lune et les étoiles ainsi que cette paix inestimable avec le Peuple des Loups qui vivait ici, bien avant eux. Les hommes blancs chasseraient les loups pour leur fourrure et leurs deux peuples disparaîtraient dans un même génocide, gratuit et barbare.
L’affront était tout bonnement inacceptable. Dans les temps futurs, qui se souviendrait que le Peuple des Loups et les Pawnees vivaient en paix, partageant avec respect la terre, le bison et les dons de Mère Grande ? C’était contraire à leur loi morale et s’ils acceptaient l’holocauste annoncé, ils refusaient la disparition des loups, symboles mêmes de l’équilibre naturel des forces de leur Monde.
La nouvelle avait bouleversé tout le conseil quand le plus ancien, pris de transes, avait soudainement balbutié étrangement. Sa voix n’était plus la sienne et tous avaient compris que Mère Grande parlait par sa bouche.
Le Conseil des Sages Pawnees désignera un endroit qui sera sacré à tout jamais. Pour l’éternité, cette terre aura un gardien qui transmettra la charge à son fils, puis au fils de son fils et il portera un nom secret que seuls les loups et nous, les Anciens, connaîtrons. Sur cette terre, le Peuple des Loups trouvera refuge et nul ne pourra venir chasser, même pendant les jours difficiles où le manteau blanc de Mère Grande fera fuir les gibiers, même quand le soleil asséchera les rivières. Le Gardien sera dépositaire de nos anciens savoirs, il parlera leur langue et veillera au bien-être des Loups, sans jamais faillir ni trembler. Il sera un guerrier redoutable et un père protecteur, il sera leur porte-parole comme celui des Pawnees et lui seul survivra aux temps maudits qui nous attendent.
Le vieillard avait marqué une longue pause, alors que ses larmes coulaient et dévalaient le cuir de son visage, profondément ridé.
Cette terre s’appellera Nayavu Nashoba et elle s’étendra de l’endroit où les sages planteront la lance sacrée jusqu’à sept jours et sept nuits de course à cheval, dans toutes les directions du vent. Telle est ma décision et qu’il en soit ainsi !
Le Conseil avait approuvé à l’unanimité et les shamans de toutes les tribus se réunirent avec eux, afin de choisir l’emplacement exact grâce à leurs visions divinatoires très précises. Ils y envoyèrent leurs deux représentants, porteurs de la lance, après leur avoir enseigné un rituel secret et une prière que les loups entendraient et comprendraient.
La nuit était calme et les deux Sages échangèrent un simple regard. Tous deux sentaient leur présence, ils n’étaient plus seuls et il était donc temps de partir, leur mission terminée. Ils se levèrent lentement, quittant difficilement la position inconfortable pour leur âge, mais l’esprit maintenant en paix.
Avant de quitter les lieux, ils regardèrent une dernière fois la lance, richement décorée de plumes, de peintures rouges et bleues, sans oublier l’os du bison blanc, l’envoyé du Grand Esprit. Les deux vieillards échangèrent un sourire entendu. Ce lieu serait protégé par les Indiens Pawnees et par toutes les tribus du Monde couvert par la course du soleil, car tous l’avaient promis.
Ils observèrent les alentours et virent les ombres silencieuses qui approchaient en silence. Ils étaient heureux, le Peuple des Loups était déjà arrivé pour prendre possession de sa terre sacrée. Le Conseil avait fait le bon choix et les Pawnees pouvaient maintenant disparaître. Les loups leur survivraient et les mystères de Mère Grande seraient ainsi préservés.
Quand ils quittèrent la clairière pour rejoindre leur village à plusieurs jours de marche, un long cri les salua, suivi d’un autre et ce fut bientôt un concert de hurlements qui les accompagna. Ils y entendirent la gratitude et la joie, car depuis toujours, ils comprenaient le langage des loups.
C’est ainsi que naquit Nayavu Nashoba sur la terre des Indiens Pawnees, il y a des siècles.
Le massacre des tribus eut bien lieu, les derniers descendants des Sages disparurent de même que le dernier enfant Pawnee, emporté par la variole.
Seul le Gardien de la Terre des Loups survécut, comme l’avait prédit Mère Grande.
Et son fils après lui…
Chapitre I
2 avril 2012
France – Paris
Avec le printemps tardif, il tombait quelques gouttes de pluie sur Paris et la température restait encore fraîche. Lorenza Beaumont était perdue dans ses pensées et déambulait sans but précis dans les beaux quartiers.
De son domicile, en conservant un pas régulier, elle avait descendu l’avenue de l’Opéra, remonté la rue de Rivoli en longeant les Tuileries, flâné le nez au vent sur la Concorde puis traversé la Seine avant de s’engager dans la rue Constantine et les Invalides. Habillée d’un jean noir, de baskets et d’un chandail léger sous une veste de saison, elle commençait à se réchauffer.
Elle était en vacances forcées, car elle avait des semaines de congé en retard à prendre. Avant de quitter le bureau, le Président de la chaîne l’avait convoquée pour lui annoncer qu’elle était nommée directrice de l’information intérieure. C’était un poste clé qui servirait de tremplin vers la direction générale, voire un fauteuil au conseil d’administration.
Lorenza était une journaliste spécialisée, comme l’expliquaient souvent ses parents. En vérité, elle était reporter de guerre depuis douze ans et avait commencé à vingt-trois ans, en couvrant le conflit des Balkans, dans l’ex-Yougoslavie. Ce furent ses premières armes de jeune stagiaire et ses premières blessures. Elle en était revenue avec deux balles dans le ventre et auréolée de gloire. La chaîne lui avait alors offert un poste fixe