260
pages
Français
Ebooks
2017
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Publié par
Date de parution
31 août 2017
Nombre de lectures
67
EAN13
9782376761600
Langue
Français
Pour l’infirmier Adam Carson, son monde est fait de lumières, de sirènes et se résume à essayer de sauver des vies. Les pressions au travail le maintiennent fermement dans le placard, et sa vie est trop animée pour faire face aux complications qui accompagnent les rencontres et les relations. Lorsqu’un visage familier de son passé se retrouve là où il l’attend le moins, Adam commence à se demander s’il y a ou non de la place dans sa vie pour ces complications.
La dernière personne que le médecin légiste Sam McKenna s’attend à voir un soir au pub est Adam, le type qui a fait de sa vie un enfer au lycée. L’attirance est instantanée, mais Adam n’est pas gay et Sam n’a aucun intérêt à le poursuivre. Pourtant, l’animosité restante de leur adolescence n’est pas suffisante pour éteindre le désir croissant entre eux. Après avoir été tous les deux appelés sur la scène d’un meurtre horrible, Adam admet qu’il n’est pas aussi hétéro qu’il a amené Sam à le croire et ils recherchent du réconfort et une distraction dans les bras l’un de l’autre. Une nuit se transforme en plusieurs alors que l’enquête sur les meurtres s’intensifie, mais lorsqu’Adam est sur le point de perdre Sam, il est forcé de faire un choix : rompre son silence ou tout abandonner pour le métier qu’il aime.
Publié par
Date de parution
31 août 2017
Nombre de lectures
67
EAN13
9782376761600
Langue
Français
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Un silence forcé
Copyright de l’édition française © 2017 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Cate Ashwood
Publié chez Dreamspinner Press, 5032 Capital Circle SW, Ste 2, PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886 USA
Titre original : A forced silence
Traduit de l’anglais par L.L. Cam
Relecture française par Valérie Million
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-161-7
Première édition française : août 2017
Première édition : décembre 2015
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
Pour le garçon qui est devenu un héros. Je t’aimerai toujours.
Remerciements
Un grand, énorme, gigantesque merci à Sandra, LJ, Trisha, Crissy, Julia et Audrey. Vous, mesdames, vous êtes incroyables, et votre contribution et votre soutien ont été inestimables.
Heure H #1
Chapitre 1
— Tu viens ce soir, n’est-ce pas ? demanda Ford, sa voix difficilement audible, noyée dans le bruit de la circulation.
— Euh, non, je ne pense pas, dit Sam tout en s’affaissant dans le fauteuil et levant ses pieds du tapis en jonc de mer pour les poser sur la table basse.
— Oh, allez. On va s’amuser. Ils sont sympas et ils travaillent tous à l’hôpital ou à côté, donc tout le monde aura un point commun. Tu n’es jamais sorti avec nous et tu l’avais regretté la dernière fois.
— Je ne sais pas si « regretté » est le bon mot.
Sam entendit presque Ford lever les yeux au ciel dans le combiné.
— Tu es terré dans ton bureau au donjon toute la journée. Tu ne parles avec presque personne. Les gens vont penser que tu es quelqu’un de reclus et bizarre.
— Ce n’est pas le donjon. Et peut-être que je suis reclus et bizarre.
Ford rit.
— Tu ne l’es pas. Un petit peu antisocial peut-être, pourtant je suis plutôt certain que tu n’as aucun cadavre caché dans ton sous-sol.
— Plutôt certain, seulement ?
— Eh bien, je n’ai jamais remarqué une odeur de décomposition émanant de la cave chez toi.
— Le Febreze, ça marche très bien.
— Plus sérieusement, tu devrais venir. Ça va être amusant.
— Je vais réfléchir. Je ne suis pas très axé sur les bars.
— Ce n’est pas vraiment un bar et je n’accepte pas de refus. Je viens te chercher chez toi à dix-huit heures. Et ne mets pas ta blouse blanche.
Sam pouffa.
— Je ne suis pas asocial à ce point. Attends, dix-huit heures ? C’est dans quinze minutes !
— Eh oui. À tout à l’heure.
Sam raccrocha et soupira. Il ne voulait vraiment pas y aller. Il avait eu une dure journée au travail. Faire face à la mort tous les jours lui donnait une perception biaisée de la vie, mais ce jour-là avait été particulièrement difficile. Son jogging, une boîte de ces faux cupcakes au chocolat avec le glaçage en arabesques ainsi qu’un disque dur rempli d’heures d’épisodes de Game of Thrones l’attendaient. L’idée de devoir sortir dans le froid puis d’afficher une expression chaleureuse et de parler de la pluie et du beau temps avec des inconnus lui paraissait être la pire forme des tortures.
Mais Ford, son meilleur ami infirmier aux urgences de l’hôpital Saint-Joseph Memorial, le tannait depuis des mois pour qu’il sorte avec eux. Sam était à court d’excuses. Il n’avait pas beaucoup d’amis. Il était solitaire et honnêtement, il préférait sa propre compagnie. Ford avait raison, cela dit. Les gens allaient le trouver bizarre. Il ne travaillait pas à Saint-Jo depuis longtemps, mais l’année passée à son nouveau poste de médecin légiste avait été plaisante jusque-là.
Il avait rencontré Ford à Code Bleu , une soirée caritative en faveur des urgences l’année précédente. Le personnel de l’hôpital n’était pas tenu de s’y rendre, mais il était recommandé d’y aller. La chance les avait placés à la même table et ils étaient devenus amis instantanément en se découvrant une passion commune pour les films d’horreur gores. D’ordinaire, Sam n’était pas aussi sociable. Il n’était pas timide, mais il préférait rester discret la plupart du temps. En général, les gens l’ennuyaient, alors il évitait les interactions sociales autant que possible. Mais la semaine suivante, Ford s’était pointé dans son bureau avec deux parts d’enchiladas au poulet venant du restaurant mexicain ambulant de l’autre côté de la rue. Depuis, ils étaient proches.
Ford arriva pile à l’heure, se garant dans l’allée tandis que Sam fermait sa porte de devant à clé. Il traversa le jardin, ses bottes laissant des traces dans la fine couche de neige tandis qu’il marchait à grandes enjambées vers la portière côté passager, puis il monta.
— Merci d’être venu me chercher, dit-il en essayant de ne pas laisser l’ironie pointer dans sa voix.
Ford rit.
— Hum. Parce que si je t’avais laissé te débrouiller, tu n’y serais jamais arrivé.
Sam eut un rictus, mais ne répondit pas. Il s’installa et attacha sa ceinture tandis que Ford faisait marche arrière.
Le Cooper Nickel était déjà bondé, malgré le fait qu’il s’agissait d’un soir de semaine et qu’il était encore tôt. Il avait un côté louche qui attirait les gens. Il était dénué de la prétention ambiante des autres bars en ville et avait une clientèle populaire. La porte noire et les boiseries de la fenêtre dotée d’un sigle noir lui conféraient un cachet européen et l’extérieur était rouge brique avec un petit auvent rétractable qui servait à couvrir la terrasse. Un petit groupe de personnes était rassemblé sous l’abri, se blottissant contre le froid, juste pour prendre quelques bouffées de leurs cigarettes. Sam ne pouvait pas dire qu’il comprenait le désir de se les geler pour une petite dose de nicotine, mais chacun son truc.
Ford s’avança et ouvrit la porte, en la tenant pour Sam tandis qu’il entrait. Ce dernier secoua la neige de ses épaules et se tint en arrière, attendant que Ford mène la danse. N’ayant jamais mis les pieds dans ce bar, il ne savait pas où il était censé aller ou qui il devait chercher, d’ailleurs. Il était difficile de voir à travers la foule et le faible éclairage n’aidait pas. Il talonna Ford qui le mena à l’étage. L’endroit était plus petit qu’en bas, mais il était aussi plus calme et moins bondé. Des tables étaient éparpillées et un billard se tenait dans un coin. À en juger par les regards accueillants qu’ils reçurent, il sembla que les amis de Ford avaient réquisitionné la majeure partie de la pièce en regroupant des tables au milieu.
— Allez, viens, l’encouragea Ford.
Sam le suivit de près, regrettant de ne pas avoir plus protesté. Son jogging et sa télévision lui semblaient de plus en plus tentants. Tant pis, c’est trop tard maintenant.
Arrivé à hauteur du groupe de tables, Ford commença les présentations. Une série de « enchantés » fut échangée puis ils s’assirent et la conversation reprit là où Sam et Ford l’avaient interrompue.
— Où sont Adam et John ? demanda Ford à la fille à côté de lui.
— John vient juste d’envoyer un message. Ils ont eu un appel tardif. Ils arrivent, répondit-elle.
— Très bien. Je vais nous chercher des bières. Sam, veux-tu quelque chose ?
— Ce que tu prends, répondit Sam.
— Ça marche.
Il disparut, à la recherche de leurs boissons. Sam appliqua ce qu’il espérait être un sourire chaleureux sur son visage et écouta la conversation se dérouler. Bien entendu, la plupart des sujets de conversation tournaient autour du travail, ce qui menait invariablement à des ragots. Ayant passé le plus clair de son temps isolé dans son bureau ou à la morgue, Sam n’avait aucune idée de qui ils parlaient, mais il fit semblant de s’intéresser tout en cessant de les écouter.
Ford revint quelques minutes plus tard et fit glisser une pinte de bière sur la table jusqu’à Sam.
— Ah, les voilà, dit Ford en tournant la tête vers deux hommes qui se dirigeaient vers