156
pages
Français
Ebooks
2017
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Publié par
Date de parution
19 avril 2017
Nombre de lectures
10
EAN13
9782764433157
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Publié par
Date de parution
19 avril 2017
Nombre de lectures
10
EAN13
9782764433157
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Français
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Projet dirigé par Stéphanie Durand, éditrice
Conception graphique : Nicolas Ménard et Nathalie Caron
Révision linguistique : Diane Martin
Correction d’épreuves : Sabrina Raymond
Illustrations : Québec Amérique International
Conversion en ePub : Nicolas Ménard
Québec Amérique 7240, rue Saint-Hubert
Montréal (Québec) H2R 2N1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. L’an dernier, le Conseil a investi 157 millions de dollars pour mettre de l’art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.
Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Duchesne, Christiane Cyrus, l’encyclopédie qui raconte Nouvelle édition. L’ouvrage complet doit comprendre 12 volumes. Pour les jeunes.
ISBN 978-2-7644-3313-3 (Version imprimée)
ISBN 978-2-7644-3314-0 (PDF)
ISBN 978-2-7644-3315-7 (ePub)
1. Encyclopédies et dictionnaires pour enfants français. I. Marois, Carmen. II. Titre.
AG25.D82 2017 j034’.1 C2017-940075-4
Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2017
Dépôt légal, Bibliothèque et Archives du Canada, 2017
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés
© Éditions Québec Amérique inc., 2017.
quebec-amerique.com
En hommage à mon père qui a toujours su répondre à mes questions.
C. D.
À tous ceux qui, comme moi, ont le désir d’apprendre.
C. M.
Quand je serai grande, je veux être heureuse Savoir dessiner un peu Savoir me servir d’une perceuse Savoir allumer un feu Jouer peut-être du violoncelle Avoir une belle écriture Pour écrire des mots rebelles À faire tomber tous les murs Si l’école permet pas ça Alors je dis « Halte à tout ! » Explique-moi, papa, c’est quand qu’on va où…
Renaud Séchan
Qui est Cyrus ?
Très tôt, Cyrus s’est posé des questions sur l’origine du monde, la vie de la planète, les angoisses des hommes préhistoriques, la vie animale, l’univers végétal, le cosmos et le cœur des gens. Curieux comme pas un, il a cherché, il a lu, il a étudié pendant de longues années pour trouver réponse aux mille questions qu’il ne cesse de se poser. Il s’étonne encore des nouveaux phénomènes, s’intéresse aux particularités du monde qui l’entoure.
Ce qu’il aime par-dessus tout ? Partager ses connaissances, en faire profiter tous ceux et celles qui, à toute heure du jour et où qu’il soit, viennent auprès de lui pour l’interroger.
Tout au long des douze tomes de cette ency clopédie à nulle autre pareille, vous rencontrerez des dizaines et des dizaines de curieux qui, comme vous, souhaitent en connaître toujours un peu plus…
Légende
LA TERRE ET L’ESPACE, PHÉNOMÈNES ET INVENTIONS
LES ANIMAUX, LEURS HABITUDES ET LEURS PARTICULARITÉS
LES VÉGÉTAUX : ARBRES, FLEURS ET TOUT CE QUI POUSSE
LES GENS, LEUR CORPS ET LEUR VIE
CURIEUSES QUESTIONS
Comment les savants font-ils pour savoir où ça finit, l’infini, si ça finit ?
Aïda est folle de joie. Le facteur lui a apporté la lettre de Cyrus qu’elle espérait depuis mars. Les lettres mauves, gracieusement formées, se déta chent sur l’enveloppe à rayures grises.
— Il a répondu… Il a répondu ! répète Aïda, comblée.
Elle sort de la maison et va s’installer sous le pommier dont les fruits commencent à se former. À l’abri des regards, elle décachette enfin l’en veloppe et déplie la lettre.
Chère Aïda,
J’étais en excursion dans le Caucase, où j’ai fait l’ascension du mont Kazbek. C’est pourquoi j’ai tardé à te répondre. Tu voudras bien m’en excuser.
Tu me demandes comment font les savants pour savoir où se termine l’espace, si ça se termine. À la place d’ espace , il faudrait dire univers . La branche de l’as tronomie qui étudie l’univers s’appelle la cosmologie . C’est une science extrêmement jeune où il est difficile d’élaborer des théories.
Aïda lève les yeux et regarde la campagne environnante. Elle se demande bien pourquoi il est si difficile pour les cosmologues de construire des théories.
Généralement, poursuit Cyrus, les scientifiques procè dent de la manière qui suit pour élaborer des théories : ils observent les phénomènes et notent les constantes. Ils réfléchissent ensuite à ce qu’ils ont observé et élaborent une théorie, c’est-à-dire un modèle, pour l’expliquer.
— Hum…, fait Aïda en se grattant la tête. Étudier l’univers ne doit pas être une mince tâche.
Elle reprend sa lecture :
Le problème de la cosmologie, écrit Cyrus, c’est qu’il n’y a qu’un seul univers à étudier. Il est donc difficile de faire des comparaisons. On ne peut pas dire : « Tiens, notre univers se comporte de telle et telle
façons, tout comme cet autre univers », et ainsi établir des lois comparatives.
Les savants ignorent si l’univers a des limites. S’il en a, on ne sait pas ce qu’il y a au-delà. La science ne peut répondre à cette question que dans le cadre d’une théorie, celle du big bang, que tu connais probable ment. Selon cette théorie qui remonte à 1930, il y aurait une limite à l’univers. Mais ce ne serait pas une limite physique, comme un mur, par exemple. D’après la théorie du big bang, notre univers serait limité par ce que nous pouvons en percevoir.
Aïda pose la lettre sur ses genoux et replace les plis de sa jupe à fleurs. Elle réfléchit longuement à toutes ces explications que lui fournit Cyrus.
Prends la grande galaxie d’Andromède, la seule visible à l’œil nu. Elle se trouve à une très grande distance de la Terre : deux millions d’années-lumière. Quand on regarde Andromède aujourd’hui, on la voit telle qu’elle était il y a deux millions d’années. Les rayons que l’on voit aujourd’hui ont donc quitté la galaxie il y a deux millions d’années. Cela, ma chère Aïda, t’aidera, je l’espère, à mieux comprendre les explications suivan tes.
Aujourd’hui, poursuit Cyrus, grâce au satellite européen Planck, on peut voir la lumière émise par l’univers 380 000 d’années après le big bang, il y a 13,8 milliards d’années. Mais on n’a jamais été en mesure de voir au-delà. Plus loin que cela dans l’espace et dans le temps, c’est le brouillard, un brouillard impénétrable. Rien ne prouve cependant qu’au-delà de tant d’années-lumière, ce soit la limite de l’univers. Mais une chose est certaine, il y fait bien noir !
Cyrus
— Oui…, réfléchit Aïda. Mais aujourd’hui le ciel est bleu et le soleil brille.
Elle replie soigneusement sa lettre et la glisse dans la poche de sa jupe. Elle s’éloigne ensuite en sifflotant.
L’année-lumière (dont le symbole est « al ») est l’unité qu’utilisent les astronomes pour mesu rer la distance. Elle équivaut à la distance que la lumière parcourt en un an dans le vide, soit environ 10 000 milliards de kilo mètres.
Pourquoi les rats ont-ils si mauvaise réputation ?
— Moi, j’aime bien les gros rats, déclare Antigone à toute vitesse, les loups, les serpents et les rats. Personne ne les aime, c’est triste. Quand je serai grande, j’écrirai un livre sur eux, un livre extra ordinaire uniquement sur les rats. Cyrus, pourquoi est-ce qu’on raconte presque seulement des choses vilaines sur les rats ?
— Reprends ton souffle, Antigone ! Respire un peu !
— Est-ce que vous le savez, vous, pourquoi on ne dit jamais de choses gentilles à propos des rats ?
Cyrus soupire.
— Je voudrais bien te dire qu’ils sont gentils, mais ils ont un bien lourd héritage, tes pauvres rats, dit Cyrus. On leur a fait une très mauvaise répu- tation au Moyen Âge, au moment des grandes épidémies de peste. Ils étaient partout, les rats noirs, et ils propageaient l’infection, mor- dant ici et là…
— Pauvres rats ! soupire Antigone.
— Le rat le plus répandu est le rat commun, qu’on appelle aussi rat d’égout . Il est costaud, il peut peser entre 280 et 485 grammes, a un pelage gris ou brun, parfois noir. Il mesure entre 18 et 26 centimètres, sans compter sa queue qui est presque aussi longue que lui.
— Moi, je trouve ça joli, murmure Antigone.
— Ton cher rat mange de tout, s’adapte à toutes les sortes de nourriture. Il n’a donc jamais faim. Il gruge pour user ses incisives, qui poussent de quatorze centimètres par année. Il peut grignoter du béton, du bois, n’importe quoi. Il provoque même des incendies en rongeant des fils électriques !
— Et il sait reconnaître les poissons ! C'est un brave ! dit Antigone.
— Un brave dont on n’arrive pas à se débarrasser, justement parce qu’il flaire les poisons. Il est bourré de parasites qui transmettent des infections, il mord, il contamine des aliments par son urine et ses excréments…
— Mais ce n’est pas sa faute ! soupire Antigone.
— Non, mais c’est tout de même embarrassant ! dit Cyrus. Il faut des millions de dollars chaque année pour extermi- ner les rats des grandes villes. Et ils se reprodui- sent allègrement !
— À quelle vitesse ? demande Antigone.
— Plus que rapidement ! Un seul couple de rats peut engendrer vingt millions de petits en trois ans. Heureusement qu’il en meurt quelques-uns ! On pense qu’il y aurait sur la Terre autant de rats que d’humains. Environ 600 espèces…
— Oh ! fait Antigone, émerveillée. Et vous ne pouvez pas lui trouver une seule qualité ?
— Il s’adapte à tout, au froid, à la chaleur, à la sécheresse ; c’est une grande qualité. Il nettoie les égouts où il circule. Il semble qu’au Viêtnam une certaine espèce de rats soi