Le journal intime d'un ancien président d'une grande puissance : Les secrets du pouvoir : Premier mandat , livre ebook

Le journal intime d’un ancien président d’une grande puissance
Alain Douvi
Le journal intime d’un ancien président d’une grande puissance
Les secrets du pouvoir : Premier mandat
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2021
ISBN : 978-2-312-08087-1
Avant -propos
Ce que je m’apprête à faire, est contraire à la déontologie de ma fonction. Je sais bien que la majorité d’entre nous, aimeraient savoir, ce qui se passe dans l’intimité des hommes et femmes de pouvoir. Ceux-là, qui ont le dessus sur tout le monde dans leurs pays, ou dans leurs royaumes. Qui d’entre vous, n’aimerait pas entrer dans l’intimité de votre chef d’État actuel, de votre reine ou roi actuel ! Vous y manifesterez forcément un grand intérêt, si vous en entendez parler. J’ai donc décidé en tant que chef d’État, d’écrire mon journal intime, et de le publier. Une publication qui sera faite sous anonymat total, pas de date incluse, ni le nom de mon pays, ou même mon identité, ou celle d’un autre leader politique. Tous les leaders que je citerai, porteront des pseudonymes, afin de préserver leur vie privée, aussi d’éviter tout règlement de comptes post-pouvoir. Je vais vous raconter les moindres détails de mon intimité, sans tabou, comme une personne ordinaire.
La publication du dit livre, sera faite après mon décès, et l’auteur sera une personne inconnue du grand public.
Je veux le faire, afin que les gens puissent comprendre pourquoi après les élections, la plupart des promesses électorales n’arrivent pas à être réalisées. Et le pourquoi, certains chefs d’État deviennent des dictateurs dans leurs agissements, pendant l’exercice du pouvoir. Ainsi, vous aurez une idée claire du dessous de la politique dans nos cités.
Je m’excuse auprès de mes pairs, pour cette trahison du secret d’État. Mais vu que tout est vanité, et que nous passerons tous à l’oubli un jour, comme toutes les civilisations passées ; que mon action puisse plonger les contemporains de cette époque lointaine à venir, dans les réalités du pouvoir de notre époque actuelle.
Je me suis renommé pour la circonstance, le Judas des chefs d’État.
Écrit de l’auteur
Comme vous pouvez le constater, c’est l’auteur réel qui vient de démarrer l’avant-propos de ce livre. Je suis simplement un mandataire dans cette œuvre, et je vous la restituerai sans omettre une petite virgule, mot pour mot.
Je me nomme Alain Douvi, à l’État civil béninois. Je suis né à Cotonou, en république du Bénin.
J’ai obtenu ce document grâce à un marocain, que j’ai rencontré lors d’un festival à Cotonou. Il est devenu mon ami, et pendant nos échanges, il m’a fait comprendre qu’avant son retour en Afrique, il était le serveur d’un ancien président d’une puissante république.
Et que ce dernier, lui avait confié son journal intime, en lui demandant de trouver un écrivain inconnu du grand public, afin qu’il le publie.
J’y ai alors manifesté mon intérêt, et il me l’a confié, avec pour promesse, de garder secret l’identité réelle du chef d’État en question. Je vous souhaite une agréable lecture donc, et pour les âmes sensibles, s’abstenir. Car, des scènes odieuses et horribles le parsèment.
Chapitre 1
A CCESSION AU POUVOIR
Enfin, j’y suis parvenu. Cela fait si longtemps que je m’y attendais, que j’y croyais. Ma première journée en tant que président, vient de se terminer. Depuis mon lever ce jour ci, j’ai senti que, je ne suis plus la même personne. Une sorte d’énergie brusque entra en moi, lorsque j’eus posé mes pieds au sol, descendant de mon lit. Sous la douche, je riais tout seul, étant submergé par la joie d’avoir enfin accédé au sommet. Ma femme s’était levée bien avant moi, et était déjà prête avant ma sortie de la douche. C’est avec plaisir, que je tombai dans les bras de ma reine, et qu’elle me nettoya le corps comme son bébé, me couvrant de câlins et de caresses. Elle m’habilla, ensuite nous avons déjeuné. Puis, nous descendîmes les escaliers, jusqu’à la limousine présidentielle.
À notre arrivée au lieu d’investiture, à la vue du tapis rouge, mon orgueil se gonfla, et je me sentais comme un dieu ! Madame à côté, j’avançais vers nos sièges, la poitrine bombée, tel un seigneur. Les ovations de la foule, et les inclinaisons en signe de respect, des uns et des autres, ne faisaient que gonfler mon orgueil.
Je m’assis donc fièrement comme un Chef de guerre, qui, vient de livrer une rude bataille, avant de pouvoir s’imposer. Une bataille au cours de laquelle, j’ai failli y laisser ma peau.
Au moment de prêter serment, lorsque j’avais une main levée, et l’autre, posée sur le document religieux, un sourire émergea de mon for intérieur, mais je m’abstins. Après la prestation de serment, et la proclamation du discours d’investiture, nous rejoignîmes le palais présidentiel. La fête a été très belle. À présent, je suis dans ma bibliothèque, en train d’écrire ces quelques lignes, avant de m’endormir. Tous les invités sont partis. Le palais est désormais à moi, j’y régnerai en maître absolu, jusqu’à la fin de mon mandat. Le nouveau chef vient de s’installer. Sur ce, je vais refermer ce journal, et aller m’endormir. Oh que dis-je ! C’est plutôt, aller jouir de la tendresse de ma sublime femme, avant de m’endormir…
Chapitre 2
Mon premier jour d’exercice du pouvoir, s’est bien déroulé. Je l’ai passé à faire connaissance avec les différents ambassadeurs accrédités sur mon territoire. Une journée très chargée, sans pratiquement pas de pause dans l’enchaînement des rencontres. Si ce n’était grâce au doux massage de mon épouse, je n’aurais pu rejoindre cette bibliothèque, et écrire le déroulement de cette journée. Elle est vraiment bonne, ma femme. Elle sait comment s’occuper de moi, avec la plus grande attention. J’ai été comblé de présents par ces diplomates. C’est leur manière de me souhaiter la bienvenue, et de me dire, que j’ai leur estime.
La plupart des cadeaux que j’ai reçus, sont des objets artisanaux de leurs différents pays d’origine. Le pouvoir est très doux. Je ne suis qu’à mon début, mais je peux vous assurer que c’est sucré. Je n’ai pas eu tort, d’avoir bravé vents et marées, pour en arriver ici. La bataille débuta cinq ans avant les élections. Dans ma formation politique, il fallait que je m’impose, afin de pouvoir représenter le parti à l’élection présidentielle. Surtout que nous étions dans l’opposition, notre candidat devait être assez coriace, pour faire face au président sortant. Je me rappelle de ce soir, où s’était tenue la réunion des membres de notre regroupement politique, lors de laquelle, dix membres avaient manifesté leur intérêt pour le fauteuil présidentiel. J’étais le moins influent parmi eux, et je faisais profil bas devant ces requins de la finance, riches comme Crésus. C’était eux, qui, tenaient les rênes de ce grand regroupement politique. Chacun d’entre eux, voulait le pouvoir. J’avais alors gardé mon ambition pour moi, tout en réfléchissant à comment faire, pour me retrouver à la tête du parti. Je décidai donc de m’attaquer d’abord à monsieur Albert, l’homme le plus riche du parti. Albert se sentait intouchable, car il était très riche, et contrôlait tout le système bancaire de notre pays. C’était quelqu’un qui, était actionnaire majoritaire dans toutes les banques du pays. Mais il avait un point faible. Sa faiblesse se situait au niveau des femmes. C’est d’ailleurs, le point faible de toute la gent masculine. Étant vicieux, il aimait particulièrement les adolescentes. Que faire donc ? Premièrement, j’ai voulu lui coller un scandale sexuel, afin de l’obliger à quitter la scène politique. Mais, le faire simplement quitter la scène, ne suffit pas. Alors, je décidai de l’empoisonner. Car étant mort, je n’aurais plus à craindre sa puissance financière. J’ai donc organisé discrètement une rencontre entre lui, et l’une de mes filles fatales. Étant quelqu’un qui adore les adolescentes, ma petite tueuse n’a pas eu grande difficulté à le séduire. Alors qu’il était au bord de la piscine de son hôtel, elle s’était mise en maillot de bain ultra-sexy, pour nager. N’ayant pas pu lui résister, il envoya son homme de main pour la conduire à sa chambre d’hôtel, afin d’avoir des rapports sexuels avec elle. C’est ainsi que le contact fut créé entre les deux. Quelques jours plus tard, elle lui fit manger la pomme empoisonnée que je lui avais remise. C’est ainsi que, je me suis débarrassé du membre le plus influent de mon parti politique. L’autopsie avait révélé son empoisonnement. Mais nul ne pouvait savoir d’où cela venait, surtout que le poison était à effet lent. Il restait alors, neuf membres à éliminer.
Au fait, j’ai plusieurs