Fleur Détoile et les joyaux de la couronne , livre ebook

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Tout allait pour le mieux pour Fleur Détoile et pourtant, elle s’était toujours sentie très différente des autres enfants. Elle se demandait souvent pourquoi elle était sur Terre !

Un jour, Fleur Détoile entendit parler des joyaux de la couronne à une émission de télévision et se mit en tête de partir à leur recherche. Pour elle, ces joyaux étaient comme de nouveaux rayons de soleil dans sa vie...

Et si vous accompagniez Fleur Détoile dans sa recherche, peut-être, trouveriez-vous aussi ces trésors cachés...

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Date de parution

20 novembre 2015

Nombre de lectures

0

EAN13

9782334038881

Langue

Français

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-03886-7

© Edilivre, 2015
Remerciement


Un remerciement avec tout mon Amour à tous ceux que j’ai rencontrés sur Terre et dans les Cieux sur le chemin de la vie…
Françoise Mourot-Faraut


Fleur Détoile était une petite fille qui vivait avec ses parents, Michaël et Virginie Détoile, ainsi que sa grande sœur qui se prénommait Eglantine. Ils habitaient une très jolie petite maison en briques rouges au 1 rue Guettesoleil dans la ville de Nuageville. Tout allait pour le mieux pour Fleur Détoile et pourtant, elle s’était toujours sentie très différente des autres enfants. Elle se demandait souvent pourquoi elle était sur Terre !
Heureusement, un jour, Fleur Détoile entendit parler des joyaux de la couronne à une émission de télévision et s’était mise en tête de partir à leur recherche. Pour elle, ces joyaux étaient comme de nouveaux rayons de soleil dans sa vie…
Et si on chantait…
Fleur Détoile avait la chance de pouvoir aller à l’école mais ne la mesurait pas à sa juste valeur car pour elle, l’école n’était pas toujours une partie de plaisir, surtout quand on a un but bien plus intéressant, comme trouver les joyaux de la couronne ! Aujourd’hui, Fleur Détoile avait passé une dure journée. Evidemment pas si dure que celles que pouvaient vivre d’autres enfants en ce monde mais elle, elle l’avait trouvée dure et ce qu’elle ressentait en son cœur était important. Pour vous aussi, c’est important ce que vous ressentez, n’est-ce pas ?
Le soir, allongée sur son duvet, son ours polaire dans les bras, elle se mit à pleurer à chaudes larmes. Depuis toujours, elle lui confiait tous ses petits secrets, ceux que personne ne connaissait. Bercée par son sanglot, elle finit par s’endormir.
Tout à coup, dans le noir le plus profond de la nuit, une lumière blanche scintillante lui apparut dans les yeux, tel un flash de projecteur. Surprise au début, elle s’habitua doucement à cette douce lumière pailletée. Elle ouvrit un œil, puis l’autre, et aperçut une magnifique colombe, une colombe toute blanche étincelante qui restait là, à la contempler. Quand la colombe sentit sa surprise dissipée, elle vint se poser délicatement sur son épaule et lui souffla discrètement à l’oreille.
– Pourquoi pleures-tu ? Je me prénomme Colombe. Confie-moi ce qui te chagrine.
– Non, laisse-moi. Je ne veux parler à personne.
– Parle-moi. Je suis là, tout près de toi, pour t’écouter et t’aider.
– Personne ne m’a jamais aidée.
– Détrompe-toi, j’ai toujours été près de toi. Mais tu ne m’entendais pas ! A présent, tu m’entends alors parle-moi, je vais t’écouter et essayer de te comprendre.
Fleur Détoile hésita un instant puis, devant la douceur de Colombe, se lança.
– J’ai mal travaillé à l’école. Maman m’a grondée et quand papa rentrera, ils vont encore se disputer à cause de moi.
– Ne te sens pas responsable de tout. Sois responsable de toi-même, c’est déjà beaucoup pour une petite fille comme toi. Mais, dis-moi, pourquoi as-tu mal travaillé à l’école ?
– Je ne sais pas. Si je le savais, je travaillerais bien. Je voudrais tellement faire plaisir à mes parents ! Mais je n’arrive pas à apprendre et en plus, je m’y ennuie, je m’y ennuie terriblement.
– Et pourquoi t’ennuies-tu ?
– Ça ne m’intéresse pas et en plus je n’ai pas d’amis.
– Sais-tu ce tu aimerais apprendre à l’école ?
– Oui : la musique, la peinture, la poésie et des jeux, beaucoup de jeux.
– Tiens, aujourd’hui, nous allons commencer par la musique. Allez, en avant la musique et l’allégresse, monte sur mon dos, je t’emmène au Pays des Songes. Tu n’y es jamais allée ?
– Non. Est-ce que je vais pouvoir y trouver les joyaux de la couronne ?
– C’est possible…
Le plus naturellement du monde, Fleur Détoile grimpa sur le dos de Colombe et elles s’envolèrent ensemble vers ce pays lointain, ce pays où de nombreux enfants viennent s’y réfugier. Au bout de quelques secondes, elles se posèrent sur cette terre appelée le Pays des Songes. Le ciel y était bleu, d’un beau bleu azur sans nuage, l’herbe y était verte, d’un beau vert pomme, des milliers de fleurs y recouvraient le sol, des fleurs de toutes les couleurs imaginables aux odeurs enivrantes et des milliers d’oiseaux y chantaient de jolies mélodies, toutes plus enchanteresses les unes que les autres.
– Voilà, nous sommes arrivées à destination. Tu veux toujours apprendre la musique ?
– Oh oui, plus que jamais, Colombe ! J’ai toujours eu envie de savoir chanter, simplement pour le plaisir de chanter pour mes amis.
– Allez, cesse de gesticuler et allonge-toi confortablement sur le tapis d’herbes et de fleurs. Es-tu bien installée ?
– Oui, je m’endormirai presque, je suis comme dans un cocon.
– Bien. A présent, respire profondément, lentement. Voilà c’est bien. Respire avec ton ventre, oui, c’est bien, recommence encore une fois, respire bien avec ton ventre. Maintenant, écoute cet oiseau qui ne chante que pour toi. C’est un rossignol. Ecoute-le bien, écoute-le attentivement. Allez, chante avec lui.
Fleur Détoile émit alors un son d’une beauté cristalline et d’une grande pureté. Elle n’en croyait pas ses oreilles, elle qui n’avait jamais su chanter ! Elle recommença encore et encore, et vit qu’en écoutant bien, elle pouvait chanter toutes les mélodies du monde comme si elle avait su, en fait, chanter depuis toujours. Fleur Détoile remercia gentiment Colombe, encore tout étonnée de recevoir tant d’amour. Mais elle était un peu inquiète : elle se demandait si elle pourrait chanter ainsi pour sa maman. La combe lut dans ses pensées :
– Mais oui, tu pourras chanter pour ta maman. Puisque tu l’as fait au Pays des Songes, je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas chanter pour ta maman que tu aimes tant. Ne t’inquiète pas, si tu n’y arrives pas, je te remontrerai. Tu le veux vraiment ?
– Oui, je le veux.
– J’aime bien quand tu dis « je le veux ». C’est vrai souvent on apprend aux enfants à ne pas dire « je veux ». Mais lorsque tu veux vraiment quelque chose avec ton cœur et que tu es sûr que tu ne feras de mal à personne, dis-toi intérieurement « je le veux », c’est ainsi que tu pourras avancer dans la vie. Mais, bien sûr, quand tu demandes quelque chose à quelqu’un, n’oublie pas de dire « s’il te plaît ». Tes parents te l’ont appris, n’est-ce pas ?
– S’il te plaît et merci, Colombe. Tu vois, ils m’ont appris les petits mots magiques qui ouvrent les portes.
– Oui, rassure-toi, tu es une merveilleuse petite fille.
Fleur Détoile se réveilla lentement. Surprise par son rêve, elle se jeta sur la radio et essaya toutes les ondes FM laJoie, FM leBonheur, FM l’Amitié, FM laVieHeureuse et en effet, elle chantait tout comme au Pays des Songes. Sa voix était si délicate et si douce qu’elle croyait que ce n’était pas elle. Alors, toute radieuse, elle appela sa maman.
– Ecoute, mamounette.
– Qu’as-tu à me demander pour m’appeler ainsi ?
– Simplement que tu m’écoutes.
Fleur Détoile se mit à chanter avec sa si jolie voix qu’elle venait de découvrir. Stupéfaite, sa maman s’assit confortablement dans son grand fauteuil de cuir et ne se lassa plus de l’écouter, goûtant à cet instant privilégié. Enchantée par les sons mélodieux de sa fille, elle serait bien restée à l’écouter toute la vie mais, au bout d’une demi-heure, Fleur Détoile s’arrêta enfin.
– Mais comment as-tu appris à chanter ?
– Je suis allée au Pays des Songes.
– Et tu ne t’es pas perdue dans ce pays ?
– Non, j’ai tout de suite trouvé mon chemin et j’ai été bien guidée par une très belle colombe blanche qui se prénomme Colombe.
– Tu as beaucoup d’imagination, tu me laisses sans voix mais apparemment, tu as trouvé la tienne.
– Oui, je suis vraiment heureuse.
Sa maman resta très perplexe mais elle était si heureuse d’entendre sa fille chanter que sa joie l’emporta sur ses inquiétudes et ne posa pas d’avantage de questions. Fleur Détoile était tellement joyeuse qu’elle en avait même un peu oublié sa recherche des joyaux de la couronne.
Ça rime
Depuis ce jour-là, Fleur Détoile ne cessa de chanter à la moindre occasion. Le mercredi suivant, le jour préféré des enfants, Fleur Détoile resta seule chez elle car exceptionnellement, sa sœur, Eglantine, était allée s’amuser chez son amie Julia. Perdue au milieu de ses jouets qu’elle ne regardait même plus, elle s’ennuyait terriblement, encore plus qu’à l’école. Elle tournait en rond et faisait les quatre cents pas, en pensant aux joyaux de la couronne, ne sachant pas comment occuper cet espace du temps interminable quand, tout à coup, Colombe vint à nouveau lui parler.
– Je vois que tu t’ennuies encore. Tu as déjà oublié le chant ?
– Excuse-moi, j’avais, en effet, oublié. C’est vrai, quand je m’ennuie, je peux chanter. Quand je suis triste, si je chante et je danse, je chasse l’ennui.
– L’ennui, c’est comme les nuages, ils finissent toujours par disparaitre. Tu vois, il en faut peu pour être heureux !
– Mais aujourd’hui, je suis seule et je n’ai pas le cœur à chanter. Mais pourquoi es-tu là ? Je croyais que tu te trouvais uniquement au Pays des Songes.
– Non, je peux aller partout et je peux être partout à la fois.
– Moi, je suis là, toute seule dans ma chambre et je ne peux aller nulle part.
– Veux-tu apprendre la poésie ? demanda Colombe.
– Pourquoi pas ?
– C’est un peu plus difficile, mais tu vas beaucoup t’amuser et tu vas te rendre compte qu’avec la poésie, on peut aller partout, tout comme moi. Allonge-toi, essaie de ne penser à rien, à rien du tout. Concentre-toi, je sais, ce n’est pas facile de ne penser à rien. Alors, à chaque fois qu’une pensée te vient, tu la places dans un nuage et tu souffles sur le nuage, les nuages ne font toujours que passer.

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