Boule et Bill - Ça roule , livre ebook

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2012

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Une collection qui a du chien !
Découvrez les aventures de Boule et Bill en mini-roman illustré.
Par-dessus tout, Boule et Bill aiment les jeux, et surtout les balles. Tant qu'ils en auront à se mettre sous les pieds (et sous les pattes), le monde tournera rond... Dans ces cinq histoires, retrouvez l'univers chaleureux de la bande dessinée qui réjouit tant petits et grands. Et guettez la suite en livre numérique !
À partir de 7 ans.
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Publié par

Date de parution

25 janvier 2012

Nombre de lectures

66

EAN13

9782740435106

Langue

Français

Bain zut, alors !


Il faut le reconnaître : je n’ai pas une vie de chien, comme cocker. J’ai même franchement la belle vie. Boule, mon garçon (il m’appelle « son » chien, je fais pareil), est un excellent compagnon. Papa et Maman sont des humains tout à fait fréquentables. Quant à Caroline, elle est vraiment la plus merveilleuse des chéloniennes (hé oui, les tortues sont de la famille des reptiles chéloniens, ceux qui sont aussi calés que moi le savent, les autres seront sans doute heureux de l’apprendre…).
Ce qui rend ma vie (et celle de Boule) encore plus belle, ce sont les balles. Tant qu’on en aura à se mettre sous les pattes (et sous les pieds), le monde tournera rond… Mais ce n’est pas toujours aussi simple. Parfois ça se complique même gravement. Comme samedi dernier, par exemple.


Ce jour-là, Boule voulait faire « entraînement foot intensif ». Ça le prend de temps en temps. Surtout quand il a un match en vue ou un ballon neuf. En l’occurrence, il avait les deux. Pas question, donc, de se contenter du gazon de la maison.
On a choisi un terrain à notre mesure : le jardin public, avec ses larges allées, ses pelouses parfaitement entretenues...
L’entraînement démarrait en flèche. Il faisait beau. On avait la pêche. Après plusieurs dribbles de toute beauté, mon garçon a réussi, vers la quatorzième minute, une sensationnelle reprise de volée, à laquelle j’ai répondu par un tacle digne d’une sélection en Ligue 1 quand soudain : coup de sifflet du gardien... du jardin public !



Un type redoutable, ce moustachu ! Pour défendre ses fleu-fleurs, il serait capable de confisquer le ballon de l’équipe championne du monde. Dans le cas présent, il s’est contenté de celui de Boule. On a eu beau siffler, huer, supplier, sangloter, hurler à la mort, rien à faire.
— Confisqué jusqu’à nouvel ordre ! il nous répétait, l’air buté.
Autant dire jusqu’à la fin de la saison…
On errait donc au hasard des allées quand on a entendu des sanglots désespérés. Ça venait d’une petite blonde.
Elle avait perché son ballon dans un arbre. Boule et moi, on s’est regardés. Reprise du foot en vue ? Miam, miam ! Mon garçon en a oublié sa légendaire timidité. Sans me demander mon avis, il est monté sur ma tête pour récupérer l’objet. J’ai supporté la douleur sans broncher : il y avait un ballon au bout... Mais ce n’était qu’une vulgaire baudruche.


Aucun rapport avec le superbe modèle plein cuir que le gardien venait de nous piquer. Rien qu’en le réceptionnant, ce pauvre ballon rouge, je l’ai fait exploser !


La blondinette s’est remise à hurler de plus belle. Terrain miné. On a décampé.
Autant dire qu’en rentrant à la maison, on avait le moral à zéro. Maman n’a pas été longue à s’en apercevoir.
— Qu’est-ce qui ne va pas, mon Boule ? elle a demandé à son fils chouchouté.
Il s’est répandu comme une flaque. Le hic, c’est que Maman a donné raison au gardien : un jardin public n’est pas un terrain de foot, c’est marqué partout, on le sait très bien ! À ces mots, Boule a tapé en touche : il a dévié le tir sur l’incident du ballon rouge et sur... MES ONGLES !
La réaction ne s’est pas fait attendre.
— Montre-moi tes ongles, Bill, ça fait combien de temps que tu n’as pas pris de bain, au fait ?
La suite ? Maman alerte Papa, recherche de la brosse, de la pince, du shampooing, remplissage de la baignoire... Au secours ! Déjà, le bain, c’est beurk. Mais alors, la séance de pattucure: niet ! Je me suis caché. Dans le jardin, pendant qu’ils me cherchaient au salon. À la cave, pendant qu’ils me cherchaient au grenier. Et finalement, dans le grenier, quand ils l’ont quitté.
Une heure est passée. Ils m’ont oublié (du moins, c’est ce que je croyais...). J’ai entendu Maman crier :
— Le bain est froid, c’est malin, on n’a plus qu’à le vider !
Une deuxième heure est passée. Je m’ennuyais sec, mais prudence est mère de sûreté. On a sonné à la porte.

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