96
pages
Français
Ebooks
2014
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
96
pages
Français
Ebooks
2014
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
06 octobre 2014
Nombre de lectures
0
EAN13
9782342028058
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Pour la Bande des Quatre, les vacances d'été ne sont plus les mêmes depuis que Luc a découvert le riche passé de son arrière-arrière-grand-père. Un document échappé d'un vieux livre a permis aux quatre amis de dénicher une magnifique émeraude. Son secret les a envoyés en Colombie et même jusqu'au Japon. Là, ils font la connaissance d'un frère de cœur : Kenta. L'exploitation perlière de sa famille tourne très bien et ne laisse personne indifférent, pas même cet étrange salarié et ses comparses... La Bande des Quatre saura-t-elle contrarier leurs convoitises ? Les adolescents sauront-ils surmonter ces nouvelles épreuves ? C'est la fin de l'année scolaire, le large ne tarde pas à rappeler la fine équipe, et c'est avec plaisir que l'on embarque au pays du Soleil-Levant pour suivre les nouvelles aventures de nos infatigables globe-trotters. Dépaysement, suspense et bonne humeur, un cocktail idéal pour s'évader !
Publié par
Date de parution
06 octobre 2014
Nombre de lectures
0
EAN13
9782342028058
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
La Bande des Quatre et les perles de Yoko
Josiane le Dunff Audren
Société des écrivains
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
La Bande des Quatre et les perles de Yoko
Résumé de l’épisode précédent. La Bande des quatre et le trésor du marin
Ils sont quatre amis inséparables qui vivent dans le sud-ouest de la France. L’un d’eux, Luc, à la veille de fêter ses quinze ans, découvre dans un vieux livre de la bibliothèque familiale, un plan laissé par son arrière-arrière-grand-père.
Celui-ci, marin-marchand de son état, au cours de ses navigations à travers le monde, lui a laissé un trésor.
À la lecture de ce document précieux, Luc réalise que ses vacances ne seront plus les mêmes…
En effet, avec ses amis, Elisabeth, Marie et Michel, ils partent à la recherche d’une émeraude. Elle les emmènera jusqu’en Colombie (Livre 1) puis jusqu’au Japon, où il y découvrira un frère Kenta et plus encore…
La fin de l’année scolaire
Luc et Marie se voient souvent au Lycée de Montréal, proche de Carcassonne, où ils ont suivi leurs cours, de seconde de détermination pour Luc et de terminale scientifique pour Marie.
Pour Luc, cette année de réflexion lui sera nécessaire pour choisir son orientation : Sports, Études et il quitterait la région, Vente, Management et il resterait au lycée.
S’il choisit cette deuxième option, il pourrait travailler, pour son cousin Kenta dans la perliculture. Ce ne serait pas pour lui déplaire. Il ne s’éloignerait pas de la région, de ses amis, seulement quelques allers-retours vers le Japon, pour des mises au point, seraient envisageables.
C’est bien la première fois que je me projette autant dans l’avenir, je vieillis, se dit-il inquiet.
Marie, quant à elle, souhaite depuis longtemps devenir médecin. Est-ce parce qu’elle a vu son père si souvent malade qu’elle désire ardemment le guérir ? Certainement, elle espère le voir en meilleure forme, mais ce n’est pas la seule raison, Marie a toujours été préoccupée du bien être des autres avant de s’inquiéter du sien. Pour tous, elle est une personne généreuse, attentive et douce.
— Tu feras un très bon médecin disait encore sa mère, hier soir, alors qu’elles évoquaient ensemble l’avenir de la jolie jeune fille de dix-huit ans qu’elle était devenue.
Cette phrase revenait à son esprit comme un leitmotiv et l’encourageait pour faire face à ces longues études.
Pour l’heure, elle doit améliorer ses notes en mathématiques, c’est pourquoi, elle assiste aux cours de soutien prodigués par monsieur Lefort, son professeur. Marie y est assidue et les progrès ne tardent pas à se manifester.
La grossesse de sa mère se passe bien, mais la jeune fille s’inquiète tout de même : à quarante ans, Hélène n’est plus si jeune et doit se ménager pour que les jumeaux viennent au monde, sans soucis.
Son père, Henri, bien suivi par un nouveau médecin depuis plusieurs mois reprend goût à la vie si bien qu’il espère reprendre son emploi. La venue prochaine des bébés semble lui redonner des ailes et un nouveau sens à sa vie.
Il imagine retrouver sa place dans l’agence immobilière qu’il a dû quitter trois ans plus tôt, pour raisons médicales.
Marie a été heureuse de l’annoncer à son meilleur ami.
— C’est tant mieux pour vous trois, s’il reprend son travail, il retrouvera son salaire, sa dignité aussi et tout ira mieux pour faire face à l’arrivée des deux petits bouts, au printemps prochain.
— Oui, et tous nos soucis pécuniaires se seront envolés, s’écrie Marie enjouée.
Le mois d’avril arrive vite, les jumeaux viennent au monde, en pleine santé, comme annoncé par madame Fournier, sage-femme à l’Hôpital Public de Montréal.
Le premier venu, Loïc, arbore fièrement ses trois kilos quatre cents grammes, la seconde, Enora, plus fine, est satisfaite de ses deux kilos huit cent. Comme le prédit madame Fournier, la maman ne tardera pas à retrouver sa silhouette de jeune fille.
Marie est aux anges et adore déjà son petit frère, sa petite sœur.
Luc est songeur quand il la voit tour à tour les prendre dans ses bras…
Ce bonheur est hélas accompagné de pleurs répétés et réguliers qui gênent les révisions de la lycéenne. Loïc et Enora semblent l’avoir compris et magnanimes se taisent durant ces moments d’étude.
Le jour J est arrivé. Les épreuves se déroulent, longues, difficiles ; les sujets se succèdent, les cerveaux s’échauffent. Enfin, les candidats sortent des salles d’examen, épuisés, comme vidés. Les oraux se passent plus stressants qu’éprouvants. Le verdict tombe après quelques jours d’attente.
Marie s’est rendue au lycée, seule, en espérant repérer son nom sur la liste des admis. À la lettre D, elle le trouve et lit : Admise, Marie Deschamps, mention Bien.
Elle n’a pas pu empêcher sa main de trembler, comme elle pointait l’index sur son identité. Sa joie est restée sourde, elle ne l’a pas extériorisée d’autant plus qu’elle croisait des élèves attristées, même éplorées.
Chez elle, c’était différent, avant d’annoncer sa réussite à ses amis, elle l’a criée à ses parents.
— C’est une très bonne nouvelle, ma fille, s’est exclamée sa mère.
— Une année qui promet encore de très bons évènements : je devrais pouvoir reprendre mon activité, annonce son père.
Ils ont fêté le succès, c’était la seconde fois que la famille Deschamps ouvrait une bouteille de champagne : la première, pour la naissance des jumeaux, la seconde, pour le diplôme de Marie avec mention et la promesse de travail d’Henri.
Tout comme Luc et Marie, Michel et Elisabeth se sont souvent vus au collège privé Sainte-Marie de Carcassonne. Tous deux bons élèves, ils ont poursuivi leurs études sans grandes difficultés.
Elisabeth s’est améliorée en anglais et en mathématiques, les cours à domicile, palliant l’absence des parents, ont procuré, outre le soutien et les progrès attendus, une présence, une écoute pour une jeune fille en construction, souvent seule.
Michel, a réussi à son examen de fin de collège : le brevet. Il effectuera sa seconde dans le même établissement et Elisabeth pourra encore compter sur lui. Il a bien changé, a pris de l’assurance, Luc ne ressent plus le besoin de le protéger.
Les vacances arrivent bientôt. Au cours de l’année, Luc a reçu des nouvelles espacées de la famille Takiji, mais elles sont devenues plus fréquentes à l’approche des vacances.
Kenta se montre de plus en plus enthousiaste et impatient de faire connaissance avec son nouveau frère. Dans son dernier mail, il évoque un programme de visites intéressant.
Les liens forts, malgré la distance, se sont intensifiés à l’approche de la rencontre. Pendant ces échanges, Luc a parlé de ses parents, ses aides à la boulangerie, ses études, il s’est épanché sur l’affection qu’il éprouve pour Marie. Kenta a été très attentif, lui a confié presque la même histoire, lui a aussi parlé de sa famille, lui a décrit la hâte qu’elle avait de les recevoir pour le mois de juillet. Il leur promet de belles visites sur l’île principale de Honshu, mais aussi sur leur île d’adoption : Kyushu, où se trouve leur exploitation perlière.
Evidemment les messages reçus de Kenta sont l’objet de réunion chez l’un ou chez l’autre. Ce week-end, ils seront chez Luc pour partager leur joie et penser à la logistique du déroulement des prochaines vacances.
Que de bons moments en perspectives ! se réjouit Elisabeth.
— À propos les amis, j’ai trouvé des billets moins chers, avec la compagnie Lufthansa : neuf cents euros pour l’aller-retour, mais avec une escale de trois heures. C’est une économie de trois cents euros pour chacun ; si vous êtes d’accord, je les réserve, en attendant trop longtemps, on peut perdre l’offre, propose Michel.
— Air France est un peu plus cher mais le vol est direct, et « cerise sur le gâteau » se fait en A380, vous vous souvenez du bel avion, si confortable, propose Elisabeth.
— Pas pour tout le monde, rappelle Luc, agacé.
— Et « cerise sur le gâteau », surenchérit la plus jeune, comme mon père me donne ses miles, je n’ai pas besoin d’acheter de billet, j’offre donc à chacun, les trois cents euros du surplus. C’est mieux maintenant ?
— Aucun problème, nous avons de la chance d’avoir une fille de millionnaire parmi nous, s’exclame Luc tout en s’interrogeant sur cette histoire de gâteau avec une seule cerise…
— Elisabeth fait preuve de générosité et c’est tout à son honneur, précise Marie.
— Merci, c’est gentil, je me charge donc des réservations au plus tôt et pas besoin de visa : le séjour est inférieur à trois mois, ajoute son amie reconnaissante, qui s’était bien renseignée.
— Tokyo, nous voilà ! s’écrie Luc enthousiaste, oubliant cette histoire de dessert qu’il n’a pas eu la chance de savourer.
Il doit être dix-neuf heures, songe-t-il quand il entend sa mère pousser la porte d’entrée.
— Bonjour les jeunes ! Mais, ne partez pas, c’est moi qui vous fais fuir ? s’inquiète-t-elle, les voyant se lever et récupérer leurs affaires.
— Non, excusez-nous madame Martin, il est tard et nous n’avons pas vu le temps passer, bonne soirée, répond Elisabeth, polie.
Les trois amis sont déjà en bas de l’escalier.
Michel, au téléphone, vérifie que sa mère est en route pour Prouille pour le prendre avec Elisabeth. Marie attend quelques minutes en bas de l’immeuble et aperçoit son père au bout de la rue. Heureuse de le voir plus actif, elle apprécie de prendre le volant de la voiture familiale, étant en...