Le poids d’un amour , livre ebook

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2022

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Inspiré d’une histoire vraie, ce récit relate la jeune période de vie d’un écrivain, Dave, qui réalise son rêve d’aller vivre aux États-Unis. Là, il rencontre une jeune femme de passage qui bouleversera sa conception de la vie, se confrontant alors à son appréhension quant aux sentiments nouveaux qu’il découvre aux côtés de cette étudiante, et qui le mèneront à se découvrir une force de persévérance qu’il ne se connaissait pas.



Durant ce parcours, il comprendra que ce qui vaut la peine de lutter pour l’atteindre peut changer une personne émotionnellement et psychologiquement, et l’amène à faire des sacrifices et prendre de drastiques décisions afin d’atteindre sa définition du bonheur.



Écrite en 2012, il aura fallu une décennie pour la mettre en forme afin de pouvoir transmettre les profonds sentiments liés à cette aventure inespérée dans la vie de ce jeune homme.

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Publié par

Date de parution

10 août 2022

Nombre de lectures

38

EAN13

9782414584550

Langue

Français

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-58455-0

© Edilivre, 2022
Chapitre 1
Dave se réveilla en sursaut, encore une fois. C’était une de ces nombreuses nuits durant lesquelles il ne se rendait pas compte du temps, et qui ne lui donnait à peine une demi-heure de répit, dans cette course au grand n’importe quoi dans laquelle il s’était engagé depuis voilà six longues années. Six longues années qui lui restaient en travers de la gorge et qui ne lui avaient pas véritablement apporté grand-chose, si ce n’est assez d’expérience pour savoir que jamais il n’aurait été et ne serait comme ceux qui lui avaient donné la vie.
Encore un de ces réveils difficiles, toussant à en cracher ses poumons, le faisant courir jusqu’au lavabo dans lequel son sang coulait d’entre ses lèvres.
Le jeune homme avait des problèmes de santé plutôt sérieux pour une personne d’à peine vingt-deux ans, mais malgré ses peines, il était plein d’ambition, de connaissances, de courage et de jeunesse. Tout juste la vingtaine et il avait un parcours plus rempli que la plupart des personnes vivantes sur cette terre. Grand voyageur, écrivain travaillant sans relâche afin de se faire un petit peu d’argent pour survivre à son rythme de vie, il avait accumulé des milliers d’heures de travail dans tous les domaines possibles et imaginables, et ce, dans bon nombre de pays qu’il avait appris à aimer, lui donnant le goût d’en découvrir toujours plus.
Cette nuit-là, il se trouvait chez son oncle quelque part dans une petite ville du nord de l’Irlande côtière appelée Bangor. Il était censé prendre un avion pour Sidney le jour suivant et rien ne parvenait à l’aider à dormir. Il avait pris quelques pilules recommandées par son médecin, bu quelques bières, passé la journée à nager dans l’eau froide de la mer Irlandaise avec ses amis, mais rien n’y faisait.
— Tu vas bien fiston ? demanda d’une voix pâteuse et inquiète l’oncle du jeune. Qu’est-ce qui t’arrive ?
— T’en fais pas pour moi, répondit Dave accroupi face au lavabo. Je…
Il fut interrompu par une nouvelle salve de toux coriace et sanguinolente. Les yeux de l’oncle s’ouvrirent d’un air affolé. Il se mit alors à hurler :
— Chérie réveille-toi ! Dave est en train de cracher du sang et ne s’arrête pas de tousser, appelle les urgences !
La femme se leva d’un bond. Elle jeta un coup d’œil rapide à la scène en composant le numéro, puis se mit à parler avec un médecin. Une ambulance arriva rapidement. Dave semblait mal en point, quasiment inconscient et toussant de plus en plus violemment, il fut transporté à l’hôpital le plus proche.
Nicolas était le nom de l’oncle du jeune homme, Carole sa tante. Tous deux passèrent la nuit à son chevet, la femme pleurant discrètement, l’homme réfléchissant à ce qui venait de se passer. Il était deux heures du matin quand leur neveu ouvrit les yeux, affaiblit, incapable de lever un doigt pour signaler sa prise de conscience. Il tenta alors d’ouvrir la bouche pour sortir un son, mais sa gorge le brûlant, il se mit à tousser et à hurler de douleur.
Un médecin et plusieurs infirmières vinrent s’occuper de la situation, sous le regard apeuré des deux adultes impuissants face à l’état de leur neveu.
Après plusieurs dizaines de minutes passées à calmer son patient, le docteur demanda aux deux visiteurs de sortir de la chambre pour avoir une conversation.
— Que se passe-t-il docteur ? Commença alors Nicolas.
— Pour être franc, je ne sais pas exactement ce qui vient d’arriver à Dave. Nous venons juste d’avoir les résultats des différentes analyses effectuées. J’ai des éléments de réponse, mais je pense qu’il y a quelque chose d’autre derrière tout ça.
— Qu’entendez-vous par là ? demanda Carole.
— Je ne veux pas paraître trop rude ou insolent, mais saviez-vous que votre neveu était alcoolique et drogué ?
— C’est impossible, il a promis de tout arrêter en arrivant aux États-Unis ! s’exclama la femme. Et je lui fais confiance là-dessus, il n’aurait jamais repris tout cela après les ennuis que ça lui a causé. C’est vrai qu’il a tendance à boire beaucoup, mais il ne touche à rien d’autre !
— Et bien je suis au regret de vous dire que l’on a relevé la présence d’éléments tels que cocaïne, héroïne, LSD, crack, herbe et autres dans son sang. Beaucoup trop pour une personne qui est censée avoir abandonné ça…
Nicolas se tourna face à Carole :
— Peut-être devrions-nous essayer de lui parler… Qu’est-ce que tu en penses ?
— Désolé de vous interrompre monsieur, mais j’aimerais avoir une discussion avec lui avant toute autre chose, si cela ne vous dérange pas. Je préfère y aller en premier.
Après l’approbation d’un hochement de tête de son interlocuteur, le médecin entra dans la chambre du jeune homme.
Chapitre 2
Dave s’était redressé dans son lit, , cependant son visage restait terriblement fatigué et affaibli.
— Tu devrais rester couché Dave. Tu es encore très faible, cela ne fait que quelques heures que tu as eu ta crise, expliqua le docteur.
— Je dois récupérer. J’ai un avion pour Sidney demain pour la promotion de mon nouveau livre, je ne peux pas rester ici.
— Désolé de t’annoncer qu’il est hors de question que tu ailles quelque part avant au moins deux semaines mon garçon… Tu aurais pu mourir ce soir tu sais, ce qui s’est passé est très grave. Sais-tu au moins ce qu’il t’arrive ?
— Commencez pas à être désagréable, ça ne colle pas à votre jolie face de papy gâteau. Je sais exactement ce qui se passe et je n’ai pas à en parler avec qui ce soit. Alors maintenant arrangez-vous avec votre hiérarchie, ou je ne sais pas qui, comme vous voulez, mais je m’en vais dans quatre heures pour l’aéroport.
— Puis-je prendre un siège et tenter de parler un petit peu avec toi s’il te plait ? demanda le docteur d’un ton doucereux.
— Si vous avez du temps à perdre… Vous n’auriez pas une bière quelque part ou quelque chose à boire ? Il fait soif d’un coup !
— Je vois que je ne me suis pas trompé dans les résultats d’analyses, commença l’homme. L’une des causes de ce qui s’est passé cette nuit est que tu bois beaucoup trop et ton corps ne le supporte plus, depuis combien de temps n’as-tu pas ingurgité un verre d’eau ?
— Depuis que je suis rentré des États-Unis, répondit-il sèchement. Il y a un an jour pour jour.
Les yeux de celui qui l’écoutait s’écarquillèrent, et une légère toux de surprise se fît entendre.
— Que s’est-il passé là-bas de si grave pour que tu te mettes à boire ainsi, et accessoirement, à prendre des drogues, ou reprendre, si j’en crois ta tante. Tu lui as dit avoir arrêté une fois arrivé là-bas. Pas vrai ?
— Oui c’est vrai, en arrivant, après deux, trois semaines, j’ai compris qu’il fallait que j’arrête de déconner comme ça, seulement peu à peu la raison s’est faite difficile à percevoir jusqu’à disparaître pour finalement se faire oublier. La vie, vous savez. Une sorte de lac de merde à traverser sans trop s’emmerder ! lança le jeune avec un clin d’œil.
— Tu as donc repris certaines substances depuis que tu es rentré à Bangor ?
— Pourquoi me posez-vous une question à laquelle vous avez encore plus de réponses que je peux en avoir ?
Alors que le médecin allait poser une autre question, Dave se mit à sentir un étrange goût dans la bouche. Il se mit à sentir du sang couler entre ses lèvres et ses yeux se fermer. Il aurait voulu se retenir de tomber du lit, mais ses bras ne répondant plus, la chute fut brutale. La douleur du choc était vive, mais il lui était impossible d’exprimer sa peine.
Il se réveilla une heure plus tard, lu une étiquette « Dr. Herman » et en levant les yeux, reconnut le visage du médecin qui examinait des tuyaux reliés à différents endroits du corps de son patient avec des tubes compte-gouttes.
— Que s’est-il passé ? Je me suis évanoui comme une p’tite fillette ? questionna le jeune d’une voix faible, un sourire sur les lèvres.
— Tu as eu un moment de faiblesse et ton corps ne semble pas assez fort pour faire face. Es-tu sûr que tout va bien ? s’il te plaît ne me ment pas. Je sais que je ne suis qu’un docteur, un étranger, un homme qui ne fait que son travail, un vieillard de soixante-trois ans. Tout du moins à tes yeux. Seulement, je m’inquiète vraiment pour toi, tu es jeune, tu es un élégant jeune homme et tu as une vie pour laquelle certaines personnes seraient prêtes à tout. Aide-moi à comprendre où réside le problème. Je veux vraiment t’aider. Fais-moi confiance, et puis en tant que médecin je suis tenu au secret professionnel tu sais. Tu peux tout me dire, cela te fera peut-être te sentir mieux. Il faut que je te dise. Pour ce qui est de mon ressort, les difficultés que j’ai relevées résident dans l’alcool, la drogue et une maladie que tu sembles avoir contracté en utilisant une seringue non stérilisée. Il semblerait que tu aies eu une infection et que cela ait empiré…
Dave sentit son cœur battre plus fort et un filet de sang s’échappa de l’une de ses narines. Il essayait de réfléchir mais sa tête était trop remplie. La seule question qui semblait demeurer dans son esprit était celle qu’il allait poser au docteur Herman.
— Vous pensez que je peux y passer monsieur ?
L’homme s’assit sur le bord du lit, regardant son patient dans les yeux et d’un air sérieux répondit :
— Pour être sincère, je ne sais pas si la dégradation subie par ton rythme de vie ces dernières années ne pourrait pas avoir dangereusement écourté ton espérance de vie Dave… Qui plus est, ton organisme ne réagit à aucun traitement testé, il ne se défend pas, comme si tu avais envie de t’en aller. Pourquoi m’avoir posé cette question ? Est-ce ce que tu souhaites ? Décéder à vingt-deux ans avec un avenir aussi brillant que le tien ? U

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