Une maison de Sorcière , livre ebook

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Les enfants de Bois-Joli : Anaïs, Chloé, Nicolas, Axel et Tom rentrent de l’école à pied. Sur le chemin privé qui mène à leur domicile, ils décident de jouer au ballon. Ici, ils ne craignent plus de le faire rouler sous les roues d’une voiture au risque de causer un accident.


Malheureusement, un tir mal cadré envoie le ballon dans la propriété voisine où il n’y a personne depuis quelques mois. Parce qu’il est déjà trop tard pour le récupérer, ils décident d’y retourner le mercredi suivant, sans rien dire aux parents.


Quand ils reviennent, le ballon a disparu. Ils vont devoir entrer dans la propriété pour le chercher. Mais l’expédition ne sera pas aussi simple qu’ils l’espéraient et promettra d’étranges rencontres...

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Date de parution

01 juillet 2021

Nombre de lectures

2

EAN13

9782381536354

Langue

Français

Unemaison de sorcière
Lesmystères de Bois-Joli
LaSA 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ilsproduisent à la demande et pour le compte d’un auteur oud’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité.
Claire Fasce-Dalmas
Unemaison de sorcière

Les mystères de Bois-Joli
Notes de l’auteur
Chère jeunelectrice, cher jeune lecteur,
Si tu n’as passuivi la première aventure des enfants de Bois-Joli (cf. Le fantôme de Dame Madeline) , ou si tu as unpeu oublié, voici quelques explications pour bien comprendrecette nouvelle histoire.
Les Vaillant-Petit -Finaud sont le modèle type d’une famille recomposée.Ils vivent à Bois-Joli, un immense domaine situé dansla banlieue marseillaise au bout d’une traverse du mêmenom. Ils habitent dans une grande demeure, presque un manoir, quiappartient à Clara Finaud.
Les parents, PascalFinaud, le neveu de Clara, et sa compagne Aurélie Petit, ontchacun deux enfants issus d’une union précédente.Pascal élève ses jumeaux de onze ans et demi : Tomet Axel. Aurélie est la maman de Nicolas, du même âgeque les jumeaux, et de Chloé qui a un an de moins. Le couple aen outre la charge d’Anaïs, leur filleule orpheline, âgéede, bientôt, six ans, fille du frère de Pascal et de lameilleure amie d’Aurélie. Et comme si cinq enfants àélever ne suffisaient pas, ils ont donné naissance àGabriel qui vient d’avoir cinq mois.
Mais la demeure estsuffisamment grande pour accueillir toute la famille. Tante Clara amême pu y aménager pour elle un appartement indépendant.Quant à la propriété, il y a largement de quoise défouler et même se perdre dans les fourrésou le sous-bois   !
Voilà   !Es-tu prêt pour l’aventure   ?Alors, immerge-toi dans cette nouvelle histoire d’enfantsd’aujourd’hui pour les enfants d’aujourd’hui.
Et si tu veux en savoirplus sur les Mystères de Bois-Joli, tu peux, avec l’accordde tes parents, te rendre sur mon site :
https://clairefasce-dalmas4.wixsite.com/jeunesse
Je n’ai plus qu’àte souhaiter une bonne lecture.
Claire Fasce-Dalmas

Chapitre 1
La rentrée des classes
Les vacances d’ététouchaient à leur fin et les enfants préparaient larentrée des classes. Nouvelle école, nouveaux copains.Enfin, c’était surtout vrai pour Nicolas, Chloéet Anaïs. Axel et Tom connaissaient bien l’écolepuisqu’ils ne l’avaient quittée que le temps d’uneannée scolaire après que leur mère avait choisid’aller vivre en Australie, son pays d’origine, en leslaissant à la garde de leur père. Les jumeauxespéraient pouvoir retrouver quelques-uns de leurs ancienscamarades.
Parce qu’au débutde leur cohabitation les enfants ne semblaient pas vouloirfraterniser, Aurélie et Pascal avaient demandé àce que Nicolas ne soit pas dans la même classe que les jumeaux.Ils entraient tous les trois en CM2, Chloé en CM1 et Anaïsau CP.
Lescartables et les trousses étaient prêts   ;les cahiers sentaient le neuf. Ils avaient tout ce qu’ilfallait pour passer une bonne année scolaire : stylosbleu, noir, rouge et vert, crayons à papier et crayons decouleur, taille-crayons, gomme, feutres, peinture en tubes etpinceaux, règle, équerre, rapporteur et compas pour lesplus grands. Et pour être au niveau, ils avaient fait quelquesrévisions sous la garde attentive de tante Clara, ancienneinstitutrice et auteure de romans policiers à ses heuresperdues.
Legrand jour était enfin là   !Le matin, les enfants s’étaient levés de bonneheure, en forme, prêts à attaquer leur année,bien qu’un peu angoissés, malgré tout, par ce quiles attendait. Nicolas, tout particulièrement, parce qu’ildétestait l’école tout autant que le changement.
Ilss’étaient rendus en famille jusqu’au groupescolaire du quartier, dans l’immense voiture des parents.Pascal et Aurélie avaient demandé à s’entreteniravec la maîtresse d’Anaïs pour lui expliquer lasituation de la fillette, afin qu’elle puisse veiller plusspécifiquement sur son comportement et notamment dans sesrelations avec ses camarades. Anaïs était surdouéeet savait lire. Il avait été question, au cours de sadernière année de maternelle, qu’elle passe auCP. Mais l’accident dont ses parents avaient étévictimes avait contrarié ce projet. Aurélie et Pascalavaient craint qu’un changement de classe et d’écoleperturbe davantage l’enfant déjà soumise àl’épreuve difficile qu’était l’absencede ses parents.
Lemoment de se séparer fut venu. Anaïs étaitinquiète. Tout était nouveau pour elle. Elle s’agrippaà la main de Chloé jusque dans la cour où lafillette la rassura avant de la laisser aux soins de sa maîtresse.Elles se retrouveraient à la récréation.
Nicolas,sous ses airs de dur à cuire, n’en menait pas large.Hormis les jumeaux, il ne connaissait personne. Il avait mêmeréclamé à sa maman la possibilité dechanger de classe pour être avec Axel et Tom. Les jumeaux, eux,avaient vite renoué avec trois de leurs anciens copains.
Lapremière partie de la matinée se passa calmement etstudieusement pour tous. Dans chacune des classes, il fut demandéaux élèves de se présenter, de dire pour lesnouveaux d’où ils venaient, de raconter sommairement cequ’ils avaient fait pendant les vacances. Il y eut ladistribution des livres avec la recommandation expresse de lesemporter après l’école pour les recouvrir et lesmarquer à leur nom sur le devant. On prépara lescahiers de liaison, celui d’écriture ou de français,de mathématiques ou de sciences.
Bref, ce débutde matinée fut si bien rempli que les enfants furent tousétonnés quand la cloche de la récréationsonna. Classe par classe, ils sortirent dans la cour et s’yéparpillèrent au gré des affinités.
Chapitre 2
L’heure de larécréation
Nicolas repérales jumeaux en grande conversation avec deux autres garçons deleur classe et un de la sienne. Il s’approcha d’eux, maisil se fit repousser par Paul Mondin, un rouquin un peu obèse,sous prétexte qu’il était nouveau et pas dans saclasse.
Tom et Axelavaient l’impression que cela faisait une éternitéqu’ils ne s’étaient pas vus et n’avaient pasosé contrarier leur ami. Ils avaient tant de choses àse dire, tant d’anecdotes à se rappeler que Nicolasn’aurait rien compris et aurait bougonné qu’on nes’intéressait pas à lui.
De son côté,Chloé avait tenu parole. Dès qu’elle fut dans lacour, elle chercha Anaïs et, l’ayant repérée,resta avec elle. Deux gamines de sa classe vinrent les trouver.
— C’estta sœur   ?demanda Sophie Chamou, une jolie petite blonde aux yeux bleus.
— Non,répondit Chloé, mais c’est pareil. On vitensemble dans la même maison chez sa tante Clara. C’estla cousine de mes demi-frères.
— Parce quetu as des demi-frères   ?s’étonna Maya Gomez dont les cheveux bruns tressésdescendaient jusqu’à la taille.
— Oui,c’est les garçons là-bas, près dugrillage.
— Waouh   !C’est des jumeaux   ?s’exclama Sophie.
— Oui.Et j’ai un grand frère aussi. Il est là,indiqua-t-elle comme Nicolas traversait la cour l’air sombre.
— Ben,dis donc, t’as une grande famille   !s’extasia Maya.
— Commenttu fais pour les reconnaître, les jumeaux   ?demanda Sophie.
— Questiond’habitude, mais des fois je me trompe.
— Moiaussi, renchérit Anaïs, pourtant, je les connais depuisplus longtemps que Chloé, c’est mes cousins.
— Pourquoitu vis avec eux   ?
Anaïsbaissa tristement la tête et croisa les bras sur sa poitrine,comme si elle avait mal. Les larmes lui montèrent aux yeux.Elle se leva brusquement et s’enfuit vers sa maîtresse.
— Parcequ’elle a plus de parents, répondit Chloé.
— Lapauvre   ! compatitSophie. Et toi   ?Tes parents, ils sont divorcés   ?
— Oui.Mon père, il habite Strasbourg.
— Waouh   !s’exclama Maya. C

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