Cinq contes d'amour et de société , livre ebook

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Que veulent les femmes? Voilà l'énigme que la reine des Germains soumet au roi Arthur. De sa bonne réponse dépendent sa survie et celle de son royaume. Saura-t-il relever le défi? Nasreddine est-il un fou plein de sagesse ou un sage plein de folie? Qu'arrive-t-il à William Guillaume Tourneur, soudain affligé de maux inexplicables dès lors que sa compagne, Isabelle Soine, a recours aux pouvoirs magiques d'un mystérieux coffret? Vincent Liechti s'inspire des légendes et contes populaires, remis au goût du jour, pour nous régaler de son humour et de sa sagesse. Un savoureux va-et-vient entre le monde des contes de notre enfance et des problématiques bien ancrées dans la réalité de nos contemporains. Un télescopage réussi. Qu'y a-t-il de commun entre le roi Arthur, Jack Spareau et un calife tout droit sorti d'un récit des Mille et une nuit? Sur fond de contes et de légendes, Vincent Liechti nous livre des textes étonnamment modernes, emplis d'humour et de sagesse où des émirs éclairés promulguent des édits sur les droits de la femme, où le roi Arthur se voit contraint par une reine de réfléchir à ce que veulent fondamentalement les femmes. Ajoutez à cela une fée bien en chair victime d'un mauvais sort, des nains buveurs de bière et quelques gobelins et vous obtiendrez la potion drôle et magique que Vincent Liechti a concoctée pour ses lecteurs.
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40

EAN13

9782748350074

Langue

Français

Cinq contes d’amour et de société
Vincent Liechti Cinq contes d’amour et de société
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0114249.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2009
La Sorcière du marais maudit (Inspiré d’une « histoire drôle » circulant sur le net) Cela se passait dans les temps anciens, à l’époque épi-que du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. Les Bretons, à la destinée desquels Arthur présidait de-puis quelques lustres déjà, étaient alors en butte aux incursions répétées et dévastatrices de royaumes germani-ques voisins. Dans ces peuples de guerriers vigoureux mais moins rustres que l’image qu’ont pu en laisser les manuels d’histoire de nos enfances, il arrivait parfois que des rois, un peu mous du genou dans la gestion des affai-res publiques, abandonnent l’essentiel du pouvoir à une femme. C’est par l’une de ces reines des Germains qu’Arthur fut fait prisonnier aux termes d’une bataille hé-roïque, mais malheureusement perdue – malheureusement si nous nous plaçons du point de vue breton bien sûr. Sa liberté lui fut restituée mais assortie de clauses vexatoires et lourdement pénalisantes pour son Royaume de Logres. Celui-ci, désarmé, dut subir sur de larges portions de terri-toire la présence humiliante de garnisons germaniques et s’engager à payer chaque année à l’occupant un tribut exorbitant. Toutefois la reine des Germains laissa à Arthur une chance, une seule chance de pouvoir libérer son peu-ple de ces redoutables contraintes. Il lui suffisait pour cela de répondre convenablement avant un an jour pour jour à une énigme. À l’inverse, s’il ne répondait pas ou si la ré-ponse était erronée, non seulement ces conditions insupportables seraient prorogées pour au moins mille ans mais Arthur aurait lui-même la tête tranchée à la hache sur
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la grande place de Camelot. La question posée était « que veulent les femmes ? » Sitôt retourné à son palais, Arthur réunit de toute ur-gence en séance extraordinaire la Table Ronde, qui délibéra jusque tard le lendemain matin. Après quoi l’illustre descendant d’Ygraine et d’Uterpendragon com-mença à faire ce dont les chevaliers et lui avaient finalement convenu : multiplier rencontres expérimentales et contacts édifiants. C’est ainsi qu’il reçut en son palais de très nombreuses femmes de tout le royaume, toutes les courtisanes mais aussi des soubrettes, des bourgeoises, des paysannes et des péripatéticiennes. Il consulta également des savants, des alchimistes, des astrologues, des médecins et des poètes, sans oublier évêques et abbés dont la science était réputée en ces temps reculés même si on se demande de quelle pratique de la psychologie féminine ils peuvent bien se prévaloir. Encore que s’agissant des évêques ils doivent en entendre de bien belles dans la pénombre du confessionnal. Bref, rien n’y fit. Jamais Arthur ne put ob-tenir réponse pertinente. Ah il y avait bien une solution dont on lui rebattait les oreilles. Mais il remettait toujours au lendemain la décision d’y recourir. En effet dès le jour de la terrible défaite et du non moins terrible défi, quel-ques-uns uns des chevaliers, qui avaient fait la connaissance d’une sorcière dite « du marais maudit » à l’occasion de leur quête du Graal, avaient suggéré au roi de prendre conseil auprès de cette personne d’exception, très rebutante de prime abord mais très savante et dont les recommandations s’avéraient fiables dans disons… 9999 cas sur 10000. Le problème, c’est que son infinie sagesse avait aussi la réputation de coûter infiniment cher à ses bénéficiaires. Ce ne fut donc que l’avant-veille de la date fatidique et alors que tous les autres moyens éventuels d’obtenir la
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